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N-I-GM et C FILS variés
16 juin 2014

Notre Dame, souveraine vraiment Importante ?

 

 

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X-ROI-BEA-ti

" X-ROI-BEA-ti", © SergioH 2014

 

Voici le  5éme doublon qui clot le tri des 44 grilles comptant pour  39 rangs :

 

KBMC-JZU-39

On peut se demander si Pierre de Nostredame, le probable ancêtre juif de Nostradamus avait opté pour ce nom lors de sa conversion au catholicisme, parce que l'on pouvait penser à " notre Adam" (ce qui a du sens pour les kabbalistes) ou bien, "Notre Dame"  dénomination très courante associée aux édifices religieux, utilisé pour des paroisses modestes mais aussi pour honorer des cathédrales et basiliques très prestigieuses. Et bien que ce soit très connu, Michel de Nostredame, connaissant certainement ces grilles, joua sur les mots en se donnant comme pseudonyme, Nostr_adam_us pour laisser planer l'ambiguité. On trouve sur l'article wikipedia(fr) "nostradamus" une explication latine, montrant que ce n'était pas une latinisation correcte de son nom . Vous le verrez dans mon article, d'autres motivations  semblent sous-tendre cette transformation et la justifier heureusement. Ce pseudonyme peut paraître être celui d'un mage, charlatan de foire, image qu'on lui pretera  bien à tort et trop  facilemment.

Son nom de plume  aurait pu s'écrire aussi  MI.  Nostradamvs (20+136=156: 12x13 )  et non, MI de Nostradamus (169 :13x13).  Cette deuxième signature montre que les signes d'identification des multiples du nombre  13 avaient bien été perçus (la page de garde de l'opuscule confirme cela avec des "curiosités"), mais vouloir etre "plus royaliste que le roi" n'élève pas pour autant... Il semble bien que ce fut un "imitateur" se faisant appeler " Mi de Nostradamus (dit) le jeune".

J'ai  déjà abordé la gematria de  Nostradamvs   dans l'article Bac Mac LAc dans l'encadré vert (vers la fin). Plus précisément sur ces lettres "Michel Nostradamvs im-(retour à la ligne)-primées" (sources :  CN 106 C.U.R.A.© 2009-2010 Patrice Guinard).  Si l'on en croit le document publié, [ON semblait penser que Nostradamvs était préférable à Nostradamus. La première fin vaut 38 et la deuxième 39, mais pourtant c'est la gematria pleine qui devrait prévaudre, surtout en tenant compte du prénom (dont la moitié MI. vaut 20).]

 L'analyse de la traduction de Galien par Michel Nostradamus ne semble pas confirmer cela. En fait en observant ses écrits, Nostradamus n'a cessé de jouer sur l'ambiguité U/V profitant de la récente ordonnance royale de Villers-Cotterêts régissant la langue française qui dut mettre beaucoup de temps a entrer dans les us et coutumes.

Pourtant, si l'éditeur et Nostradamus se plient en apparence au bon vouloir du roi et de son édit, en respectant l'orthographe de la latinisation de son nom, dans les faits, il ne les respectent pas par exemple pour d'autres mots, nécessitant un "v" en lieu et place d'un "u", ou l'inverse comme centvrie.

 

L'analyse de la gematria montre que ces choix sont tout à fait volontaires ( ce ne sont pas des fautes d'étourderie). Dans l'opuscule, les initiales  que l'on trouve débutant les onze derniers vers en italiques  forment bien, cependant l'acrostiche NOSTRADAMVS, ce qui semble résoudre le dilemme de l'orthographe du pseudonyme. J'ai souligné ce procédé d'ambivalence comme l'une des astuces de Nostradamus pour nous égarer avec une variation alphabétique : origine, version 3 - comparaison version 2. En effet la connaissance du véritable alphabet d'origine est indispensable pour connaître les véritables grilles de substitution pour un décodage probant. Le mixage de deux alphabets différents selon leur rôle, peut semer le doute pour le chercheur.

Le pseudonyme "Nostradamvs", vaut 136 , avec ce N l'initiant comme un étendard, nous pouvons l'utiliser comme "joker" ou fou et ajuster sa valeur, (comme d'ailleurs, on peut le faire pour le N de "centvries",130 -correction 26-  voir en fin d'article). Le "im" (ou MI.) souligné dans le document cité par le Dr Guinard (voir lien) a une gematria  égale à 20, donc ce sera  la valeur ajoutée au N qui vaudra alors (pour l'occasion) 33. Nous avions vu que Michel, en comptant le L final comme 50 pouvait valoir 78, l'ensemble vaudrait donc 234 (3x78 qui est le double de 117). Remarquez toutefois que ces corrections ne se font pas  au hasard, N=33 a du sens (valeur du N dans le carré de Polybe)  ...

Quand on parle d'Adam, on en vient à Eve.  Il n'en demeure pas moins qu'en se servant de la croix des huit béatitudes on obtient  bien un certain nombre de mots clés, comme cette Dame de rang royal 39. (ROE)

Par le jeu de la combinatoire, il se trouve que les grilles apparaissent dans un sens ou bien dans l'autre. Cette "DAME" est liée à notre fil conducteur "CFIL" donné dans le doublon de rang 1 inversé par rapport à celui-ci (voir l'article précédent). [Les derniers seront les premiers (ou l'inverse)], [ce qui en haut est comme ce qui est en bas],  &c. (Nouveau Testament, table d'émeraude). En tout les cas ici (bas), ce sera, honneur aux dames ou plutôt : à la Dame.

Personnellement (mais je dois avoir de l'imagination) je lis aussi  Sub roZa. (Sub rosa lien wikipedia (anglais : faites traduire.). On pourrait ne pas se satisfaire de cette observation qui somme toute est due à une disposition particulière des grilles, (superposition des doublon-grilles). Pourtant on pourrait  en un seule grille alphabétique (sans prendre le B dans la grille de l'alphabet suivant 39-b) trouver  une contraction de cette expression en ROZUB (ou ROSVB)[le B étant généré par la proximité de la "colonne de symétrie" des N (1N, -2N- ou 3N) qui peut officier par un effet joker, Cet effet est justifié par une forme de nécessité ("qui fait loi"), la valeur de ROZU( 76)  étant très proche de 6x13, et z, jadis, souvent confondu avec s (son symétrique) ; de là à assimiler zub avec sub, il n'y avait qu'un B d'autant que le B est une des analogies possibles évoquées par le 13, par sa graphie et la valeur 11 du 13en base 12npz (11 réductible à 2 par arithmancie).]

 

 

J'entends une allusion espiègle en rapport avec ces grilles, dans cette phrase de Nostradamus :

(1556 mai) "54.Car gueres ne s'en faudra que l'erreur du stratagème fait avec fagots attachez aux cornes des boeufs, ne soit executé." 

extrait de l'almanach pour l'an 1556 ,   pour le mois de mai phrase -54. - CN 35- C.U.R.A.- © 2006-2011.

Il nexiste pas d'exemplaire  retrouvé connu. Il s'agit ici, d'une reconstitution du Dr Guinard (voir lien ci-dessus)  d'après plusieurs sources : Videl: Declaration, ff.D1v-D3r ;Chavigny: Recueil, pp.55-65 ; Voet 4, 1982, p.1630 ; Chevignard: "Présages de Nostradamus" ceux (en prose) de  l'an 1556 sont pp.252-264 ; le N°54 est  p.258.

4boeufs

4Boeufs *- © SergioH 2014

* La lettre aleph en alphabet hébreu symbolise le  boeuf (voyez les correspondances en fin d'article en base 3npz).

Car gueres ( m:100 ; i:10)[[ne s'en]  [faudraque l'erreur ("l'erreur" aussi, vaut m:100 ; i:12) du][ stratagème fait avecfagotsattachezaux cornes]  <des  boeufs>( m:99 i:20 ),  [ne soitexecuté].]" note : il y a certainement d'autres solutions. J'ai pris le premier  n comme point de départ en remarquant la répétition du "NSE" ("ne s'en" ; "ne soit executé").

Les lettres sombres indique une gematria sidouri que pour les initiales ( i: ). Les mots soulignés ont deux gematria, l'initiale, lagematria sidouri, (i:) et la gematria pleine(m:). Les 4 valeurs déterminées par les crochets sombres valent chacune 39 (en initiales sauf pour deux "fa"(7) et un  "fai"(8) ). Le nombre 156 est donc suggéré (crochets rouges sans <des boeufs>). il suffit de regarder la croix, ces fameuses  cornes allant en général par paires solidaires, pourraient bien être 4 paires (4x39 : une valeur "démontrée" dans l'article Bac Mac LAc).

"Ce strat à gem" me fait penser à un certain simulachre. D'ailleurs "Car gueres... ...faudra" vaut  (initiales) 16 comme LAC et "Car  gueres... ... que" donne 10+16=26 comme KLAC, nous retrouvons ce 16 dans la gématria de "fait avec fagots", présenté ici comme étant un stratageme. (à noter : "stratageme" vaut 109, comme le début du presage : "54. Car gueres"  qui vaut 109)

"des boeufs" est volontairement à part : sa gematria 99 vient contrarier les gématria 100. La valeur 99 de "des boeufs" est je le rappelle symbolique (voir même historique), c'est 3x33, prise en base 9npz, écrite 99 en base 12npz, elle équivaut à 3x39 ( en base 10 usuelle) et  semble liée à la Kabbale Chrétienne (du moins d'après ce que suggère F. Buget).

C'est une question de perception (voir d'habitude) mais l'intention pédagogique me semble manifeste : en effet, leur somme donne 299. Contrairement à la suite logique, 100+100 + ? ("?" =>"des boeufs" venant en dernier) nous n'avons pas eu le 300 attendu. Le résultat final  n'est pas un multiple de 100 ou de 10,  comme le 10 annoncé par  " Car gueres" débutant le vers après "54" (on devine alors que c'est le 5+4 qui compte). Par contre 299 est bien décomposable en facteur 13 : soit 23x13.

Ces deux valeurs 100 semblent donc indiquer "l'erreur" ; par exemple : il ne faudrait  pas prendre le mot centvrie, au sens originel mais bien au pied de la lettre.   C'est souligné par l'usage de la lettre V Nous avons déjà observé cette sorte d'avertissement (LL=>C) dans le dernier quatrain C-X (q100 c10), des éditions à 10 centuries (voir le lien plus loin, avec le PDF de l'article Bac Mac LAc).  L'utilisation de la valeur 10 , est elle-même nuancée : je l'ai déjà signalé, si nous avons des vers décasyllabiques (en général) dans les centvries  apparemment regroupés en quatrains, ces regroupements sont factices car j'ai remarqué par l'analyse numérique une structure en  distique comportant des double- vers qui valent donc 20 et non 10  mais cela ne s'arrête pas là : Les doubles vers se suivant sont regroupés 3 par  3  soit 60 syllabes consécutives (fait qui est souligné par l'usage insistant des 3 V). J'ai supposé l'usage d'octains car 8x39= 312 (distique de 156 double-vers).

Par contre,   fagots => fg=13  + aots=52 donc 65 (5x13) soit la somme des 5 lettres de l'une des  médianes ou diagonales d'un carré numérique  5x5 (ordonné mais pas forcément magique de 1 à 25 -rang des lettres- est égale à 65). Pour moi, Nostradamus suggère  ce carré et implicitement "la croix" par cette image de fagots(FG=13) entre les cornes (allant d'ordinaire par deux). Hormis le N (qui peut varier),   les autres lettres cor . es valent 60 soit 3x20  ou 3V, avec "dbo" (des boeufs) vaut 99(m:) mais aussi vingt (i:) ou V, ce n'est pas un "bidouillage" : la valeur de la section guide logiquement ce choix. Bien sûr, cela aide  quand on sait que la valeur 39 est probable. Au final, nous avons en tout 4x20, ce qui étant donné la symbolique du V était également très probable.Un triangle d'extrémité de  la croix, comporte comme le V,  2 pointes en l'air et une en  creux, Ces triangles, grâce aux "fagots"(fg ou le n de cornes) valent V+N :20 +13=33  <=>39*² *³( b10, valeur équivalente à 33 par le biais de la base 12npz) . Chaque angle d'un triangle équivaut à 13. Il y  a bien 4  triangles ou V :   exprimant en effet ces cornes par la graphie de  cette lettre, il suffit de les faire tourner : < v > Λ , pour avoir nos huit extrémités cornues de la croix. Cette représentation démonstrative ci-dessous, est la plus simplifiée que j'ai trouvé, pour exprimer cette idée tout en restant en lien avec le théorème de Pythagore :

 

© SergioH 2013, une des images de l'article : sur le commentaire de l'enigme du carré SATOR.

 

*[notes  sur l'encadré gris-bleu :

 (1 ) Après avoir publié "les prophéties" en 1555, Nostradamvs aurait publié cet almanach pour l'an 1556 (sans quatrain) mais aux phrases numérotées de 1 à 130.  130 est la valeur de "centvries" (en fait SENTVRIES) et presque celle de son pseudonyme (136). L'année 1556, selon un propos (isolé) de Nostradamvs n'était pas une "bonne année" :

[ Les Présages merveilleux pour l'an 1557, adressée à Henri II, Nostradamus dit lui-même textuellement :

« Estant retourné de vostre court, ô sérénissime et invictissime roy... et a cause que l'année passée l'air n'estait en telle sérenité ne les astres disposez, ne me feut possible si amplement especifier les faicts et prédictions futures de l'an mil cinq cens cinquante et six... » ] Cité par Robert Benazra- Biographie de Nostradamus (voir lien) Robert Benazra © 2001

(2) Cette observation n'est pas sans rappeler non plus, le quatrain sur les repères sacrés où l'on trouvait ce V associé à 2 N bien qu'il s'agisse ici, d'indiquer une équivalence 20 <=> 26 mais peut être aussi l'acronyme NVN (ce qui interroge, vu l'ancienneté des textes). [voir l'article Bac Mac LAc avec le PDF :  B_M_LA.]

(3)Cette valeur 33 correspond à la valeur suggérée du N de Nostradamvs mais elle est aussi celle du N dans le "carré de Polybe".] 

 

 

KBMC-JZU-30

Lors des opérations de manipulation de la croix, cette grille apparaît d'abord ,en rang 3 d'une série. Après le tri sur les 4 séries, ce rang passe à 30. On n'est donc guère étonné que Nostradamus ait vraiment insisté sur ces valeurs visiblement en lien avec notre sujet.

Par rapport à la figure  présentée en couverture du livre de feu, Robert Ambelain "Jésus ou le mortel secret des templiers" édition Robert Laffont (collection "les énigmes de l'univers") ; on constate trois variantes de lettres : les variantes L<>M, V<>U et  J<>Z qui par rapport à l'alphabet de Trithemius, le J remplace le W final  (lettre W qui à ma connaissance, n'est pas utilisé dans les "centuries" de Nostradamus). Je vous ai  donc donné cette croix ajustée, sous cette autre forme, en tête d'article. Pour ma part, pour des raisons de symétries de graphies,  je relie les positions des paires( Z ; J) et (M ; L).

J'avais remarqué que Trithemius reliait de même façon, le M et le W. La symétrie du M avec W était plus évidente que celle de M avec la lettre Z :  le M, et ses "symétriques" utilisent le chiffre 1 (et ses variantes retournées) dans leurs compositions graphiques. Je vous fournis un exemple de grille alphabétique où l'on peut observer ce procédé , en alphabet 3 (observez les petits point rouges en fins de deuxième et troisième lignes) :

 

GRIL-ALF3-moities

Pourtant, comme je le suggérais auparavant dans un article, il est bien peu vraisemblable, que ce soit soit les seules variantes de cette clé cryptographique, la deuxième partie  alphabétique (à partir de O) est très peu altérée par rapport à l'alphabet issu de l'ordonnance de Villers Cotterets. Buget laissait planer des doutes sur la position du Y, par exemple.

Cette deuxième partie d'alphabet  est restée dans l'ombre. Les seuls indices sont les allusions que l'on trouve ça et là et une gematria sidouri qui semble très probable. J'ai évoqué l'hypothèse d'une autre ruse de la part de Nostradamus, sur l'usage du système de décryptage (usage de deux alphabets différents : un de comparaison légèrement différent (niveau 2), et un "d'origine" (niveau 3), l'alphabet 1, étant l'alphabet usuel de référence connu "de tous" du XVIè siècle , (sans l'usage du W). Cette "ruse"   jouerait sur l’ambiguïté de certaines  lettres - L, M ; U, V ; Z, J ?- servant à fabriquer les grilles.). Historiquement, ces raffinements (s'ils sont avérés),  avec le tri de positionnement des données, doivent être  bien  plus récents.

J'imagine donc, si cette clé de cryptographie a bien été crée par les templiers, que ces membres de cet ordre, s'ils avaient échappé à l'extermination comme hérétiques,  avaient été alors dispersé au début du XIVè siècle (13 mars 1312),  les rescapés et "héritiers" étaient susceptibles de renseigner  des "puissances" aux intérêts antagonistes. Rien n'interdit de penser aussi que la papauté fut parfaitement au courant de ces codes templiers : il n'est pas du tout certain que les templiers furent opposés à l'église "romaine", même si Clément V contraint et forcé prononça  la dissolution de leur ordre. Il est à noter que ce pape en résidence à Avignon, fut  tolérant à l'égard des juifs (lisez l'article de Robert Benazra, site du C.U.R.A. sur Pierre de Notredame, voir le lien plus haut).

Je vous ai fourni ces grilles  afin que vous perceviez, en observant les mots clés, la provenance de certaines "rumeurs" ("les derniers seront les premiers"), légendes ( comme  fil d'Ariadne), expressions (la Dame du lac),  à mon avis, répandues par certains  "initiés" connaissant, les langues et écrits anciens telles que les textes grecs, hébreux,  latins à caractères sacrés, ésotériques ou allégoriques. L'adéquation de mots symboliques est pourtant bien meilleure en alphabet 3 qu'en alphabet 2. On remarque aussi la concordance de certaines symboliques de nombres en rapport avec des mythes. Ces systèmes sont, selon mon idée, antérieurs à Jésus Christ.

Je leur suppose  une origine grecque car l'alphabet latin,  d'origine étrusque était déjà inspiré par un alphabet grec ( mais à une période cantonné à 20 puis 23 lettres), a été ensuite à nouveau  influencée par une  prégnance  grecque ne serait-ce que dans les domaines des sciences et des arts ( Grèce,  époque classique et après), le nombre de lettres en usage (avec sampi et l'usage de carrés "magiques" 5x5) ayant été équivalent à une période, au nombre de lettres de l'alphabet présenté ici, le N étant bien la 13ème lettre de l'alphabet grec. Il est vrai que cette analyse est schématique : ces alphabets ayant varié et leur usage été modifié au fil des siècles. L'utilisation, un temps, du boustrophédon, montre que ces alphabets et leur usage étaient l'objet de recherches et d'enjeux sacrés.

Il ne faut pas oublier les  particularités du 13 dans un carré numérique 5x5 (ordonné de 1 à 25), dans les 3 premières puissances de la base 3npz (3+9+27=39=>3x13) et en base 12npz où 13 est le premier des auto-symétriques et s'écrit 11. Ce sont là des réalités mathématiques tangibles  qui n'ont pu manquer d'inspirer les ancêtres des ces civilisations concernées.

L'alphabet   phénicien (et indirectement grec) avait manifestement induit celui des hébreux. Ils  ont pour leur part,  gardé ce N en 14 dans leur numération (14, pour les phéniciens, 13 pour les grecs -orientaux- et 14 pour les étrusques -d'origine grecque occidentale - mais essayez, pour voir, l'alphabet -26 L- en sens inverse ... ). En fait, le rapport  de cette lettre avec  le 13 du Nu grec (ν en minuscule) par le nom d'origine phénicienne (nun)  est  probablement très étroit et se classerait par une numérotation particulière (en base 3npz) en 26 (2x13 : voir l'article 56, Points De Vue) tandis qu'aleph, א, à la graphie proche du N,  vaudrait 13 soit 111 en base  3 npz et nvn, 222 (26 en base 10 commune). Aleph étant précédé de 12 "valeurs" traditionnelles, 3+9 (ces 3 premières valeurs comptant pour 1, les "12" valent donc 10 : 10 sephiroth, 10 Commandements &c.). [Rappel : une base "X"npz :base  non pointée par zéro est un système de numération utilisant un nombre X dechiffres(sans le zéro) servant à écrire les nombres de façon positionnelle ("unités", "dizaines",  "centaines" &c).]

Ces hypothèses de valeurs  sont extrapolées à partir de certains indices de gematria, et le passage de 22 à 27 lettres pour la numération hébraïque, qui de premier abord semble liée à une Base 9npz (bien qu'on ait des centaines : influence romaine ?). L'analyse cependant laisse entendre que ces lettres sont "précédées" dans leur création. Et que le "tout" procède de la base 3npz. Je ne saurais dire si les phéniciens possédaient les bases de cette numération en base 3. Les grecs avaient de bonnes notions en mathématiques et s'intéressaient aux carrés magiques (au moins 5x5).

L'influence de leurs découvertes sur la civilisation juive est probable. Le mot gematria est, par exemple,  issu du mot géométrie des grecs et  la gematria sidouri semble en rapport avec l'arithmancie pythagoricienne. Il est difficile de savoir qui a précédé qui en ce qui concerne la numération particulière des juifs, mais l'analyse  montre l'usage dans la numération hébraïque d'au moins deux bases, la base 3npz et la base 9npz (la base 12npz est très certainement  utilisée, car les références au 12 et au 13 dans la Torah et les écrits de la Kabbale  sont très nombreuses).

J'ai évoqué également l'hypothèse de deux  lettres ou caractères supplémentaires discrets comme le & , abondamment utilisé par  Nostradamus, pour qu'on puisse ramener 27 "lettres" à 25, en jouant sur 3 "lettres" neutres (et non une) et donc se rapprocher des mécanismes de la Kabbale juive. Cette hypothèse est suggérée par l'usage de bases multiples de 3 (3, 9, 12) comme la base 9npz, suggéré par les vers décasyllabiques, "10" valant 11 avec l'usage des V ("20" donc 22) et aussi du "30" donc  33, la base 12npz est suggérée par l'insistance sur le 13(N) et ses combinaisons variées (-SCS- entre autres) et l'architecture des textes,  est liée au 12, par exemple, 942 quatrains = 12¹ + 12² +12³ réduits à 936 pour obtenir endistique: 12x(13x12) avec donc  le  nombre 156 (13x12) comptant comme une des "centuries".

De nouveau, abordons ce dernier mot différemment(j'avais déjà proposé des  études de gematria sur centvrie)  Je n'avais pas donné  la démonstration complète au pluriel : ÇENTVRIES soit SENTVRIES,   Le "V" est historique (il apparaît dès la première publication en mai 1555) quant au S il est audible comme un C cédille : Ç. Cette première interprétation orthographique me semble donc  justifiée, sans préjuger pour l'instant,  de sa valeur réelle 130,(en base 10 ; i valant ici 9). [ Rappel : Le mot ÇENTVRIE équivaut à 104 (8x13) car contrairement au mot au pluriel, le "i" vaut alors  le 1 romain.]

 Bien.  Sur les chemins  vagues, N, Un joke-N (fou, mat, excuse ...), vaudra ici 39 (3xN ou CxN), afin que  "Sentvries" ou "senTiers V" correspondent heureusement   à 156 .

La somme donnée par la gematria de ÇENTVRIES valant  130 soit normalement 13x10, ce qui semble incomplet au regard des analyses précédentes, Nostradamus  nous rappellerait ainsi  que l'usage du 10 (dans le sens de dix éléments) est pour lui,  particulier, car il correspondrait  au 11 d'une base 9npz (bien que désignant réellement 10 éléments): Cette remarque est à mettre en parallèle avec les 10 sephiroth, dont l'une d'elles, Kether (la couronne est particulière). Par déduction, j'ai proposé qu'elle fusse trinitaire (et consubstantielle). Vous verrez dans l'article succinct désigné par le précédent lien, que les notions évoquées sont loin d'être contradictoires avec ces propositions.

Cependant Nostradamus  attire également notre attention sur le cent (à plusieurs reprises) comme source de " l'erreur". Vous verrez dans la remarque  ci-dessous l'une des raisons de cet avertissement :

[remarque : Les équivalences de bases  ne sont  que des analogies ; en utilisant les correspondances de la base 10/base 9npz : 10->11, 20->22, 30->33, 40 ->44 .....90->99  on peut mettre en "équivalence", par exemple,  les dizaines de  la bases 12npz. Mais en comptant au delà de 99, c'est à dire en "centaines" , les valeurs se décalent encore plus, (100->121, 110 ->132, &c.) et cette analogie conjoncturelle n'est plus valable, ce fait est à mon avis signalé par "des bœufs "(m:99).Dans la citation de l'almanach pour l'an 1556

On pourrait, pour contourner cette difficulté,  raisonner par concaténation,  comme pour 333 et333 => 666 (ce nombre ne peut exister en base 3 qui n'a que trois chiffres significatifs : 1,2,3). On peut dire par exemple, pour trouver une correspondance,  que 130 = 90+40 soit 99+44 (143=13x11).   Il n'en demeure pas moins que cela est faux, la vraie valeur de 130 en base 9npz vaut 11 de plus, soit 154 (143+11= 14x11).  le décalage augmentant avec les centaines les milliers &c. On aurait du remarquer que si 10 s'écrit 11 en base 9npz,  13 s'écrit 14  ce qui expliquerait notre résultat 14x11.]

Nous avons 10 parties "officielles" débutant par le terme CENTVRIE, par l'analyse des données et la gematria de la fin de la 10è CENTVRIE, j'ai montré que l'ensemble des "quatrains" est vraisemblablement organisé en 12 distiques de 156 double-vers et qu'il est possible (bien que tout ait été fait pour que l'on en doute) que les sixains constituent un distique supplémentaire.

Dans ce contexte nous aurions  une  ÇENTVRIE 13   qui vaudrait alors 104+13 = 117 (3x39, un nombre semblant relié par F. Buget aux rose-croix. Un tel  résultat  ne m'aurait guère étonné  venant de la part de Nostradamus (surtout s'il était Kabbaliste Chrétien). C'était, de façon isolée,  une valeur bien plus judicieuse,  que de vouloir forcer la valeur de ÇENTVRIE à 156. En usant du joker nous pourrions compter 117 pour le mot çentvrie.

Dans le même état d'esprit, dans le traitement des grilles alphabétiques, on  voit que 3N sert de valeur de symétrie en deuxième partie d'alphabet (de O à J ; voir l'alphabet ). L'opération est donc crédible pour le pluriel ÇENTVRIES et ce qui compte alors,  est que la gematria  en base 10 usuelle a alors du sens par rapport aux valeurs sacrées repérées et à  "la croix". N selon les manipulations de lettres intervient donc sur 3 valeurs différentes : 13, 26, 39. Je privilégierais donc, l'usage de la dernière valeur, pour  le mot au pluriel (dans le concept des "prophéties", elles sont forcément plusieurs) Nous userons donc alors de ce joker pour une valeur 39 puisé dans ce crédible (voir fin d'article) cadre trinitaire ,  de multiples de 13 :

ÇE.N.TV. RI. ES  => 26+3x13+39+26+26   ou bien   Ç(s) 18 +  E 8 + N 3x13 +T 19 + V 20 + R 17 + I 9 +E 8 + S 18 soit 156 (Base10).

Le procédé est différent pour que Nostradamvs vaille aussi 156, soit N=33, grâce au carré de Polybe, soit on lui adjoint la valeur 20 de Mi.

Cette dernière  justification sur la valeur de ÇENTVRIES  me semblait utile pour montrer, que l'alphabet 3 fonctionne très bien pour appuyer la thèse de la subdivision en 12 (ou 13) distiques de 156  double-vers. Il n'y a pas d'incohérence dans l'analyse des gematria, singulier ou pluriel de ces mots. Les analyses de gematria fonctionnent d'ailleurs également très correctement avec les textes de Nostradamvs et les mots et le nom  même de Nostradamvs,  elle viennent conforter l'usage de la croix des huit béatitudes et des nombres repérés, 3, 13, 26 ,39, 78, 117, 156, (78, 208, 312 peuvent correspondre à des distiques). La gematria s'avère être ici un outil précieux pour appuyer certaines interprétations ( pas toutes ...).

La gematria de CENTURIES (sous-entendu ÇENTVRIES) est donc tout à fait justifiée quant à sa valeur au pluriel, en admettant l'usage de  l'ordonnancement de l'alphabet 3,  Cette analyse ne peut être discutée (dans cette logique posée) du fait, qu'elle est directe et sans "bidouillage ni romain ni autre", hormis la valeur fluctuante du N (valeur 39 pour le N de sentvries ou 26 pour sentvrie) qui est guidée par la tradition de la Kabbale et le procédé de gematria :  1-->111  ; [« Car on pourrait étendre ( par analogie)alors le procédé d'intégration « Millouï »indiqué par la tradition  en tenant compte de la nouvelle numération à partir de 111 (13)des lettres hébraïques aux multiples  de 111, aleph, gematria sidouri (gs:)=13 additionnée de son rang 13 valeur 1x26) ; 222, 2x111, Nvn, gs: 52(v=26)additionnée de son rang 222 =>26 par analogie historique (v=>nn=26) ou valeur 3x26) ;  333 , 3x111 (Tav Tav Qof gs 116)ou plutôt Tsadi Sofit gs :117 additionnée de son rang 333(39) = 156 ou 6x26, En mélangeant gematria sidouri et intégration « Millouï » nous observons alors une curiosité de numération indiquant le début de la « suite du tetratkys » (1, 3, 6, 10 &c). »] Citation tirée d'un de mes articles 56-Points de vue) La justification historique v=>nn, vient de l'analyse du quatrain des "repères sacrés" dans Bac Mac LAc, quatrain  que cite le Dr Guinard dans le CN 69 du site Nostradamica :

Volventur saxa litteris & ordine rectis,
Cùm videas Occidens & Orientis opes :
Ganges indus, tagus, erit mutabile visu,
Merces commutabit suas uterque sibi. 

39 (333)  est donc pour moi toléré dans ces équivalences particulières  des 3 nombres particuliers de la base 3. Cette analogie  peut donc justifier un certain degré de latitude du N en tant que joker. 

 


Ce n'est pas une preuve formelle  en soit, mais le fait que les guématries de "çentvries" et de Mi. Nostradamvs" puissent, sans  tricherie ou "astuce" injustifiée, être assimilées toutes deux  à la valeur 156 est un indice fort confirmant les possibles organisations de certains documents produits par "Nostradamvs" selon des structures guidées par la base 12npz. Le choix de ces orthographes semblent bien avoir été guidés par les homophonies et aussi les guématries de ces noms. Une simple coïncidence de proximité numérique serait peu vraisemblable.


 

Cette opération peut vous sembler fantaisiste mais voyez l'article 56-Points De Vue pour avoir un aperçu concernant la gematria hébraïque et cette numération particulière des rangs (base 3npz) que je propose pour une gematria sidouri (et non une gematria utilisant les 27 valeurs telles 1,2...9 ; 10, 20,...90 ; 100,200,...900). En ce qui concerne la guématrie utilisée pour l'essentiel, dans les articles de ce blog analysant les textes de certains auteurs, dont bien sûr ceux de Nostradamvs, elle semble d'origine "rose-croix" ou plutôt issue des kabbalistes chrétiens.

Afin de troubler les analyses, les références alphabétiques sont multiples et souvent mélangées, elles peuvent être hébraïques, grecques, romaines, voir même arabes. Je vous avais fait remarquer que , les années passant, le terme "centuries" était devenu d'usage commun, concernant les livres des prophéties de Nostradamus. Les "amis de Nostradamvs" s'ils persistaient à agir dans l'ombre, forts de ces raisons,  ne pouvaient être que d'accord avec l'usage de ce "raccourci" linguistique.

 

 


SergioH, ce 16.6.14

 

Pour  archive, j'ai produit le PDF des 3 articles à la suite, celui-ci inclus, il se trouve dans l'article suivant.

 

Les commentaires sont activés et  bienvenus (voir espace  plus loin) : après  lecture, je les  publirai à la suite de l'article ,

 

en général, je réponds volontiers ...

  

 

 

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