Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
N-I-GM et C FILS variés
23 février 2014

77- François Buget Compilation Pdf

 

 

                                   utilisez "M'abonner" (gratuit et sans FIL à la patte)flech 

huit

 

« ... comme il ne reste plus d'autres voies que l'étude sérieuse des faits, le temps doit venir où elle remplacera les contes des adversaires et les vaines explications des commentateurs. »

François Buget, fin et conclusion de ses contributions au

Bulletin du Bibliophile années 1860,1861,1862 et 1863,                 voici le PDF global  promis :

Francois_Buget_biblio_1860_1861_1862_1863  (actualisé  le  19 mars 14 )

Au cas où vous souhaiteriez consulter une année précise, voici :

Francois_Buget_biblio1860  

Francois_Buget_biblio1861  

Francois_Buget_biblio1862

Francois_Buget_biblio1863
 

( note du 15.4 : il reste 2/3 de l'article 1863 à véfier)

- Un "Pré am Bulles" :

J'ai entrepris de faire la reconnaissance  de caractère (OCR) des textes de François Buget suite à la contribution de Patrice Guinard, (CN 68, site Nostradamica, C.U.R.A.) concernant l'étonnement du dit auteur sur le texte de traduction par Nostradamus, traduction de la paraphrase de Galen :"sus l'exortation de menodote, aux estudes des bonnes arts", A Lyon, Antoine du Rosne, 1567 et 1568). J'ai cru bon  d'abord de prendre connaissance de ces  commentaires de François Buget sur cet ouvrage et par la suite, étant intrigué, des autres contributions de F. Buget sur Nostradamus dans le Bulletin du Bibliophile et du Bibliothécaire (de 1860 à 1863), j'ai finalement  jugé utile cette reconnaissance de caractère, permettant de le citer selon le besoin, sans avoir à "piller" les PDF de Google inc,  par d'inombrables extractions d'image.

J'ai été agréablement étonné de la pertinence de certains de ses commentaires, de l'évasiveté  suggestive de certains autres et au final, d'allusions lettrées très discrètes.  qui m'ont mis sur le qui vive et amené à identifier un dispositif de "repères sacrés" (ou selon l'expression de Nicolas Vinel, "de repères soteriologiques") liés à une tradition pluri millénaire  (multiples de 13, associations de lettres opposées,  allusions à la Kabbale et au judaïsme etc.,).

Il semblait pourtant, de prime abord, que Francois Buget  n'ait pu poursuivre son analyse pour une raison inconnue alors que soudainement, selon ses propos, après trois ans d'inactivité (donc avant 1860) dus au découragement occasionné par un dédale d'apparents "galimatias" nostradamien, jusqu'à ce qu' il puisse se frayer un chemin vers la franche raison et reprenne espoir  grâce à  des découvertes  qui l'entousiasmèrent. C'était comme si entendant une conversation étrangère incompréhensible, il comprenait soudain des mots  donnant du sens au message.  On s'attendait, bien entendu, après une telle envolée, qu'il nous fasse partager les concordances trouvées et même qu'il aille plus loin.Je le cite :

« je reconnus ensuite que ce livre contenoit réellement le secret de l'auteur, et complétoit les preuves qu'on en trouve dans tous ses écrits, si l'on est enfin sur la voie. » François Buget, BULLETIN DU BIBLIOPHILE -année 1861- p. 395.

Mais non, il n'alla plus loin : il lui sembla suffisant d'avoir alerté l'opinion de ses contemporains à ce propos. Compte tenu que je savais qu'en la matière, il ne s'agissait nullement de fanfaronnades,  qu'il avait un  motif d'entousiasme bien réel et que le dispositif observé consistait en un message codé, balisé par  des repères  sacrés curieusement  similaires à ceux quil nous glisse. J'ai donc été très surpris  de découvrir qu'il considérait en fait, en avoir terminé  avec ses publications, avec son dernier article sur le Bulletin du Bibliophile en 1863, sans envisager une quelconque suite.

S'il connaissait le message, avait-on fait pression pour qu'il n'en dise pas plus ? A moins qu'il ne fut à nouveau bloqué, et qu'il n'ait pu décrypter ce message secret. Ces hypothèses sont envisageables mais compte tenu des indices qu'il a semé, elles sont peu probables.

 "La page 666"  montre bien qu'il y a eu au moins une autre personne dans la confidence ( de la rédaction du Bulletin ou de l'imprimerie, ou bien carrément, l'éditeur, Techener, qu'il remercie pour avoir facilité son acquisition de l'almanach de 1563, de Nostradamus ?). ON avait du penser que cela suffisait et du décider ensuite qu'en dire plus eut été  révéler des mystères qu'il fallait devoir garder encore secrets (cf la citation plus loin).

Quoiqu'il en soit nous sommes arrivés à un stade, où ce mystère s'éclaircira. Les connaissances s'accroissent inexorablement, et grignotent les parts d'ombres. L'être humain  désormais scrute le moindre repli de terrain  de notre planête et du haut de l'espace, guette l'activité humaine. Il n'existe plus d'île vraiment déserte où se réfugier. Plus de creux, de grottes où notre présence ne sera décelée.  L'informatique permet d'analyser les communications, les textes et induire des influences différentes, voir même par recoupement d'en trouver les origines. 

C'est ainsi que j'entends la citation que j'ai placé en début d'article. Elle n'est pas une prophétie mais un état des lieux : le temps est venu où l'on expliquera Nostradamus et ses incompréhensibles expressions,  grace à la compréhension de la loi que Nostradamus appele la "loi du Roi".

Après l'intervention littéraire   durant quatre ans de "François Buget" dans le Bulletin du Bibliophile,  L'auteur ne semblant pas aspirer à la notoriété et n'étant ni répertorié ni décrit par les éditeurs du bulletin, il devient ensuite très difficile de retrouver  d'éventuelles traces d'une éventuelle activité sous ce nom.

 


 


Ce qui nous amène à un véritable travail d'investigation et de déduction  pour comprendre ce qui a pu sous tendre  cette forme d'intervention narquoise, se présentant  comme un jour à la météorologie  très variable, alternant de brèves éclaircies avec des brouillards  déroutants, éclairés çà et là par quelques discrets fanaux nous laissant entendre que cet intervenant es  un initié "latent". On se demandera, tout d'abord, qui il est vraiment se,  doutant bien que même son patronyme  puisse être pseudonyme.


 


 - - Petits appercus (±) historiques  autour de FBuget-Vaillant :

François Buget était-il  un descendant ou un parent proche du général d'Empire Claude-Joseph Buget   ou bien existait-il sans lien de parenté, une personne ayant ce nom ? Ou encore, était-ce un anonyme,   une troisème personne écrivant sous ce nom d'emprunt ?  Ce serait beaucoup m'avancer en l'état des informations disponibles, en assénant des réponses mal argumentées à l'une  ou les autres de ces trois questions,

Comme à chaque fois que l'on veut obtenir des renseignements, ici en l'occurence sur une éventuelle descendance, il faut s'inscrire sur un site avec mot de passe, pub, etc., j'ai renoncé à poursuivre une recherche généalogique.

En tous les cas le nom du général viendrait du département de l'Ain  et  de Bourg-en-Bresse, certainement en rapport avec la contrée du Bugey où se trouve cette ville. Est-ce qu'une telle homophonie a suggéré ce nom à notre écrivain ? Etait-ce un jeu de mot : "Bugey François", le Bugey ayant appartenu à la Savoie, était devenu  français en 1601- ?

Cette dernière question n'est pas si anodine que cela  : cette région jouxtant la franche-comté, (region d'enfance de Nodier et de ses débuts littéraires mais aussi maçonniques à Besançon), dont la Bresse  faisait partie et trait d'union avec la Sav-oy / oie, la Suisse et l'Italie du nord. (elle fut une zone d'influence des carbonari ou charbonaristes , issus des sociétés de bucherons). Cette région est fortuitement indiquée par François Buget  :

« si nous devons en croire le passage suivant d'une lettre de Leboursier, publiée par M. Jules Baux parmi les pièces justificatives de son Histoire de la réunion à la France des provinces de Bresse, Bugey et Gex (Bourg en Bresse, 1852). » Référence (vérifiée) indiquée par François Buget Bulletin du Bibliophile, 1861, partie C, page 389.

Je dis fortuitement,  car "Buget" se sert ici d'une histoire de prédiction faite par Nostradamus pour le compte de Charles-Emmanuel, duc de Savoie, pour son futur enfant (Charles n'étant pas encore né) pour glisser dans l'histoire,  l'allusion   à la région qui hormis le lien avec Bugey/ Buget,  semble hors propos.

Est-ce un indice fourni par l'écrivain sur une éventuelle explication d'homophonie avec son vrai nom ou bien ce nom lui avait-il  été suggeré lors de ses possibles rencontres avec des participants du Cénacle (comme Lamartine ou peut-être Dumas) ? Le nom d'un ancien général de l'empereur Napoléon,   pouvait passer pour inoffensif  sous Napoléon III (qui aurait eu jadis, lui-même un lien avec...)  d'autant qu'il devint moins autoritaire à partir de 1859. Il s'ensuivra dix ans de répit avant la guerre de 1870 avec la Prusse.

Ce ne sont là que des conjectures basée sur une trame historique.. Ce peut très bien être des fausses pistes glissées par Buget qui se doutait bien qu'on enquêterait sur son identité et des clins d'oeil à ses amis au fait de la vérité.


Le Bulletin du Bibliophile publiait habituellement des avis de décès de ses contributeurs (il m'a semblé qu'il n' en était pas un des moindres puisqu'il a pu bénéficier de certaines complicités). Comme l'a remarqué Patrice Guinard, il n'y a pas eu d'avis cette fois-ci, ce qui semble exclure l'hypothèse du décès comme cause de l'arrêt des publications. 

Selon un article du même Bulletin,  publié en 1864 à la demande d'un admirateur de Nodier,  Alexandre Dumas père, porté par la célébrité, rencontra Charles Nodier  qu'il admirait, lors d'une rencontre chaleureuse.  Dumas fera d'ailleurs une description d'une soirée littéraire au "cénacle" à l'Arsenal. Il est a noter au regard de nombreux articles alimentant ce "Bulletin ..." qu'une partie des lecteurs de cette publication vouaient une admiration sans borne à Charles Nodier qui fut le  fondateur du Bulletin du Bibliophile et du Bibliothécaire (avec le libraire Techener) :   il a allimenté le bulletin de ses poésies et articles, pendant près de 9 ans (de 1834 à 1843, année précédent sa mort).

Ce rapprochement  d'affinité, (par autre bibliophile interposé) ne m'a pas trop surpris. Il a été question que C. Nodier  ait appartenu à une société secrète :  Il aurait été l'un des nautonniers du Prieuré de Sion  (ce fait n'est pas du tout certain, comme l'influence supposée de cette société, cf la liste cité dans la quelque peu controversée "énigme sacrée" ou en anglais : "The Holy Blood and the Holy Grail") ; quoiqu'il en soit, que cela fut  Dumas  ou Nodier  ou bien François Buget, notre "inconnu"  ont   usé  d'une  forme de symbolisme sacré caractéristique des méthodes de signalitique de sociétés initiatiques (du moins telles que j'ai pu les percevoir à travers les ages).

Sans dire que Nodier fut membre du "fameux" Prieuré de Sion, il s'interessa de très près aux sociétés secrètes militaires et publia "anonymement" à ce propos. Il a appartenu à la société des " Philadelphes"  d'obédience franc-maçonnique républicaine, comme d'ailleurs, en Franche-Comté et Jura, puis en Italie, l'étaient  les Carbonari (qui virèrent ensuite au nationalisme) C'est sans doute cet ouvrage  qui l'a fait être suspecté d'appartenir à ce "Prieuré" lequel ayant été historiquement relié (à tort ou à raison) aux templiers. Il a pu ainsi appartenir à une société perpétuant des traditions chevaleresques, symboliques  et "courtoises" tout à fait dans  l'esprit du romantisme qu'il instilla.

 Dumas prit malencontreusement position aux législatives  contre le futur Napoléon III, alors Louis-Napléon Bonaparte (ce qui dut plaire au légitimiste royaliste Nodier) puis en 1860, s'engagea financièrement et personnellement pour Garibaldi et son expédition dite des "Mille" en Sicile (bien que républicain, ce dernier  pour unifier la péninsule, composa avec  Victor-Emmanuel II  de la Royale Maison de Savoie - [cf le livre du même nom d'Alexandre Dumas]- pour le "propulser"  roi d'Italie (sans la ville de  Rome qui fut intégrée plus tard).),

Ce fut là un épisode glorieux de l'histoire de  l'italie ré-unifiée,  pages d'histoire où l'on retrouve l'influence des carbonari ( qui devint fer de lance du nationalisme en Italie). Dumas eut une appartenance très probable à ce mouvement qui joua  certainement dans les motivations de  son engagement aux côtés de Garibaldi : on le devine à certain de ses écrits qui laisse entendre  ses sympathies et peut-être son affiliation.   De là se noue sans doute une amitié franc-maçonnique  avec Nodier qui avant d'être un royaliste était surtout un défenseur des "nobles" causes, y compris républicaines si nécessaire.). 

Je n'apporterais pas d'éléments plus  précis  concernant le prolifique Alexandre Dumas mais dirais  qu'il faut être attentif à ses formulations, à ses citations (Nostradamus par exemple)  ou à ses non dits surtout dans ses romans les moins sensationnalistes au contraire des romans fantastiques, comme "le trou de l'enfer" ou bien "Joseph Balsamo" (inspiré de Cagliostro) où au contraire, on s'attendrait à de véritables révélations ésotériques dans les propos de ces romans qui pour franchement merveilleux,  magiques ou terrifiants qu'ils paraissent,  ne sonnent pas juste ; un peu comme certaines de ces prédictions astrologiques exagérées que dénonce "François Buget".

Nodier étant à la fin de sa vie,  très entouré, il y aurait  d'autres personnalités du 19è siècle, de même obédience,  à ajouter avec  ces deux écrivains  là, et  non des moindres, (par exemple  George Sand, Victor Hugo ou Alphonse de Lamartine,) susceptibles d'être cités dans une éventuelle liste des "amis", sans doute une bonne partie de ceux ayant fréquenté à l'Arsenal, le "cénacle", salon littéraire de Charles Nodier (voir les liens).

Il est donc fort  probable  qu'ils furent tous deux,  francs-maçons et/ou philadelphes (société liée  aux illuminés de Bavière), ou en lien ensuite avec les carbonari ou bien charbonaristes (liens  mimétiques avec la franc-maçonnerie et recoupement des zones d'influence) , (Dumas publia deux écrits mettant en scène  ces derniers, un livret :  Le Corricolo   et un long roman  Les Mohicans de Paris -liens wikipedia-).


 Certains  francs-maçons   usèrent d'une symbolique similaire : Je prend comme  exemple, Jean-Alexandre Vaillant, (de 2 ans le cadet de Dumas).

Cet érudit signait également : "Lantival" ;  comme anagramme de Vaillant, nom de plume, intéressant, avec plusieurs autres anagrammes possibles, j'en donne d'autres,  la première  qui me vient à l'esprit [valentil] mais aussi [latin (Romain) val] ou [val latin]   (Latin de valeur 54 ou 46 (avec i = 1)  et val, valant 33  ou 18  (avec v=5), soit donc 87,  79* ou 64 ),   *le V valant ici 20 mais le I valant le 1 romain.  On peut poursuivre dans l'idée et transformer  encore en utilisant la numération romaine  et écrire"latan LVI" ce qui vaut 102 (latan étant équivalant numériquement à latin s'il l'on compte le i comme 1).  L'analogie latin/ romain n'était  donc pas fortuite : le  nom de  rôme vient effectivement de romain, pour donner ensuite roumain, comme le devint J.A. Vaillant qui appelait cette nationalité de tous ses voeux : il sera exaucé. D'ailleurs JAV comme latin (avec i=1) donnent 46 en alphabet 3. Nous verrons plus loin pourquoi l'exploration de ces possibilités a son intérêt d'autant que  nous n'avons pas tout essayé. 

Cet écrivain, linguiste,  philologue, était identifié comme  étant  romantique et franc-maçon (il semblait que cela allait de pair à l'époque).  J.A. Vaillant publia  en 1857,  "les Rômes", représentant un exercice de haute voltige philologique truffé d'allusions symboliques, sur les liens liant les "rômes" avec l'Inde via les racines et les origines des mots, avec de fortes similitudes  ethymologiques et de sens,   avec des racines de langues en provenance d'Inde (courant indo-européen). Et mis à part François Buget, dont nous ne savons pour l'instant  peu de choses, il était donc  comme Buget, un contemporain des deux autres  et utilisait cette même symbolique (voir article ici).

Peut-être aussi avait-il lu, publié en 1830, " L'Histoire du roi de Bohême et de ses sept châteaux" de Charles Nodier où rien qu'en lisant le titre on prenait la mesure de l'histoire, ce qui nécessairement avait du l'inciter à en rencontrer l'auteur. Étant manifestement érudit, il était amateur de littérature, voir de livres rares, il avait pu se rendre à la bibliothèque de l'Arsenal -valeur 86- (bibliothèque privée puis d'état) gérée par Charles Nodier qui avait certainement du l'aiguiller, ne serait-ce que sur la Bohème ou même sur Nostradamus.

 

Buget, à ses dires, semblait préférer la Bibliothèque Mazarine (lettres en rouge aussi de valeur 86 : la comparaison est guidée par 1) de L'Arsenal =>LA= 13 : 2) Bibliothèque Mazarine => BM=13), bibliothèque Mazarine qu'il cite à plusieurs reprise pour y avoir trouvé des textes en rapport avec  Nostradamus. Il faut noter que certains des responsables de cette bibliothèque nationale étaient affiliés au Bulletin du Bibliophile. Cette référence est cependant décalée et reste étonnante, car elle est faite au moment il écrit des articles dans le Bulletin du Bibliophile, Bulletin qu'il sait avoir été fondé par Nodier et Techener, qu'il a remercié pour lui avoir permis d'acquérir l'almanach de 1563 (15+63=78, il en va de même pour 1860),Il cite cependant (accessoirement à mon goût), la bibliothèque de L'Arsenal pour deux documents peu fiables et indirects  surNostradamus, F. Buget -1863-Bulletin du Bibliophile- partie A - pp. 472-473 -il savait que la bibliothèque de l'Arsenal détenait des volumes rares et anciens (liés à nos sujets, Nodier avec l'aide de Techener,  y avait peut-être pourvu et  oeuvré pour compléter le fond)

Rajoutez Cénacle (salon littéraire de Nodier) à Bibliothèque  de L'Arsenal , le chiffrage passe à 91.(7x13). En 1860,  Char- les Nodier, à la publication du premier article de François Buget, est mort depuis 16 ans. Il est cependant encore bien vivant dans les esprits, surtout les esprits des lecteurs du Bulletin du Bibliophile. Soit F. Buget souhaitait peut-être que les « curieux incultes » aillent  voir ça  autre part, soit il pensait, que des esprits avisés, s'y intéresseraient. Mais cela se passait au 19è siècle ...

 

Mais revenons à  J.A. Vaillant (franco-roumain)  qui fut naturalisé  Roumain en 1864, or il avait été banni de Bucarest en  Valachie en 1830 et surtout exilé de la région en 1840 (à la demande des russes)  la Valachie était une principauté  de région " roumaine" qui ne fit  réellement partie de la nouvelle Roumanie qu'en 1878.

De 1841 à 1862, il fut  parisien  (ou considéré comme tel, peut-être le fut-il même avant),  ce qui laissait entendre qu'il ne retouna en 1863 (provisoirement)  en "Roumanie" que 22 ans après son exil (Cette Roumanie  commençait déjà à se dessiner en 1859). Il  y demeura ensuite  de façon permanente, dès 1864 soit l'année où il fut naturalisé roumain  et  juste après la fin des publications de F. Buget.

Dire qu'il ne retourna pas en Moldavie ou en Valachie, durant 22 ans serait beaucoup s'avancer, étant donné, l'intense activité pro-roumaine qu'il déployait alors : Il ne cessa de militer pour la cause roumaine en France et plaida  pour  l'intervention  franco-anglaise-turque et royaume de Sardaigne contre la russie prétendant annexer la Valachie et la Moldavie (guerre de Crimée) qui prit fin en 1856. Il faut bien admettre que comme Nodier et Dumas, Vaillant était une sorte "d'agitateur" soutenu par l'idéal franc-maçon.

[Si pour une part, ils aspiraient peu ou prou comme Nodier,  par certains aspects, à une forme de royauté  éclairée (monarchie constitutionnelle) c'était là une conception idéale purement symbolique qui ne se concrétisait pas vraiment dans la constance de  ses positions ni par ses liens occultes (ce n'était pas en tous les cas un "ultra"). J'ai dans l'un des articles du blog émis l'hypothèse que les grilles du Roy (ou le mot clé  Roy apparaît vraiment) que l'on obtient par manipulation de la croix des huit béatitudes puissent être un objet de propagande de ceux qui l'utilisent pour accréditer la légitimité d'une royauté (dite de sang divin). J'ai montré aussi que l'ordenancement alphabétique  de départ pouvait fort bien bousculer l'apparition de ces mots clés (c'est une question de combinatoire, cela relève du tour de passe-passe.).]

Cherchant désespérément des appuis pour soutenir la cause roumaine, outre ses recherches littéraires et linguistiques qui le prédestinait à une telle rencontre, il est donc  fort  possible qu'il eut connu Nodier à Paris,   avant son décès en 1844, peut-être même avant  (dès 1830, Vaillant était banni de Valachie), 

Ils étaient franc-maçons tous les deux. ils eurent de surcroît,   un  ami romantique en commun, Lamartine (il est difficile de dire si Vaillant  le connut avant 1844 mais en  1846, ils se connaissaient déjà bien, cela est certain).

A la fin  de la guerre en 1856, la situation devint plus propice pour le retour de  J.A. Vaillant en Valachie, en effet en 1859, Valachie et Moldavie s'unissent en préfigurant la nouvelle Roumanie qui ne fut pourtant reconnue que  19 ans plus tard en 1878.

Il aurait eu 56 ans en 1860 à la date  des premiers article de François Buget. S'il ne fut pas  l'auteur des articles de Buget, il me semble, étant donné la coincidence de dates et le niveau d'érudition  des "deux" écrivains, qu'à défaut d'être la même personne, ils devaient nécessairement se connaitre, voir même collaborer ensemble (peut-être au niveau d'une loge ou d'une "vente") J.A. Vaillant (lien wikipedia anglais -plus complet-) décédera le 21 mars 1886, à Paris, à  l'âge de 82 ans soit 22 ans après sa naturalisation.

Si je détaille, du mieux que je peux (ses biographies sont à l'évidence, incomplètes),  sa présence en France, c'est qu'il semble que cela concorde avec les dates des articles de François Buget.

Qu'un authentique "François Buget" fut alors décédé, ou bien  parti vers d'autres contrées, on ne sait. il  sembla avoir arrêté de publier dans le Bulletin du Bibliophile dès  1864.

Je n'ai rien trouvé de publié sous cette signature, dans les éditions suivantes et les moteurs de recherche ne trouvent aucun lien de publication sous ce nom que je croyais répandu.

- - - Des Indices :

Autre coïncidence de dates, il se passe 3 ans entre la publication des Romes (1857) et 1860, la publication des premiers articles de Buget, lequel affirma avoir perdu trois ans de sa vie en butant sur les difficultés du texte de Nostradamus sur la traduction de la paraphrase de Galen :"sus l'exortation de menodote, aux estudes des bonnes arts". Je le cite à nouveau :

 « Mon désappointement fut tel, que je passai trois ans sans continuer mes recherches. » F. Buget, ibid, (1861 ; p. 395).

C'est peut-être fortuit, mais [FR+ BU] de FRançois BUget vaut 46 tout comme [J.A.V] Jean-Alexandre Vaillant ou bien |SEPH] de SEPHora, MILAN et comme natal/latan et  surtout latin (avec un i=1) tous  de valeur 46  et 52 avec VI ou Va (sans oublier un L : 64 opposé de 46).


J'en étais là de mes spéculations sur l'identitée de François Buget, me disant bien qu'il devait exister quelque indice le rapprochant de Jean Alexandre Vaillant. Aussi ai-je entrepris la re-lecture de ses écrits en pensant qu'un linguiste de la trempe de Vaillant avait nécessairement "contaminé" Buget, s'il ne se trahissait pas en étant "Buget" lui-même.

Cet indice existe, ce n'est pas une preuve absolue que Vaillant  fut "Buget", mais la probabilité qu'ils se connussent alors, devient élevée  ;  commentant une prédiction de Chavigny s'inspirant de Nostradamus, Buget en cite une autre quasi similaire et qu'il commente en paraphrasant  (j'entend par là, que ce propos vient bien de F. Buget  et non des citations) :

« Ce roi sortira de Bohème, et son nom commencera par un E. Tout cela convient parfaitement à Henri IV, car les habitants du Bourbonnois sont issus des Boïens, et l'H ne compte pas, ce n'est qu'un signe d'aspiration. » François Buget. Bulletin du Bibliophile, année 1860, page 1705

Nous voilà par ailleurs,  en plein domaine de prédilection de J.A. Vaillant : les bohémiens, ou vrais gitans, ou Rômes et la linguistique ! Je cite en comparaison :

« En 1467, ils sont établis dans le pays de Fontenoys, sur les confins de Bourgogne, du Lyonnais et de la Bresse. On les y connaît sous le nom de Boesmiens , et ce nom se donne encore aujourd’hui dans la Bourgogne à tout enfant malin , rusé et espiègle ». J.A. Vaillant, les Rômes, Page 215 de l'édition 1857 (numérisée par google)

 

Cet indice, de prime abord, trahit que Buget a du (au minimum) "côtoyer"  ou étudier  sérieusement J.A. Vaillant qui venait de publier "les Rômes" 3 ans auparavant. Nous pouvons observer dans le texte de Buget, une apparente omission de lettres ramenant "Boesmiens" à "BoÏens"  (comme boïard).  Il faut noter que les lettres supprimées esm valent pour es, 26 et pour le m, 11 qui se relie au B (soit 13) et donc en tout 39. Cette orthographe de Boïens m'avait surpris. Nous verrons que les rapprochements  avec les écrits de Vaillant ne s'arrêtent pas là.

Or ce temps de latence, ( soustrayez tout de même, en plus,  un temps pour la conception et la publication, décalant ces dates) est le même indiqué par F. Buget (voir citation plus haut). Si F. Buget connaissait si bien J.A. Vaillant, il eut été alors courtois et amical de le citer, d'un point de vue déontologique, même s'ils avaient été en froid (à cause d'un éventuel départ ?), puisqu'il s'agissait manifestement du dernier sujet de livre de Vaillant auquel il était fait référence. Non seulement, je ne trouve plus ensuite de référence à Buget dans le bulletin du bibliophile mais je n'en trouve pas non plus  sur Vaillant, et surtout pas à l'époque où il fut enterré à Paris (Enterrement pourtant  honoré  par la diplomatie Roumaine). Je le rapelle, question investigations, je suis un amateur, peu habitué à ce genre de recherches, j'ai du nécessairement  passer à côté d'informations sur  ce sujet à moins qu'elles n'aient été occultées.

Par contre, si Buget était Vaillant  (1ère lettre des deux noms :  B+V = 22 mais 2è lettre U+A également) ), cela  pourrait être  là, une sorte de jeu d'allusions littéraires car  d'autres (parmi les membres du Bulletin du Bibliophile)  étaient nécessairement au courant d'un lien éventuel unissant les deux noms d'écrivain.

Remarquez aussi, cette façon presque anodine, que Buget a de nous dire que la lettre  H ne compte pas : Bien sûr qu'elle compte ! Une manière comme une autre de faire réagir ceux qui ont compris que dans l'alphabet templier ces deux lettres avaient échangé leur place et que l'addition  de leurs rangs donnait 13. Ces deux lettres marquent d'ailleurs d'ailleurs le tout début des Prophéties de Nostradamus (version mai 1555, Macé Bonhomme, Lyon): ce fameux H qui ne compte pas est discrètement inséré dans le décor du bandeau chapeautant les deux premiers quatrains de HUIT vers  initié par la lettrine E ( qui vaut précisément 8 en alphabet 3).

 J'ai trouvé ce "Bourbonnois", c'est une région existante  (en Champagne donc plus au nord que la région citée par Vaillant). Une contrée où la tradition de présence bohémienne ne semblait pas aussi établie que cela, surtout concernant d'éventuels Boïens., Ce n'était certainement pas la Navarre natale de Henri IV (né à Pau). La coexistence de "Bourbon" et Henri de Bourbon soit "Henri IV" dans la même phrase était  judicieuse mais la remarque inopinée sur le H(-5- en alphabet 3) du prenom semblait  incongrue,  bien peu instructive, à moins d'intention cachée. 

J'ai alors penser rajouter 5 à la lettre B presque centrale de Bourbonnois, ce qui nous a donné Bourgonnois, le N nous permettant des "fantaisies" pourquoi ne pas  écrire alors Bougognois ? Ce qui nous rapprocherait sémantiquement, géographiquement en France, de la phrase de Vaillant dans les Rômes (voir plus haut) qui par le jeu des majuscules :  FBLBB nous indique une valeur 26 et « enfant malin , rusé et espiègle » vaut 52.

Par ailleurs, en signalant cette modification Buget attire l'attention sur un jeu de gematria (par le terme "aspiration" : Henri IV => AE(9)-nri IV(4) -nri valant 39, l'ensemble vaut 52 ; cette correspondance A->H n'était pas nouvelle. On la retrouve dans mon analyse de "Et in arcadia ego" ("quel report ?"). Buget (comme d'autres) avait remarqué que les noms de haut rang, comme comme ceux des rois, par exemple, étaient minutieusement choisis. L'astuce de numération, Henri IV,  l'avait manifestement intrigué car le IV venait chambouler la gematria déjà remarquable, 52 (4x13), du prenom Henri. La remarque rétablissait cette valeur (soit deux fois la valeur de FBLBB). (il y a d'autres gematria intéressantes dans la citation de Buget ...)

Ce H est une référence que j'entends aussi par cette curieuse citation de la traduction latin-français par Nostradamus d'un texte (insippide à mon goût mais sans doute codé) du 15é siècle concernant un banquet. Je ne donne que la fin :

 « il y avoit un silence tel que nul onques de la secte Pythagorique n'y observa jamais. Dieu soit avec toy, de Milan ce VI de may M. CCCC. LXXXVIII. Michaël Nostradamus Sextrophæanus faciebat Salone litoreæ, 1552. » Nostradamus cité par F. Buget (Bulletin du Bibliophile 1861- partie 1- page 79. (M-VI-m-M =39 et Milan + VI =52)

Vous connaissez peut-être, si vous avez parcouru ce blog,  le lien que je fais entre l'aphabet 3 (issu des templiers et de la croix des 8 béatitudes) avec les pythagoriciens et ce H (5),  l'hypothenuse qui,  avec le L (long12), symbolise l'angle droit  d'un triangle 3 (Couché) par 4 (Debout). (C²+D²=H²=J et  CxD= L)

Malgré cela j'ai continué les recherches pour essayer de trouver de quelle façon Jean-Alexandre Vaillant aurait pu nous signaler qu'il était l'auteur de ces articles (si il en était l'auteur ...). Là encore la référence n'est pas très franche, mais je vais m'en expliquer :

« Voilà mon affaire.Latin vient de Latium, qui vient de lateo, » . .. [vient de λħθω, (?)*]... « qui vient de la caverne de Loth. » Francois Buget Bulletin du Bibliophile, 1861, partie B, page 254. [* je ne suis pas certain de la deuxième lettre ħ du mot grec.]

Jusqu'à présent "François Buget" nous avait reproduit  de longs extraits en latin sans juger utile de nous les traduire comme si ce serait faire outrage à notre éducation que d'en donner le sens.

Voilà que brusquement,  il juge utile, de nous préciser l’étymologie du mot latin en précisant un "Voilà mon affaire..." qui l'implique personnellement.

Il insiste en répétant le L (en tout 5 à partir de "Latin...", voir 6 avec λ), mais aussi en répétant 4 fois LA (valeur 52)-  Un tel exposé de gematria (sidouri) ne nous étonnerait pas venant de la part de Jean-Alexandre Vaillant ...

Bien sûr, tout cela pris hors contexte peut sembler étrange, il fallait bien nous ramener dans le sujet,  il nous justifie cette analyse décalée dans la phrase suivante,  par un abrupte et peu convaincant  :

 

*« Donc en latin veut dire ici latenter, en secret; car il ne faut pas ébruiter à Genève nos plans de guerre contre la France. »

 

*[ Note du 9 mars14, concernant la citation suivante. Voici une petite subtilité  que je n'ai perçu qu'après coup. La citation  comportait 5 mots initiés par un L  (12) le tout valant 60, je m'attendais à un S ou son équivalent chiffré,18 quelque part dans la phrase avant de réaliser que celui ci était venu  après (secret) dans cette seconde phrase. Pour preuve de l'intention, il répète encore deux fois le LA (13) dans la phrase suivante, ce qui sur les deux phrases porte le nombre à 6 (78). Pour nous confirmer le mécanisme, il nous parle (brusquement) de guerre de Genève contre la France. Il faut comprendre alors qu'il nous attire l'attention  sur  l’opposition  <>13, d'un G (7) à un F (6).]

  

Citation que je tenais à mettre en parallèle avec celle d'avant la note de dessus (*) :« le sage, Salomon le dit, cache ce qu’il sait ; et la sagesse (sigæ) latine est l’art et le talent de couvrir pour se faire un mérite de découvrir. » J.A. Vaillant, les Rômes, Page 15- édition 1857 (numérisée par Google) Observez le contre pied qu'effectue ici J.A. Vaillant : sigae n'apporte presque rien directement d'un point de vue gématria -sig=26- (si i=1) par contre, sage Salomon ... cache =39 ; sagesse=78 et l'art (et le) talent de couvrir=39... soit en tout 156. (On peut remarquer d'autres chiffrages comme 4x'sa' +ca+ m (mérite) ; ainsi que la réplique du dispositif SSC(sage Salomon cache) par CSS(ce sagesse sigæ...)

 

Remarquez, toutefois, au cas nous ne l'aurions pas vu, que nous avons à nouveau  l’enchaînement, "latin veut direlatenter"  LATINVDLA (le D n'est pas certain).

Buget  justifierait ainsi sa brusque explication des subtilités des formulations de Bèze, (ou bien de Calvin), qu'il soupçonne d'être derrière le Monstre d'abus, dans les attaques contre Nostradamus, voir même d'intentions plus belliqueuse contre la France qu'ils doivent cacher dans leur propre bastion. L'explication  qui suit en deuxième partie  de phrase ne semble donc pas très crédible (voir note*) : L'animosité virulente des calvinistes envers Henri II, le pape, les catholiques en général et, Nostradamus en particulier, n'était pas un secret d'état !

 

La justification deviendrait plus compréhensible, si on tenait compte du fait qu'il devait masquer  la cause  de son analyse  étymologique inattendue  car elle pouvait  paraître (trop) étrange au lecteur (qui eut alors cherché plus loin) et il fallait    ainsi justifier   pour    infirmer les soupçons dune improbable  astuce latente puisqu'on comprend bien qu'il attire l'attention d'une façon  qu'il veut  garder discrète par une forme de diversion, sur le sens secret du mot  latin,  pour glisser ainsi une sorte d’énigme, sans doute une anagramme liée au mot latin.

 Malgré les antagonismes religieux, on sent une forme de respect entre ces différents hommes de lettres souligné par la repartie de Ronsard (remis en vogue  au 19è siècle, par Nodier notamment) défendant Nostradamus des attaques de Bèze, citée par "Buget"(page 246 BULLETIN DU BIBLIOPHILE partie B-Année -1861), mais aussi par l'analyse des écrits du Monstre d'abus,  une analyse  méticuleuse de "Buget", linguistique et philologique,  pour prouver avec Brio, que c'est bien Bèze, le Bras droit à Calvin et son pamphlétaire doublement émérite  qui se cache derrière le Monstre d'abus car il est difficile à "Buget" de masquer son domaine d'expertise en démontant le mécanisme d'horlogerie de Bèze. "Buget" se sort  de ce "débordement" de savoir évident par une pirouette qui loin d’ôter le doute, confirme ses connaissances  et l'attention qu'il porte à la valeur des lettres :

 

« Si je n’ai pas deviné, lecteur, faites-le vous-même : je suis au bout de mon latin. Si Marinus Aïovems Nucensis ne dit pas, de neuf manières, Bèze, je jette ma langue aux chiens. » Francois Buget Bulletin du Bibliophile, 1861, partie B, page 259.

 

Bien sûr une formulation aussi énigmatique  ne pouvait que demander des éclaircissements, qui ne viendront pas. On en conclut que l'auteur nous pose à nouveau une "colle" et semble douter qu'on en puisse en venir à bout. C'est habilement tourné : Il ne dit pas que vous n'y arriveriez pas, mais plutôt qu'il baisse les bras devant une grande  difficulté  et qu'il vous laisse essayer.  (Si ce n'est pas un défit...). Nous ne pouvons que constater, « latin » est à nouveau cité.

 

Marinus Aïovems Nucensis : Ne nous laissons pas aveugler par l'usage du latin, ici c'est  bien l'acronyme M.A.N. (ou « main » est glissé) qui compte que l'on retrouve dans  manière (qui vient effectivement de main) veut bien dire  homme en anglais, je  prendrais  donc cette phrase  pour "si on ne dit pas (N?)  de neuf manières ..." 

 

La numération avec des N ou multiples équivalents est évidente, par exemple , je trouve :

  [Bout De LATINvaut 52 ;[MArinus Aïovems Nucensis Ne]  vaut 39    ;  [ D9 (neuf) MAN1ère] 39  [BèzeJe Jette,]52 

Mais on peut remarquer aussi  [MALAngue Aux CHienS de valeur 52}( vous observerez que  l'ensemble repéré par mes soins vaut en tout 3x78 ou plutôt 9x26, et je n'ai pas tout compté comme le J-A du début, comme je n'ai pas cru bon de compter certains N inclus dans des mots, )

 

Une fois de plus, cette déclaration tombe de manière très abrupte. A toi, lecteur de t'en débrouiller et de comprendre ce dont il est question. Rien qu'en décortiquant cette phrase, on observe le jeu. C'est une énigme, on a progressé mais je ne la considère pas comme résolue,  le 9x26 ne me semblant pas  correspondre : si j'ai bien compris il faut trouver 13 et non 26,   de 9 manières ("différentes" n'est pas précisé ...).

 

Indépendamment du décompte que l'on peut arranger à sa guise, "De neuf manières" est amusant, car l'initiale de Neuf  vaut 13 mais 9 associé à la 4è lettre de l'alphabet valait, quoiqu'il en soit 13,  c'était manifestement un clin d’œil,  aux prétendus pléonasmes de Nostradamus ("double rebras"),  "prétendus", puisqu'en l’occurrence, l'expression, démontait un mécanisme. Mécanisme qu'on retrouve dans cet extrait de  la citation de Nostradamus donnée plus haut et que l'astrologue avait bien du observer : "de Milan ce VI de may M... " "VI de may" opère de la même façon : may d'initiale m de valeur 11, mais aussi par l'association comme 5è mois à VI vaut également 11. Un Onze répété 3 fois valeur 33, ou deux fois "de m" 23x2 : valeur 46 soit en tout 79 (comme Lantival).

Par une digression insidieusement introduite, François Buget nous emmène, ensuite sur une autre piste que celle du latin en évoquant l'hypothèse "Rabelais"  ou "Alc-ofry-bas" qui débute par une note de bas page 383 :

 

« 2) Divers passages de Rabelais me persuadent que cette société avoit pour emblème la rose. La rose est le symbole du silence et de la discrétion : d'où l'expression Dire sous la rose, sous le secret. »Buget Bulletin du Bibliophile, 1861, partie C, page 383. [ DIre Sous LA Rose, Sous Le SEcret = 13+18+13+17+18+12+26 =117]

 

Notez aussi  que cette page au nombre symétrique (comme 666), 383 est utilisée pour insérer en bas de page,   une note (2)  peu anodine. Le 2 ajouté à ce 383 nous conduit à la page 385 et à ce curieux Alc-ofry-bas :

 

« Je pourrais changer ces paradoxes en vérités démontrées; mais l'analyse détaillée du chef-d'œuvre d'Alc-ofry-bas m’entraînerait beaucoup trop loin. Je citerai seulement quelques passages qui m'ont conduit à l'examiner sous un nouveau point de vue, et à découvrir que l'auteur a, sur les points fondamentaux, les mêmes idées que Nostradamus, et ne pouvoit, en conséquence, se ranger parmi ses ennemis. »  Buget Bulletin du Bibliophile, 1861, partie C, page 385. * sic (alcofribas : anagramme approximatif de Fc. Rabolais)

 Tout de suite, relevons le "m’entraînerait beaucoup trop loin". Est-ce un "beaucoup trop loin" similaire qui l'a empêché de nous relater les bizarreries expliquées de la traduction de Galien ? En tous les cas, il associe Rabelais et Nostradamus dans  un même groupement  amis voir même fraternité qui explique la petite note de bas de page précédente. 

Là, et à son époque,  il faudrait pouvoir démêler, qui est qui, qui fait quoi,  entre (autres) les francs-maçons, les carbonari, les "Illuminés De Bavière", Jésuites, Athées, sans parler de Ces Kabbalistes, ou indiquons  quelques services carrément secrets   (ai-je oublié quelqu'un ?) et les rose-croix (roza-croix 56-65 =121). Cette société de rose-croix semblait toujours occulte  et activeau XIXè siècle 

puisque sous la rose, sub rosa(91), il persiste à associer à rose le secret  : rose  secret =>(17+14+18+8)+(18+8+3+17+8+19)=130 (57+73) ou   secrets en rose (169).  

François Buget, semble très bien apprécier Rabelais (il parle de chef-d’œuvre), que leurs prénoms soient identiques n'est pas un hasard. On ne sent pas chez cet écrivain un orgueil futile, au point d'admirer fortement un écrivain, uniquement  par ce qu'il a le même prénom que lui , par contre, on pourrait penser que l'appréciant, à l'inverse, il l'eut adopté,  donc ce serait  une piste pour expliquer  une partie du nom d'un pseudonyme supposé, et cela marquerait  peut-être aussi une partie d'une double nationalité.

Observez aussi qu'en décomposant ainsi  RAB-EL-AIS cela vaut 20+20+20 ou l'équivalent des 3 V que l'on relève à de multiples endroits (par exemple Cesar : "Veni Vidi Vici") outre que ce 20 désigne en alphabet 3, le V et indirectement le cinq romain, il peut faire allusion par sa forme au nvn (noun) la quatorzième lettre de l'alphabet hébreu, mais pas seulement, si l'on remarque que aleph peut de même manière correspondre graphiquement au N (il y a d'autres raisons) et valoir Aleph=13, alors la valeur numérique  de nvn peut être  26 (ou un autre  multiple de 13, lisez 56-Points de vue ).  L'université de Tours et son excellent site des Bibliothèques Virtuelles Humanistes vous offre en lecture de nombreuses oeuvres numérisées dont voici le lien vers la premère des pages concernant Rabelais.

Nous aurions donc, à ce stade de l'analyse de nos lectures, si nous acceptons la région comme autre source, l'explication complète de "François Buget", qui serait probablement  un nom de plume.

Mais revenons à l'anagramme "Alc-ofry-bas" dont l'orthographe et  la décomposition  m'ont laissé sceptique :

J'essaye une autre disposition : A.l 13  -  c.o 21   -     f.r.y 46    -      b.a 3  -  s  18 = 101

ou encore une autre :                   A.l 13  -  c.o 21  -  f.r 23.y23  -      b.a 3  -  s 18 = 101

 

On s'aperçoit que le changement < i-y > n'a rien apporté  de très intéressant à la numération, à moins que ...

...à moins que Francois Buget nous signale  tout d'abord le FRY=46 (2x23 ; comme JAV) mais également que ce y  poserait problème car avec un  I=1 nous arriverions à 79, (101-23(y)=78  +1(i) =79) soit 1 d'excédent pour un multiple de 13 (78) un peu comme dans la gematria (sidouri) de Vaillant. Faut il donc supprimer ce Y comme il faudrait supprimer un des"un" de Lantival ( soit un i, soit un a), ce qui pourrait donner latinvl (latinul en magyar (hongrois) veut dire latin) ? Quel est l'intérêt  de ces « bidouillages »?

Il se trouve que je cherche à résoudre l'énigme "bout de mon latin" et ses 9  manières.

 

[Procédons autrement  car je n'aime pas enlever de lettre ou les changer sans une certaine logique (comme a=i=1).Enlevons temporairement un 12(L) à 79, il restera 67  soit latinva = 12+1+19+1+13 +20+1  (je n'ai pour l'instant utlisé qu'un chiffre romain : I=1) c'est là où je joue mon va-tout : L  que je comptais comme 12, vaut aussi 50 en chiffre romain, dans cet état d'esprit, je peux le remettre à la fin.  Cette fois ci latInva-L vaut 67+50 = 117 ] 

Ce qui nous amène à l'autre numération  possible : A.l 51  -  c.o 21  -  f.r 23.i 1 -      b.a 3  -  s 18  = 117 également pour « Alc-ofry-bas » qui me semble avec la concordance de la numération « DIre Sous LA Rose, Sous Le SEcret » = 13+18+13+17+18+12+26 =117être une indication tout à fait opportune pour nous guider dans notre résolution d'énigme. (vous verrez dans un article ultérieur l'intéret de 3x39)

 

Reprenons nos indices :

Latin      vient     de       Latium

Latin      vient     de       lateo

Latin      veut      dire ici latenter

[Dans la recherche d'une solution, je suis certain qu'il y a les lettres  du mot LATIN avec un A et un L en plus,  et peut-être  aussiV et D ou même T (mais cela ferait 10 lettres). Je n'arrive pourtant  pas à placer le D, la présence de DI en 3ème indice  semble indiquer une réserve sur ce D. Avec latin + D  (46+4, cela me donne 50) auquel se rajoute LA et V ; si j'utilise l'astuce d'un L=50, mes valeurs seront décalées soit en dessous 106, soit en deçà 121, du 117 visé, Donc je n'utiliserais pas ce D. Si j'alloue 20 pour V, par contre nous l'avons vu, LATINVLA  ou LATINVAL ou bien encore VALLATIN valent aussi 117 pour peu qu'on compte 1 pour i, et 50 pour le 2è  L.  Mais notre mot n'a que 8 lettres : Je cherchais en fait un mot à neuf lettres,(9 manières) mais en réalité je me compliquais la tâche car la solution 9x13 était suffisante pour satisfaire l'énigme, le 9 étant présent dans la factorisation du nombre final !]

Bien sûr, je chercherais encore, si je n'avais pas eu des soupçons sur une confusion d'identité Buget / Vaillant ( plusieurs indices, exposés dans les deux derniers articles le laissent penser). J'essaie d'autre part d'apporter une réponse rigoureuse tenant compte de tous les éléments fournis par Buget.]

 

La première explication fonctionnait (les décomptes de multiples de 13 dans la citation) mais j'ai arrangé ce décompte pour qu'il colle au résultat espéré (9 fois quelque chose), ce qui n'est pas rigoureux.

 

La deuxième solution abordée précédemment LATINVLA  ou LATINVAL ou bien encore VALLATIN, conviendrait parfaitement car "bout de nom latin"  c'est une anagramme de "bout de mon latin" et elle ne convient qu'avec toutes les  lettres de Vaillant (au hasard ...), soit huit lettres.

Si nous prélevons LATIN de valeur 46 parmi elles, il reste VAL qui ne sont pas utilisées. VA vaut 21 (on renonce à la valeur 5 du V)

et le dernier L, 50. On obtient donc 46+21+50 soit  le nombre   117=9x13 !

Nous  avons donc retrouvé  l'anagramme (donné presque au débutde l'article)  LATINVAL et  avons trouvé une astuce de numération donnant une valeur  égale à 117=9x13. Je pense avoir fait ainsi (quasiment) la preuve que François Buget pouvait être Jean-Alexandre Vaillant, puisqu'en résolvant une énigme de Buget, je trouve une anagramme de Vaillant, la solution  proposée correspondant    à l'énoncé de l'énigme.

 

En guise de bonus, 

 une petite astuce ; dans l'alphabet 3 : M (11) est suivi de L(12) mais si nous comptions L(50), la différence deviendrait 39. Cette astuce est utilisée par Nostradamus dans la traduction de Galen (« Sus l'exhortation de menodote etc. ») par un doublement de ces valeurs, du au distique (100-22=78). observez  aussi  que  dans J.A. Vaillant, J+A vaut 26 et VT 39 .

 Je serais curieux de retrouver l'origine de ce nom ... (avis aux amateurs)

 




---- Guise de bilan : une conclusion banale ...

Bien entendu, cela ne reste  malgré tout que de très fortes présomptions, on ne peut pas être totalement certain  de la confusion d'identité des deux personnes, Buget ou Vaillant. Un flou est intentionnellement maintenu. Je pense magré tout que l'écrivain a laissé des indices certains  au lecteur. Cette énigme est typique de cette numérologie (gematria sidouri) utilisée par Nostradamus. Vous conviendrez je l'espère  qu'elle était digne de figurer dans un blog consacré à ce genre de casse-têtes.

Il reste à l'instar d'une enquête policière à trouver le mobile, les motivations d'un tel jeu de cache-cache historique. J'avoue manquer d'éléments pour le déterminer. Je dirais que comme pour Nostradamus, il ne faut pas raisonner en terme d'individu mais d'organisation ayant une stratégie.

Les positions de Vaillant furent controversées (voir lien anglais) ; nécessairement, ses prises de position  passionnées et nationalistes, l'entrainèrent dans certains partis pris sur ses analyses  de l'histoire des peuples roumains ou aroumains, ce qui n'a rien d'étonnant, cette région des Balkans ayant été historiquement sujette a de multiples bouleversements politiques, il est difficile de dénouer le jeu des diverses influences ayant abouti à la création de la Roumanie.

Laissons la part à la contradiction et mesurons ce qui nous manque aussi pour nier ces affirmations :

  Il faudrait pour infirmer cette déduction,  continuer à trouver d'autres indices, comme chercher une  piste pour un personnage réel dénommé François Buget correspondant, aux bons lieux,  aux bonnes dates, à la bonne formation, qui viendrait contredire l'hypothèse du pseudonyme, ou bien avoir une histoire plus précise de la vie de J.A. Vaillant, permettant de déceler des contradictions. L'un des autres recoupements possibles serait de vérifier qui possédait la trentaine d'ouvrages ou de "pièces" différentes de Nostradamus que "François Buget" prétend avoir acquis ... La référence qu'il donne en 1861, de la parution dans le Bulletin du Bibliophile de son achat  pour 120,- (francs), "lorsque j’ai acquis l'Almanach de 1 563 annoncé dans le Bulletin du BibIiophile de novembre-décembre 1 860" ne nous aide pas beaucoup, car en effet cet avis est  signé Ap. B.  (si seulement il y avait eu F. B. !)- Je n'ai pas trouvé dans le Bulletin du Bibliophile d'avis de décès pour François Buget et à mon grand étonnement, je n'ai y pas non plus, trouvé le nom Jean Alexandre Vaillant ni à la publication d'un de ses livres, ou plus précisément,  des "Rômes" en 1857, ni lors de son décès à Paris et enterrement au cimetière du "Père-Lachaise" en 1886 mais peut-être n'ai-je pas assez cherché ...

 
 

Sergioh, le 16-2-2*14

pour mieux connaître ce blog rendez vous à l'accueil du début. ou   sur la  page d'annonce du forum des blogs  de Canalblog

 

Les commentaires sont activés (voir plus loin) : Ils seront  bienvenus et publiés en suite d'article , après un petit contrôle de bienséance, 

 

en général, je réponds volontiers ...

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
N-I-GM et C FILS variés
Visiteurs
Depuis la création 25 247
Publicité