Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
N-I-GM et C FILS variés
30 septembre 2014

3 éditions Chevillot -suite

suite et fin  de l’article Troyes : Les éditions

 

M-un-un

Récapitulatif de « 3 années » d'éditions des prophéties de Nostradamus par Pierre Chevillot :

numérotations en double-pages visibles, selon l’année, sur la page de gauche ou bien de droite.

[Chev-1611] RR1 Recueil** relié 1611 ; N° (presque) en continu sur la page de gauche

livre 1 : partie A (1557 Budapest) + Legis cantio

livre 2 : partie B

« livre » 3 : partie C

 

Cent. I à 5

Cent. VI

Cent. VII

 

cent. VIII

cent. IX

cent.X

Supplément Seve

Cent. XI

Cent. XII notée XI

préf. à

César

100 quatrains /cent.

99 + « Legis cantio »

39

épître à

Henry II

100+6 quatrains en fin

100 q.(chapeaux fautifs)

100+1 quatrain en fin

épître à

Henry IV

58 sixains : 3, 52, 3

2 quatrains

10 quatrains

 

[Chev-1613] Je n’ai pas de lien certain vers un exemplaire d’édition 1613 par Pierre Chevillot tel qu’il est décrit par P. Guinard. Par contre le site de Mario Gregorio semble pointer sur une autre version indiquée 1611 (lien PDF) qui pourrait, compte tenu de sa première partie à 642q et 5 quatrains après la C.VII, être une « 1613 » avec cependant une préface à César tronquée (dernière page seulement) et une première page de titre doublement fautive : « RPOPHETIES… » mais qui aurait dû être en début de 2e livre (où elle manque) mais elle pourrait aussi bien être une édition 1615 n’ayant pas à la suite de la centurie « 11/12 », la très suspecte partie C ou livre 3 de la 1615 (…/Ste Brigide/…). Quoi qu’il en soit, la numérotation des double-pages se situe en page de droite contrairement à la 1615 (celle en lien du CN 80). Pour le reste son contenu est très similaire à la [Chev-1615 A+B]décrite dans le tableau suivant.

Cette version « incomplète », numérotation à droite aussi,  correspondrait à celle complète, ci-après, (une version hybride ?)  avec la partie Ste Brigide en fin

 

Donc, une version similaire correspondant au descriptif de Patrice Guinard pour la 1615 avec en plus  cette partie (…/Ste Brigide/…) existe  sur la « digital librairy » du site, elle est aussi datée de 1611, en toute logique, puisque la dernière partie affiche cette date. Cette version de 360 pages  d’un seul volume,  ne présente pas de répétition de pages de titre. Un portrait  de Nostradamus, se trouve en double-page 2. C’est une amélioration qui devrait placer historiquement  cette édition en dernier dans le trio (11, 13, 15), quoique*,tout au moins pourles parties historiques des deux premiers livres et le supplément de Seve avec les sixains et les additions de quatrains supposées être de Nostradamus. *[amélioration ne signifie pas postériorité de l’édition]

 

 

[Chev-1615 A] LR1 Livre relié 1615 -partie 1

(ref. P.Guinard) N° sur page de gauche

+[Chev-1615 B]LR2 Livre relié 1615 -partie 2 (ref. P.Guinard) N° sur page de gauche

 

 

 

livre 1 : partie A (vers.1557 Utrecht augmentée)

livre 2 : partie B

« livre » 3 : partie C ; deuxième numérotation

 

 

 

 

Cent. I à 5

Cent. VI

Cent. VII

 

cent. VIII

cent. IX

cent.X

 

sixains

Cent. XI

C. XII marquée XI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

préf/César

100 quat./cent.

99q.+ « Legis cantio »

42q.+ 5 q.

épître à Henry II

100+6 q. en fin

100

100+1 q. en fin

épître à Henry IV

58 sixains : 3, 52, 3

2 quatrains

10 quatrains

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1613 ou 1615 (1+2)=[500+99+1]+42+5+[100+6+100+100+1]+[87*+2+10]=1053=3×3×3×3×13 quatrains*équivalent de 58 sixains en quatrains

mais aussi version 6 septembre 1557 (Utrecht) =642 +[5+6+1+2+10](quatrains additionnels)

 

+ ? [Chev -1615 C]LR3 Livre relié 1615 -partie 3 (réf. P. Guinard) partie rajoutée, à mon avis, N° sur page de gauche

 

Recueil***« …/ revelations de Saincte Brigide/…&c » ces textes ne sont pas (donnés, comme étant) de Nostradamus

 

 

* Ce terme « recveil » ne semble pas avoir été utilisé par Chevillot.** Par contre « recveil »apparaît ici, on peut donc penser que c’est Du Ruau qui l’a introduit puisqu’on le retrouve dans la dernière partie (4) p. 294 (du PDF) de l’édition 1611 (lien plus haut). Sa guématrie pleine vaut cependant 78 ou selon (v/u), 77. Ce ne sont d’ailleurs pas les seules guématries accordées aux signes sacrés qu’on puisse trouver, mais De Chavigny avait déjà semé le doute. La  Compagnie du SSacrement. (39 en initiales) avait ainsi annoncé la couleur à sa création, elle se sentait tout à fait de taille à répondre (à qui que ce soit) sur le terrain de cette symbolique sacrée. [Si des signes lettrés s’accordent parfois, les astuces paraissent moins fréquentes, ni aussi élaborées que celles des ouvrages de Chevillot]

 

Le choix des dates de publication avait son importance, comme Nostradamus, De Chavigny semblait en tenir compte (voir l’article Six & C un, Sept) il « usurpa » le procédé en publiant à Lyon, chez Pierre Rigaud, le « Janus François...&c » en 1594 , 26 ans après la publication complète des « Prophéties » , débutant le 4 mai 1555 à Lyon,  chez Macé Bonhomme et qui furent « achevées » 13 ans après, par le 2e livre en 1568 à Lyon, chez Benoit Rigaud). Puis de Chavigny fit ensuite publier les « Pléiades » en 1607 (une date annoncée par Nostradamus) soit 52 ans après 1555. Ce 555 de 1555 était déjà manifestement lié au 55 par la suite 5- 55- 555 (les 5555 ou même 55555 existent indirectement par cette date 4.5.1555) ; le 1613, l’est aussi d’une autre façon en prenant comme référence l’année 1558, une date annoncée sur les pages de titres de certaines publications citant une édition jamais retrouvée (mais n’était ce pas plutôt la symbolique 58 13 qui voulait être évoquée comme avec le 67 ?), car 1613-1558=55.

Bien que Chevillot fasse aussi allusion au nombre 52 par la disposition des sixains, 52 = 44 en base 12 npz, et que le 55 évoque dans cette base 12 npz,, le nombre 65 (nombre lié aux carrés magiques 5×5), ce nombre n’est pas à négliger pour autant, car il est un des termes de la suite tetraktys (de Pythagore), il débute un trio symbolique important soit T(10) ; T(11) ; T(12)  donnant 55, 66, et 78 ou bien [45+10, 55+11, 66+12], car T(n) = T (n-1) + n et 10+11+12=33 (nombre symbolique fréquemment évoqué par les francs-maçons notamment), platon également, suggérait l’importance du 5. Étant entendu que l’alphabet 3 (que je propose) se calait sur une grille 5×5 de 25 lettres (et non 26).

Les éditions troyennes de  Chevillot montraient un dispositif d'identification manifestant de nombreux signes de différentes natures:

  1. avec les années supposées 1611, 1613, 1615, d’éditions distinctes mais sans dates indiquées(sauf la dernière partie C, suspecte, de la 1615 : l'existence de seulement 4 livres reliés sur les 3 années d'édition [Chev -1611] [Chev -1613][Chev -1615 A][Chev -1615 B] paraîtrait-elle vraisemblable ? (voir tableaux ci-dessus): il n’y a pas de partie C pour les deux premières éditions, et la partie A est différente pour la 1611. L’édition 1615 est faite (à priori mais ) de 3 livres distincts. Il ne semble pas y avoir de différences importantes entre la 1613 et la 1615, hormis bien sûr, la partie C pour cette dernière. On notera les changements de numérotations des pages pour les 3 dates, toutes trois numérotées en double-pages visibles : La 1611 est numérotée presque (vérifiez la fin de la C.VII)en continu, elle finit au Q.LXXI en C-XI (au lieu de XII : N° de centurie fautif) : page 132 = 11+132+71 (quatrain)+20(fin)=234 À partir de la 1613, une 2e numérotation reprend au 2e livre des prophéties (finissant en C.X-Q.CI) Débutant après le mot FIN du livre 2, l'épître de Sève indique ainsi une 3e partie. La différence entre la 1613 et la 1615 (pour les parties A & B) est minime, pour la 1613, le numéro apparaît à droite et pour la 1615 à gauche (comme pour la 1611). Ce qui change le N° de page de la fin (48 est la dernière page pour la 1615, sa page de droite en  vis-à-vis, est vide ; ce qui en tenant compte du nombre des simples pages donnerait 195=3×5×13 ). [Quoi qu’il en soit, cette différence  de numérotation peut s’expliquer soit, par des défauts d’assemblage des PDF de la 1611 et de la 1615, nous présentant des affichages doubles inversés (page droite à gauche), soit, par des assemblages des livres avec des pages décalées ( ce dont je doute). Il faudrait voir les numérisations livres ouverts pour être sûr, par exemple l’exemplaire de la supposée « 1613 » que j'ai téléchargé et celui de la prétendue 1611 (à cause de la partie « Ste Brigide ») montrent le livre ouvert avec numérotation en page de droite, position de N° dont on ne peut être certain pour la 1611 et la 1615 (numérisations Google). On pourrait s’interroger sur la réalité des duplications constatées de pages de titre sur des exemplaires de numérisations où ce ne sont que des copiés/collés, d’images quasi identiques(observez les marques de tampons), dont on ne peut être certain de la réalité sur les originaux : je pense d’ailleurs qu’en cas contraire, ce fait singulier, aurait été signalé.]

  2.  mais aussi par la validité manifeste des « Legis cantio » (lien édition Chevillot 1611, numérisation Google)*et leurs mises en page, sur d’autre versions des prophéties le « titre » est à part, tandis qu’ici ( sur les trois versions 1611, 1613, 1615) Il est aligné avec les 4 vers mettant en évidence la « diagonale » tetraktys. Tel qu’il était présenté page 117, dans la première version « complète » à 942q. de 1568 (édition Benoist Rigaud à Lyon, classifiée édition  X selon Patrice Guinard). À ce propos, « versu » (et non versus), évoque ici, pour moi la pente (versant) de cette « diagonale ». Il faut remarquer que le mot prend alors (avec V=5) la valeur 69, ce qui le rapproche également du signe du cancer (expression d'une symétrie croisée). Pour compléter leur nombre à 3, on a d'ailleurs rajouté un « Legis cantio »(là où il n’y en avait auparavant pas, pour la version à 639 q ,du 3 novembre 1557, sans quatrains additionnels à la VII) dans ce qui serait l'édition supposée de « 1611 ». *Remarquez page 60, le titre fautif : Centvrie VII : C(3) +7+60+99 (quatrain de fin de centurie) = 13×13. [Deux articles ont été consacrés après celui-ci, au Legis cantio : Six cens & 7 et Legis, Legende Remarquee ; ils soulignent le lien de cette strophe avec le triplet pythagoricien (5,12,13) et le fait, donc, que l’hypoténuse au carré vaille précisément  13×13(ou 11×11 b.12 npz). vous observerez également, dans la mise en forme de la strophe (lien 1611) dans l’édition 1611,  le détachement syllabique  &-in-scium que j’ai  souligné alors ; ici avec le remplacement par une virgule du s manquant à versu, pointant  le s de scium dessous :  cela crée une liaison u-s de valeur 39 qui confirme la valeur 39 du  &-i-c (centre des vraies diagonales de l’hypoténuse). Les caractères  des 4 vers de la strophe « latine » sont droits pour la 1611 et en italique pour les deux autres versions.]

  3. Dans les éditions Du Ruau, les signes semblent donc plus « faibles », même si l’on trouve çà et là quelques astuces destinées à intriguer. En étant attentif, on décèle par contre des intentions moqueuses sinon malveillantes et la volonté d’étouffer l’engouement pour Nostradamus par la publication de prophéties « concurrentes »ne cachant guère leur soutien à la « contre-réforme ». Par opposition (semble-t-il), on trouve la présence de signes sacrés, de façon insistante, variée et souvent s’btile (ou « sub rosa ») sur les versions faites « Par Pierre Chevillot ».

     On peut imaginer un scénario (histoire fiction), dans lequel, après la publication de ces versions avec la nouveauté de ces sixains, il y eu un laps de temps pendant lequel on observa la réaction du public. Il y a fort à parier que contre toute attente, elle fut bonne et que ces livres se vendirent bien malgré le fait de présenter de nombreux défauts. Il était difficile d’interdire des livres ayant eu l’aval royal. Quand bien même la disparition tragique d’Henri IV affaiblissait la protection, on ne pouvait pas pour autant supprimer les ouvrages des « prophéties de Nostradamus » (surtout déjà vendus).

    C’est pour cela, à mon avis, qu’il y eu une période « prudente » avant que n’intervienne la contre mesure Du Ruau visant à décrédibiliser les éditions Chevillot. Bien sûr comme je l’ai déjà suggéré, l’éditeur copieur n’était pas insensible à l’idée de se faire quelque argent en vendant ses productions, mais il faisait aussi d’une pierre, deux coups en contrant des éditions suspectes peut-être initiées par des protestants ou « on ne sait qui ».

    En 1619 René Descartes, à la suite des publications des manifestes rose-croix en 1614, entreprendra donc un voyage à travers une partie de l’Europe à la recherche de membres de cette fraternité, toujours est-il qu’il émettra l'idée d’un projet (jamais publié) : « Le trésor mathématique de Polybe le Cosmopolite, dédié « aux érudits du monde entier, et spécialement aux F.R.C. [Frères Rose-Croix], très célèbres en G. [Germanie]. »(confère le lien Wikipeda plus haut, pour l’article concernant René Descartes).

    On peut alors imaginer le processus d’association d’idée, amenant Descartes à proposer cette formulation liée explicitement aux rose-croix, espérant sans doute par cette interprétation laisser entendre qu 'il avait deviné une partie (ou plus) des origines de la symbolique des rose-croix, mais las, cet appel guère voilé n’obtiendra, semble-t-il aucune réponse malgré ses pérégrinations dans les lieux supposés de résidence de certains d’entre eux. Si les rose-croix existaient, ils pouvaient être, tout aussi bien en France et pas seulement en « Germanie ». Il est vrai que son amitié avec Pierre Chanut, un membre présumé de la Compagnie du St Sacrement, dut décourager les rose-croix de toute approche.

    Il se peut qu’il ait lu ou ait eu connaissance d’une édition des « prophéties de M. Michel de Nostradamus. » contenant les sixains et l’épître de Seve mais bien que le terme 605 (11×55) de « 1605 » et des cinq termes « six cens & cinq » cités dans les sixains soit lié au 55 du « carré de Polybe »(dernier nombre du carré) : 5×605=3025 soit 55², l’édition « 1605 » selon toute vraisemblance n’existait pas encore en 1619, il est donc possible que le choix de cette date par l'éditeur anonyme de la « 1605 », soit lié à l’annonce de Descartes ayant attiré l’attention sur ce nombre 55 effectivement intentionnel dans les sixains (souligné dans la 1605, par une numérotation 27-28 fautive), Compte-tenu de son amitié avec P. Chanut, qui a pu partager l’indication mathématique, on devine une possible opération de fabrication d'éditions frauduleuses (via l'éditeur Du Ruau) commanditées vraisemblablement par la compagnie du St Sacrement pour dénaturer les éditions suspectes de « prophéties avec ajout des sixains », malhabiles en apparence, avec ainsi, la réponse du Roi Henry IV, formulée « Par Pierre Chevillot » : Troyes à Trente. Cela semble probable (mais difficilement prouvable).

    A la suite de ses tentatives de contact avec les F.R.C., René Descartes dut se défendre d’en faire partie, en assurant n’avoir eu aucun lien avec eux.

 

l'article en PDF :

Propheties_nostradamiennes_au_17eme

 

SergioH, article antidaté au  25/09/14 pour le reclasser (en 3e) à la suite de l’article  Six &C un, Sept

Publicité
Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
N-I-GM et C FILS variés
Visiteurs
Depuis la création 25 247
Publicité