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N-I-GM et C FILS variés
1 décembre 2015

P-ChrismE

avertissement: il arrive que certaines images ne s'affichent pas. En ce cas cliquez sur le nom situé au dessus du ©

 

 

P-Xrism

 

P-Xrism © SergioH 2015

 

Proposition d’un alphabet 3c : 

Initialement dans un autre article, j'avais proposé comme dernière ligne, U,Y,X,Z,J. Mais les graphies des lettres ayant leurs importances, la lettre Y s’avérait vraisemblablement devoir être en position centrale et la valeur 23 attribuée à X me semblait peu crédible à cause des 4 barres de la croix, alors que pour la lettre Y, on peut la décrire avec (2,3) : 2 branches dressées sur un pied avec 3 vides les séparant. À l'usage, ces choix ne s'étaient pas avérés être très efficaces.

Raison pour laquelle, dans les analyses de guématrie de rang, j'ai continué à utiliser l’alphabet 3, alphabet où cette ligne 5 est U,X,Y,Z,J.

Par rapport à cet alphabet 3, la principale modification pour -3c-réside dans la permutation de X(22 →24) et Z(24 →22). Pour obtenir cet échange XZ on aurait pu, fort de certaines utilisations de boustrophédon, inverser la dernière ligne de l'alphabet 3 en Jzyxu, mais non, les templiers étaient des chrétiens convaincus : le J est bien au 25e rang, parce que Jésus est « l’alpha et l’oméga », oméga étant ici la lettre J et que ces 3 lettres de cette diagonale (65 ou +) donnent ANJ et valent 39 (ou +), rappel J=2552, sonnent comme ange.

D’autres part, nous avons vu dans l'article « 3 petitz v, etc. » (lien plus loin), à la partie B- concernant Rabelais, l'un des usages de l’ambiguïté V/U où U correspondait effectivement à 21(2 barres,1 vide). V pour sa part pouvant avoir plusieurs utilisations (voir plus loin).

 

 

 

P-Xrism-dia

 

 

P-Xrism-dia. © SergioH 2015

 

L’interprétation ci-dessus( P-Xrism-dia) est volontairement intermédiaire entre les deux choix de rotation du carré, qui sont donnés par des regroupements arbitraires de blocs rectangulaires de six cases autour de N (« Rotas per N »), lisez l’article 24-Matrices Histoires. Ce pavage particulier entraîne un chevauchement des deux blocs supérieurs. Cet artifice purement virtuel, n’affecte ni la numérotation des rangs ni l’ordre des lettres, il  permet de souligner une équivalence 33 ↔ 39 que nous faisons d'ordinaire par équivalence de base (10 ↔ 12npz). Ces changements n’ont pas d’incidence sur les analyses en guématrie des précédents articles dont les conclusions restent valables.

Plusieurs raisons ont guidé cette suggestion de modification :

 

Par analogie graphique, le choix de placer Z en 22 s’explique, par la symétrie croisée, de deux « un », couchés valant 2×11(B10), à l’instar d’un N, ayant été retourné, de valeur 13, (13 s’écrivant 11 en B12npz ) tandis que celle du X se réfère à la valeur 20, évoquée dans un autre article avec la rotation de quatre V (cinq romain). Fort de cette évocation de la surface en V, on imaginerait, dans l’esprit de la borne et de l’intervalle, que cet espace en V soit précédé d’un I (un romain) et nous aurions alors quatre IV en rotation (Chevillot avait attiré l’attention sur le IV), soit 16, ou ce qui correspondrait ici, au 24, que ce V soit suivi d’un I (intervalle puis borne) soit quatre VI en rotation. Nous aurions selon nos besoins (le but doit guider le choix, ex : six=18+1+20=39), 4 valeurs possibles, en restant dans l’analogie de la numération romaine, pour ce X : 10, 16, 20 ou 24.

 

Je rappelle le doute que j’avais sur la deuxième partie de l’alphabet des templiers (de O à J) qui avait été volontairement laissée dans l’ombre par leurs concepteurs et leurs « héritiers ». Au fil des recherches, vous devinez que j'ai acquis une certitude sur l’utilisation par des rose-croix comme Rabelais et Nostradamus, de la croix des 8 béatitudes et de son alphabet. Les interprétations des guématries en alphabet 3 s’avérant concordantes dans la plupart des cas. J'avais souligné des écarts dus à des ambiguïtés volontaires telles, y, parfois assimilé au i, comme pour yssu → issu(66) ou u/v ou bien f (f ), s(ſ), z(z) avec maintenant aussi x (x) qu’on retrouve en français moderne dans certains pluriels tels « feux ». Il est à noter pour ces dernières que ce sont des variations de multiples de 6 (×1, ×3 et ×4), y compris pour l'ambivalence z/x (valant 24, selon le cas, alphabet 3 ou 3c).

D’autres lettres sont l’objet d’interprétations différentes comme o pouvant valoir 14, 5 ou même zéro (comme ' apostrophe), de même le a(1) pourrait valoir 11 ou 111 (une règle particulière concernant 1, 2 et 3). 

Le i et le l(L) semblent valoir également un(romain), ou selon le rang (i=9 ; l=12). Tout cela contribue à nous faire douter. Un exemple : dans la « mère loi » (expression tirée des « Contes de ma mère l’Oye » de Charles Perrault-article Wikipedia -voyez également le dernier lien externe de l'article), « loi » vaudrait ici 13 (avec L=12, o=zéro, i=1) ou bien 101 -cent un- (avec L=1, o=zéro, i=1). Je rappelle une astuce « pédagogique »  que j’avais proposé pour ces conntes avec m=11 pour « ma mère »et avec L=12 ; o=5 ; i=9 pour « loi », mm=22 loi=26 :11 B1011 B12npz=13. Nous avions trouvé aussi bibli=7 et siècle=39 (voir l'Article 3 petitz v etc.- lien PDF-).

Ces dernières remarques m’amènent à compléter mes propos sur le nombre « 101 » (articles précédents). J'avais aussi attiré l’attention sur le rôle perturbateur du zéro, principalement dans la genèse des carrés magiques et aussi du point de vue conceptuel (combinatoire et logique). Dans ce cas, en dehors de ceux des basesnpz (celui d’une base 10, pointée par zéro), le fait que le nombre soit auto-symétrique (identique en sens verse ou inverse) prend le pas sur la dérive conceptuelle d’une base 10, avec utilisation du zéro comme chiffre, qui gène habituellement la perception de certains phénomènes de symétrie. Ce nombre génère en multipliant un entier n, des mantisses présentant des répétitions du même nombre n de la même façon que le font d’autres nombres entiers dans des basesnpz. Ce 101 était donc une trouvaille mathématique en base 10 faisant allusion de façon faussée aux fonctions « miroir », mieux adaptées en basesnpz. Cela pouvait également faire référence aux doublons que Nostradamus signale dans sa traduction codée du livret de Galien (39 mots pour 44 lettres).

J’ai précisé dans un article récent que des astuces de guématrie concernant une suite de mots pouvaient abriter ce nombre mais j'ai alors omis de dire que ce nombre 101 pouvait aussi être masqué par une écriture dans une autre base, par exemple, que si 13 13 avait de fortes affinités avec 117, il en avait aussi avec 60 (les fameux 3v ; avec v=20). Si la manière était différente, il n’en restait pas moins qu’elle pointait sur des nombres historiquement repérés.

Est-ce pour cela que de Chavigny publia « la première face du Janus François » à Lyon en 1594 (lien Gallica, BNF), Janus (lien Wikipedia) semblant une référence possible à l’ambiguïté du 101 ? J’ai déjà laissé entendre qu’il semblait être informé de certaines astuces utilisées par Nostradamus et Rabelais. Savait-il cependant, qu’il en existait une supplémentaire concernant les nombres comme 1515 ? Celle-ci est dévoilée par les éditions nostradamiennes de Chevillot (vers 1610 ?).

On figure Janus comme étant à « deux faces », offrant deux personnalités très différentes. Ici, 15 et 15 semblent pareils. Bien sûr ainsi accolés(concaténés), ils sont de fait, différents en nombre, mais pas dans les « caractères »(ou chiffres) de l'entier, mais dans sa taille : 1515=15×100 + 15×1. On peut différencier l’ordre de grandeur de la distance separant deux N° de cette façon : 1001=99. C’est une autre approche (la multiplication correspond ici à une suite d’additions d’éléments unitaires numérotés), ce que j’avais lié à l’esprit de« l'Oye » « cent un » «sans (les)un », soit 2 un en moins, assimilant 101 à 99 et donc ensuite à 117 son équivalent en base 10 de 9×11, en base 12npz. Le calcul semble bien sûr faux, sauf si l’on considère la borne (ou élément unitaire) et l’intervalle exclusif (le nombre d’éléments entre deux bornes non comptées) : borne 101 +intervalle de 99+ borne 1=101 éléments unitaires  : il y avait bien 99 ans, entiers, entre l’année 1515, achevée, après la mi-nuit et le tout début de la 1ère heure du 1er janvier de l’année 1616.

N’était-ce pas indicatif que Janus se fête le 1er janvier (en réalité, le 31 décembre à « exactement » minuit) tradition de bonne année qui serait toujours respectéee si nous n’avions pas introduit le changement d’heure d’hiver(s) …

On pourrait, aussi, penser à lier cet état de doublon au genre ambiguë (Ianus pouvait être aussi Diane), avec le mythe de l’androgyne (lien Encyclopédie Universalis) une narration tirée des écrits d’Aristophane, placé par Platon dans « le banquet »(lien Wikipedia) portant sur le thème de l’Amour, mais cette recherche d’une moitié perdue est au final, bien plus proche de l’image du miroir que celle du doublon, si l’on relève que l’ajustement de la punition de Zeus pour la révolte des ancêtres humains, des« boules androgynes » à huit membres (cela fait 9 parties) fut confié au dieu Apollon (val 9×9) lien Wikipedia.

Pour l’exemple avec 15 (1515) nous aurions alors utilisé 1551 66. Cette « moitié » est en fait une partie complémentaire pour réunir en auto-symétrie, les deux parts donnant la « sphère », forme parfaite d’Apollon, évoquée par Platon, qui semble provenir d’un héritage pythagoricien, car 66, en base 9npz vaut 60 en base 10.

La relation avec le soleil (sphère), entre Apollon val. 9×9 et Hélios val. 66, lien Wikipedia, fut établie plus tard, mais elle était déjà évoquée par une symétrie verticale induite par Zeus(69) : 6699, suggérée, aussi par la punition des androgynes val., avec l’aide indispensable d’Apollon val.90 (au contraire de 9/2, 90/2 convenait ; 454+5), 9099 en base 9npz (nous l’avons vu :60 et 99, sont liés par d’autres bases, au 117, 3×39 en B10 usuelle).

Ces modifications alphabétiques auront des conséquences, notamment pour la croix des 8 béatitudes :

 

x-bea-3c-simpli

X- Béa-3c-simpli © SergioH 2015

 

Une autre version évocatrice :

 

XP-Xryst-JzU

 

XP-Xryst-JzU © SergioH 2015

J’ai utilisé en fond, une partie d’image (un peu arrangée) du soleil représenté dans la gravure que l’on trouve sur l’édition Chevillot « 1611 » ? des compilations nostradamiennes -© numérisation Google-. Cette image présente deux anneaux et avec le soleil cela fait trois éléments circulaires (manifesté par 16 rayons ou 17 avec R ou 16+le centre). On peut très facilement comparer cette image symbolique avec la grille numérique de 25 cases, ne serait-ce qu’en la décomposant en un périmètre de 16 cases dont la somme des nombres est 208 (4×52), avec ensuite un autre périmètre intérieur du carré de 8 cases valant 104 (2×52). Nous pourrions garder 13, la valeur de la case N et obtenir 325 la somme des entiers de la grille mais on pourrait aussi, compte tenu de la progression des valeurs, lui attribuer la valeur 52 soit alors une somme valant 364 (donc 7×52) ce qui, à presque un jour 1/4 près, est la durée de l’année, ceci avait été analysé, je redonne le lien, dans l'Article 3 petitz v etc.- lien PDF-. Je ne m’étendrais pas sur les liens évidents de la symbolique du soleil avec nombre de religions, d’éminents spécialistes ayant déjà longuement abordé le sujet. Je rappellerais cependant la devise « Soli Deo » (18+14+1+1+4+8+14=60 ; Deo valant 26), le lien avec le soleil, dont l’anagramme est sel oil,« un seul œil » (dans le ciel). Cette devise est attribuée à la famille des Nostredame, qui serait composée de descendants de la famille des Issacar (lien wikipedia) ou bien lisez dans la partie, PIERRE de SAINTE-MARIE, bisaïeul paternel ( branche maternelle) de Nostradamus, dans l’article, Les Ascendants de Michel Nostradamus par Robert Benazra (lien CURA).

Cette organisation alphabétique alternative 3c, aura aussi une influence sur la composition de certaines grilles de codage présentées dans ce blog, mais si l'envie vous prenait de visualiser ces changements, vous disposez dans ce blog des outils nécessaires pour opérer ces transformations.

Cette nouvelle disposition rétablit le chrisme XP,ou (liens wikipedia), tel que la tradition le suggérait (lire ou relire l'article 4-Un curieux alphabet ... revu et complété début janvier 2016). Je vous propose une dernière image mise à jour avec ces éléments :

 

K_Peucer-recti

 

adaptée à l'alphabet 3c, voici la grille "corrigée" de Kaspar Peucer, publiée dans Les devins (lien Google, 1e édition 1553, page 344 de la traduction française.)

Sa valeur de rang est ici 39, les rose-croix semblent suggérer de la tripler en 117, voir de la sextupler en 234, ou nonupler en 351, valeur que nous aurions obtenu pour notre analyse du carré numérique de 1 à 25, si nous avions pris pour N, 39 la valeur de anj (ou xp), mais également celle de noun נ ou nvn sise au milieu de 3 lettres hébraïques (début, milieu, fin) aux valeurs recalculées par tetraktys (1, 3, 6, ×13): consultez l’article 56-Points de vue voir la fin d’encadré gris/vert « Concernant les trois lettres mères ALEPH. MEM. SHIN ».

Comme l'a discrètement indiqué K. Peucer avec sa grille p344, comportant une erreur, semble-t-il voulue, nous pourrions également trouver une alternative à la letttre X, en guématrie tetraktys,   avec U, pour obtenir UP=351.

Certes le 364 était séduisant, je pense que dans le contexte de la gravure de la « 1611 » cette interprétation était plausible, mais ici, pour des rose-croix, le 351 semble préférable. Observez que si nous persistions à tripler(3×351) nous aurions alors 1053(9×117), une valeur que j’avais indiqué dans différents articles.

 

SergioH, le 1er décembre 2015

 P_ChrismE  (PDF mis à jour le 30 janvier 16)

 

 

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