XII-27 cube-M
L'idée était en suspens ... Selon les mathématiciens, c'est presque magique et donc à fortiori pas "parfait" (autre qualificatif venant en plus). Forcément, cela ne pouvait pas l'être totalement puisqu'une très ancienne loi (quelque part évoquée dans ce blog) a opéré l'un de ses tours de magie et dans ce cas précis, il faut relativiser le concept. Il existe d'ailleurs une version plus magique que celle-ci mais n'usant pas de cette fameuse loi (question de choix opportun).
Nous avions les carrés de la bête (somme 666) Ici c'est le cube. En réalité la valeur centrale 222 doit être triplée. Nous sommes ici, toujours en base 3 ( 666 ne pourrait s'écrire en base 3(npz) mais son équivalent s'écrirait 2213 : voir l'article sur le nombre de la bête) . Donc en base 10, cela fait 78 ou 666 si l'on prend l'écriture des chiffres de façon littérale.
C'est là, (à mon avis) l'explication de l'intérêt de Nostradamus pour ce nombre mais il faut, bien observer, pourquoi, il a de l'intérêt. C'est aussi une des raisons pour lesquelles je privilégie les ordres impairs, pour les ordres pairs, il n'y aurait pas un nombre unique en noyau central, ce qui complique les opérations mais cela reste possible de créer des cubes magiques parfaits (exemple: l'ordre 6 a été validé).
Les justifications précédentes (judicieuses) ont confirmé un fait : Nostradamus privilégie la LOI (voir une bonne partie du blog) au détriment de la guematrie (ou gematria) quelle soit classique ou mystique. Si nous devions être plus précis, il s'agit en l'occurence d'une sorte (25 lettres au lieu de 22) de gematria sidouri (Sidauri eut été bien) respectant certaines règles de rapport de nombres entre eux. Il y a par ailleurs d'étonnantes correspondances numériques entre l'alphabet grec (voir aussi latin, qui a été adapté du temps des romains) et l'alphabet hébreux ou arabe : Curieusement, la numération de certains mots importants "colle" à la tradition ou plutot à un certain ordre alphabétique (niveau 3).
N'étant pas Kaballiste, ni cabaliste, je ne peux dire si ces règles sont en adéquation avec la Kabbale ou même cabale ( dans le sens non péjoratif: celui de la version occidentalisée de la Kabbale). Toutefois la réalité de cet usage n'est pas sortie de mon chapeau couvrant une imagination délirante. Elle est issue de constats répétés dans la littérature. Je donne de nombreux exemples ça et là. Il est clair que dans certains cas, on a adapté ces mots pour qu'ils conviennent et dans d'autres cas, plutôt usé de ceux là parcequ'ils convenaient déjà. [Dans le commentaire d'un article sur le carré Sator, je donnais déjà l'exemple de Fulcanelli citant Charles Perrault et ses contes de "Ma Mère L'Oye" (Majuscules intentionelles) expression qui soulignait une correspondance écrite en base 10 : 22 (MM) => 26 LO mais qui établissait la traduction de 22 base 12 (npz) et 26 base 10 ; 13 s'écrivant 11 en base 12(npz). Voir également le carré d'Allah, dans un article précédent.]
Pour illustrer ce propos, je me permet d'insérer le texte suivant tiré d'un livre de J.A. Vaillant (XIXème siècle) "Les Rômes: histoire vraie des vrais Bohémiens"
où Moïse, le Prophète de la Bible, épouse Sephora :
L'extrait que j'ai retapé ci-dessus à l'identique (presque) est un peu long mais il est cohérent et c'est un bon exemple de la "science" philologique de J.A.Vaillant.
Sephora vaut : d'abord, SEPH 18+8+15+5= 46 J'ai mis cette valeur intermédaire car elle est la racine d'autres mots dans le texte (et puis les initiales de l'auteur : JAV valent 46 !) . Continuons : +O 14 = 60 + RA 18 soit en tout 78.
Quant à " il se fit l'époax" dont j'ai respecté la formulation, ce mot "semble" avoir été victime d'une "coquille", d'une erreur d'imprimerie. Toutefois nous avons été, à ce sujet, à bonne école avec Nostradamus. Respectons cette curieuse orthographe :
E8 P15 O14 A1 X22 = 60 ( remarquez la formulation "dont il se fit l'époax" alors "qu'il épousa" eut été une formulation bien plus simple et élégante surtout venant d'un auteur aussi lettré, mieux encore un spécialiste du langage, maitrisant parfaitement le Français (Jean Alexandre Vaillant était un enseignant franco-roumain) . S valant 18 complète à l'évidence le 60 de "époax". [Bien sûr, on pourrait penser aussi, que parmi les éditeurs, voir les imprimeurs, bref l'un des corps de métier participant à la confection d'un livre, il y ait une corporation structurée, "initiée" ayant ainsi ajouté sa "touche". Ce serait omettre que l'auteur était franc-maçon (voir le lien) et que son livre est truffé de références symboliques.]
Vous doutez de l'intention ? Voyons alors pour les lettres de Moïse : M11 O14 I9 S18 E8 = 60. Vraiment il ne lui manquait, là aussi, qu'un S=18, celui de Séphora pour atteindre les 78 ! Notre auteur a trouvé cette astuce pour nous faire remarquer l'importance de cette association. Elle vaut bien ROI et GRAAL(40 et 38).
A l'évidence l'écriture d'époax était bien intentionnelle. Je possède une version papier de ce livre, une réédition 1979 avec en couverture une variante du labyrinthe de la cathédrale de Chartres (l'extrait que je donne est dans cette version, à cheval sur les pages 137 et 138). Cette "faute" y a été corrigée, par erreur sans doute, car cette image du labyrinthe n'est pas anodine.
C'est là un petit exemple parmi tant d'autres de l'utilisation de la Loi par certains de nos auteurs anciens où récents ; Cet extrait de texte très dense, mais important, (on peut trouver d'autres associations numériques symboliques cachées dans ce texte) fait écho, dans mon esprit, à d'autres recherches similaires au sein de Canalblog, qui établissent des liens ou rapprochements avec les "signes" (lettres ou figures). Celui-ci montre qu'il faut remonter bien plus tardivement dans notre histoire pour comprendre certaines filiations symboliques.
De même l'ermite (ou Ancien ?) Trevizent (Perzifal, Wolfram Von Eschenbach) avait, pour la même raison, besoin de ses anges : ANJ =39. TT+A=39. A moins que l'on ait écrit ce nom ainsi : T rev 1 zen T (1 remplaçant le I en numération romaine, remarquez aussi que REV=ZEN = 45 -ou bien REVIZEN = 99 -3x33-). Cela ferait (TT+1 et ANJ) à nouveau 78. Prenez cela pour un petit clin d'oeil ...
Toutefois,J.A.Vaillant a été plus loin il nous a précisé que c'était 3x26 qui importait.
En effet, l'énigmatique "s f r" n'est pas une pub pour un opérateur de téléphonie ! Ces trois lettres sont glissées de façon anodine, sans autre explication hormis celle que ce soit une triade alors que plus loin on nous parle bien de 4 aspects de Sephora.
Le contexte laisse donc entendre que "s f r" (41) indique "SéFora" ( 64) = SEPHORA (ph étant pris pour f et les 3 voyelles non écrites, sont implicites en langue sémitique) le tout valant bien 78 (et non 41 ou 64). Si 78 est non divisible par 4 de façon entière il est bien divisible par 3, A l'évidence, il a voulu nous intriguer.
Il s'agit là d'un curieux détour pour attirer notre attention sur le nombre 26 et sa trinité 3x26 d'autant que, SE vaut 26 qui s'écrit 222 en base 3 (lien avec notre cube un peu magique et aussi avec Nostradamus), J'ai par ailleurs dans ce blog, souligné le lien étroit et l'importance de ce nombre avec la notion de divinité, soit par une approche duale, soit trinitaire qui à l'évidence ne sont pas antagonistes mais se réconcilient en 78 : soit le 13 qui est un, vient 26 qui est deux et ensuite 78 qui est trois.
SergioH le 31 octobre 13, révisé le 3 novembre 13
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