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N-I-GM et C FILS variés
5 mars 2014

Buget, Vaillant, Rapprochements

 

 

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Je vous propose un récapitulatif en PDF des deux derniers articles en partie B et C avec  ci dessous un  commentaire qui   précède (ou suit) ces parties.

partie B et C :  Buget___Vaillant___rapprochements  

 

 

Chartres-labyr

Reproduction du labyrinthe de Chartres

«  ...Vous les avez laissés en proie au labyrinthe. Ils sont votre épouvante et vous êtes leur crainte ... »        (extrait de         -À ceux qu'on foule aux pieds - Victor Hugo -XIII de « l'année terrible » : 1872 (87+12). Alors que je m'acharnais à rectifier le texte de l'article suivant, j'ai entendu Jean-François Balmer, réciter avec bonheur une partie de ce poème, je n'ai pu résister devant une telle coïncidence à l'envie, de placer aussi ici Hugo. C'est connu mais c'est circonstancié.     série « Boulevard du Palais »1999 rediffusion 14.4.14)

 

 

 A (ou D)- Quel était l'intérêt  de ces recherches?

 

Nous avons pu voir qu'un écrivain, que nous continuerons à appeler François Buget (à défaut de preuves formelles du contraire), avait su reconnaître certains des signes sacrés utilisés par Nostradamus même s'il ne nous les donne pas explicitement. Il emploie plusieurs méthodes pour nous mettre sur la voie, tout d'abord, il use  de petites provocations ou erreurs intentionnelles visant à nous faire réagir, nous laissant croire qu'elles lui avaient échappé.

Dans le même registre, il se sert des adversaires  avérés ou supposés pour nous faire entrevoir sa pensée à propos du mage de Salon, par exemple, même s'il défend  le catholicisme de Nostradamus, il laisse pourtant entendre à demi mot que celui-ci n'a pas oublié le judaïsme de ses ancêtres et même, qu'il n'utilise pas, l'astrologie dite judiciaire pour prévoir l'avenir mais bien des pratiques ésotériques qui comme toutes ces méthodes occultes étaient bannies par les églises qui les punissaient  par la torture et le bûcher. Nostradamus n'avait pas d'autres moyens pour masquer ses pratiques de géomancie arithmancie (ou autres) en établissant accessoirement des thèmes astrologiques.

Il attire discrètement notre attention sur un certain nombres de textes où on peut déceler cette "numérologie" particulière. Il est difficile de savoir s'il pensait que Nostradamus, était resté   juif dans l'âme, ayant  perpétué les traditions de sa famille, ou bien que réellement converti au christianisme, il fut, comme il le laisse entendre pour Rabelais, un rose-croix ;  les traditions judaïques n'étant  peut-être pas totalement incompatible avec les conceptions des Rose-Croix. ( Kabbale ou kabbale chrétienne ?observez que K<> C -> 10<>3 =13  [Pic (de) LA Mirandole 15+13+11=39, de même qu'un N coupe Mirandole en deux : 2x38]). Quoiqu'il en soit, il avait bien observé que Nostradamus bénéficiait d'un réseau discret mais bien réel de protections y compris dans l'église catholique.

 

Le fin du fin est de nous montrer l'usage de méthodes de numération dans ce que l'on pourrait appeler des exercices pratiques. Il était toutefois difficile de deviner que certains mots composés à partir de "latin" de "val" et autres allusions lettrées puissent mener à l'anagramme "Vaillant". Il fallait se douter de la possibilité. Vaillant est un écrivain du 19è siècle que j'avais déjà cité par ailleurs. Il était nécessairement contemporain de Buget (si ce n'était pas Buget lui-même), .

Je pense avoir eu de la chance de comprendre cela, cet auteur ayant très peu écrit,  j'ai acheté il y a des dizaines d'années, un livre de J.A. Vaillant, "les Rômes" (rééd.  Pantin, les Textes essentiels, 1979), uniquement parce qu'il était orné d'un beau motif de labyrinthe (cathédrale de Chartres, voir en tête d'article). Il a fallu cependant que je me décide à le re lire. Il est vrai que la première fois, cela avait été bien trop rapide : j'avais été rebuté par le déluge de références qu'exposait Vaillant. Cette re lecture m'a enfin décillé les yeux : cet homme usait d'allusions sacrées déjà observées chez Nostradamus.

Je  n'ai pas vu par contre, dans son livre "les Rômes", de citation de Nostradamus bien que le thème de la divination soit fréquemment abordé dans son livre et qu'il ait eu des opportunités. C'était d'autant plus étonnant qu'un philologue comme lui aurait pu être fasciné par l’œuvre du Mage issu de Provence car somme toute Nostradamus était un maître dans la manipulation des mots, et en fabriquait à l'envie, avec discernement , maîtrisant plusieurs langues.

Cependant, pour pondérer cette remarque,il semble qu'en fait Nostradamus inspire les « Rômes »en filigrane, car même si Vaillant reste fidèle à sa démonstration, il ne peut s'empêcher de faire quelques allusions et incursions inopinées dans le domaine du sacré et du mystère.

Il aborde par exemple, incidemment, l’étymologie du mot soleil et de ses dérivés et la met par exemple, en correspondance avec sol-itude. "Sol (44*) invictus" le char (26) solaire qui poursuit, en solitaire son cycle incessant taquiné 13 fois l'an par la pleine lune  (-lpl= 39) -Une  explication (n. 8°-carte 13), lors de son analyse du jeu de tarot est donnée (p 420) par J.A. Vaillant (les Rômes", pp 412 à 426), sur l'aspect néfaste  des 13 pleines lunes du calendrier solaire : la 13ème marquant la mort  (fin) de l'année solaire). Les numérations en rouge* sont de mon fait et ne sont pas données par Vaillant (il faut bien sûr observer ces gématria ciblées en lisant le livre qui n'en manque pas!)

Solitaire, solitude, ce sont des mots qui m'ont  fait penser à la devise de la famille de Nostradamus, descendants   de la tribu des Issachar (que nous a rappelé F. Buget) "Soli Deo" que l'on retrouve dans l'anagramme "(tv) SoL-i-Deo". "Et pource qu'il avoit choisi pour sa devise une roüe brisee d'argent en un champ de gueules avec le mot Soli Deo..."  -Histoire et Chronique de Provence, César de Nostredame, Cité par Robert Benazra. (site du C.U.R.A.) et également par F. Buget.

Cela pourrait donc bien être  une référence aux "centuries" de Nostradamus  :"Flambe exiguë, sortant de solitude,"3è vers, 1er quatrain, 1ère centurie (éditions Macé Bonhomme, Lyon, mai 1555). Voici l'extrait concerné du  texte de J.A. Vaillant :

«... aussi sl-eil venant du latin sol, celui-ci traduisant le grec el-ios, et sol et ios exprimant l'unité, la monade, la sol-itude de l'astre du jour, ces mots offrent une filiation de faits plus authentiques et plus réels que les vingt et une premières dynasties égyptiennes, que les rois et les patriarches antédiluviens de la Chine, de l’Assyrie et des Juifs, que les premiers sièges de Troie et de Tyr, que la conquête de la Toison d’Or par Jason et le massacre du Minotaure par Thésée, que les sept premiers rois de Rome et les trois premiers rois de France, toutes choses auxquelles les Rôm-muni m’ont appris à ne pas croire, et auxquelles personne ne croira plus quand j’aurai parlé. » J.A. Vaillant, les Rômes, Pages25 & 26del'édition 1857 (numérisée par google)

« La lumière jaillit sous son vol fatidique à travers les siècle comme sous le char du soleil dans les champs de l'espace. »    F. Buget -1862-Bulletin du Bibliophile- note P. 782 -

Initialement, j'entendais vous épargner, une énième analyse de gematria sidouri, aux argumentations forcément lassantes à la longue mais j'ai réalisé que cette citation tendait à prouver mon propos : une concordance manifeste d''éléments liait les identités de Vaillant à Buget. vous constaterez en lisant la citation de Vaillant éclairée par celle de Buget que certains mots ou groupe de mots semblent avoir été mis là en dehors de toute logique ou tout respect de sens historique (à la manière de Nostradamus, orthographes exceptées). Il y a donc là une structure manifestement énigmatique qu'il faut prendre pied la lettre et non au sens du mot. Il ne faut donc accorder qu'un crédit limité aux affirmations finales également mystérieuses. Je me demandais, s'il faisait référence à ce livre en écrivant "quand j'aurais parlé"ou à un ouvrage ultérieur comme des articles dans le Bulletin du Bibliophile ...

  1. Analysons maintenant le lien établi par les chiffres avec solitvde. il me semble judicieux de mettre un V en lieu et en place de U de solitvde (et en fin, de avrai pour « j'aurai parlé »). Nostradamus, s'est suffisamment amusé avec cette ambiguïté pour nous décomplexer à ce sujet  voilà l'explication : Si l'on compte 50 pour L,  SoL-i vaut 91(7x13)et Deo vaut 26soit 117=9x13(cela ne vous rappelle-t-il  rien ?) L'aspect solaire de cette devise a été souligné.

  2. en ajoutant TV(39) nous obtenons 156 (6x26 ou 12x13). Vaillant fait ici , manifestement la même chose. Il nous confirme donc  cette astuce d'échange U<>V par un « que les vingt (20V) et une (21U) premières dynasties égyptiennes » qui vaut 16+12+20+8+21+15+4+8=104 soit 8x13.

  3. Observez également que " une premières dynasties" vaut aussi 21+ 1 (premières) + 4 =26, ce qui est un clin d’œil (une/premières)  théologique  lié à la Trinité, car des trois expressions "premiers" ou "premières" toutes sont interprétables au regard du contexte chiffré  comme 1 ...

  4. Car (1/4) «  trois3 prem1ers rois de France » vaut 39=3+1+17+4+8+6 si l'on utilise 3 comme valeur de trois et 1 comme valeur de « premiers ».

  5. Cela continue ensuite "que les rois etc... ... Chine" vaut 100 mais avec « de » qui suit nous trouvons 104, je n'ai pas relevé toutes les numérations, mais au hasard, parmi les plus visibles, Assyrie et Juifs vaut 26 (comme le N° de page ...) ensuite premier (dans le sens de 1) associé à « Troie » et « Tyr » 38 vaut donc 39 ; « de la Toison d' » 39 « Or Jason » 39 , le « massacre du Minotaure » 22+4 = 26.

  6. Pour "que les sept premiers Rois de Rome" C'est plus compliqué mais je vois dans (à part) [(les=38 + 1=prem1ers 39] et ensuite : "que [...] 7ept [...] Rois de Rome " (16+7 + (17+14+9+18) + (4+8) + (17+14+11+8)=143 +39 (à part)=182 ; 14x13 ) Rôme=>Bohême: c'est une allusion claire à Char- les Nodier, la fois lettrée et chiffrée, et à son livre publié en1830," L'Histoire du roi de Bohême et de ses sept châteaux" .

    [Ces groupes d'expressions à valeurs sacrées sont importants car ils valident la volonté d'établir des repères liés au 13 car sur une grande phrase, la possibilité de jouer sur des variantes pour obtenir presque toujours un nombre "collant" avec nos "désirs" de trouver une astuce, diminue la crédibilité d'une manipulation occulte du texte de la part de l'auteur. On finit par douter d'une telle intention. L'absence de cohésion générale du texte donne toutefois une sensation d'incohérence qui pourrait nous faire douter de la bonne santé mentale de l'auteur ou ses capacités rédactionnelles, si par ailleurs, on ne comprenait qu'il s'agissait là, mis à part bien sûr les parties descriptives constituant la majeure partie du livre , de jeux lettrés dont le livre est agrémenté, au même titre qu'il l'est de citations en début de chapitre et d'illustrations graphiques également symboliques.]
  7. En fin de citation, en comptant  Jason et Thésée, nous observons que J. A. Vaillant fait référence à 12 rois ou princes. Avouez que la formulation est ambiguë : à l'instar de Jésus au milieu de 12 apôtres,  on cherche le 13ème roi (le roi Soleil?).

  8. Vaillant se prévaut du savoir de Rôm-muni qui vaut 88 (en comptant i=1) soit 11M x 8E. Ce nombre est d'un intérêt moyen de prime abord si l'on ne réalise pas avec le "ME" qu'il indique  qu'il faut écrire "Rôme-muni" qui en utilisant la  valeur de rang de i (9) nous donnera 104=2x52.        Muni,  (voir page 421 des "Rômes"), est un nominatif  participant à  l'expression et signifiait en Inde, solitaires (au pluriel), Rôme est ici le qualificatif régional ou ethnique, littéralement, il faut entendre les Rôme-solitaires.  Ce qui doit désigner des individus particuliers parmi les Rômes.  C'est à ce « Rôm-muni » bancal qu'il vaut mieux " ne pas croire" mais plutôt, peut-être, à un vœux pieux comme "Rômes munis" (de tout ce qu'il faut). Pour la gématria, le pluriel en s n'arrangeait pas le décompte alors qu'un pluriel à" l'italienne", indienne  ou à la roumaine,  un  i  convenait.

  9. la fin  de citation "décortiquée" :((ne)croira (plus)quand(j’aurai) parlé 52, parenthèses: ne pl-us: 13+ (15+50)+ (21+18)=117  et j'avra1 26- et vra1 39 ; soit 208 :16x13 ].

 

Il est curieux que Vaillant ait cru bon de faire une référence discrète à Nostradamus, sans toutefois le citer, alors qu'il en avait l'opportunité à de multiples reprises dans son livre. Cherchez l'omission volontaire ! Il y a certainement une raison à cela, par exemple qu'il réserve ce sujet pour une édition ultérieure, toute proche (peut-être déjà programmée). D'autant que si le rapprochement se confirme, Buget laisse penser que Nostradamus puisse être Rose-Croix. De là à faire A+B ... On observe que bien qu'ayant introduit l'idée en page 25, Vaillant utilise l'essentiel des repères sacrés en page 26 (j'ai observé précédemment que pour Vaillant, le 26 semblait être la racine trinitaire expliquant le 78). La page est intentionnellement choisie pour cela. Certes c'est plus discret qu'un 666 confirmé pour le bulletin du bibliophile mais le procédé est identique. Il est fort probable que ce soit  Vaillant alias Buget, qui ait réédité cette astuce  en 1861. Je n'ai pas pu faire de lien entre éditeurspour corréler le fait que Vaillant puisse connaître personnellement Techener comme du moins,  François Buget, le laissait entendre.Ni même que E. Dentu (éditeur des « Rômes ») soit lié à J. Techener ( éditeur du Bulletin du Bibliophile).

Vaillant préfigure donc une méthode qui sera utilisée ensuite par F. Buget, dans le Bulletin du Bibliophile (lien indirect par le « Roi de Bohème » avec Nodier, co-fondateur du Bulletin avec Techener). Nous venons ainsi de relier Vaillant avec  deux écrits aux sujets différents dans deux publications différentes avec deux signatures différentes. Certes il ne pourrait s'agir que là d'un jeu de citation entre deux auteurs initiés s'il n'y avait eu, l'anagramme Latinval comme solution de l’énigme de "Buget" qui corrobore très fortemen le lien Buget/Vaillant et également, en sens inverse, l'allusion cachée à Nostradamus par l'explication du mot « solitaire » lié par anagramme à la devise de sa famille (tv) « Soli Deo », cet aspect d'un Dieu unique et donc « solitaire » et solaire est répété en fin de livre dans les explications des archnes du ta roi.

Nul doute que Vaillant devait rire sous cape en écrivant ces textes, si c'est bien lui qui les a tous écrits.

 


A noter : la suite de l'article a été faite avant les deux encadrés précedents, je ne l'ai pas modifiée, donc elle ne tient pas compte de ces éléments nouveaux qui, pourtant, me permettraient d'être plus affirmatif.

Ce qui m'amène à aborder la fin du livre, où J.A.Vaillant nous expose la  composition du jeu de cartes du tarot égyptien (les Rômes", pp 412 à 426).

J'ai cependant tendance à  relier, à cause de la description lié à l’Égypte antique,  cet exposé à celui de  l'Orus Appolo(C.U.R.A.-Patrice Guinard-).

C'est bien sûr un rapprochement très superficiel, bien que le manuscrit de l'Orus Appolo soit en partie composé de hieroglyphes reconnus cela ne fait pourtant pas de lui un manuel de tarot. D'ailleurs, je nesuis pas très instruit de l'histoire du tarot qui semble délicate à connaître (lien wikipédia. Certaines parties de ce lien renvoient à des notes numérotées utilisées par la suite). Quoiqu'il en soit, la recherche ramène d'un point de vue historique, seulement au XVè siècle (note12) , l'introduction du jeu en Italie du nord, ce qui est somme toute, très récent.

Bien sûr des hypothèses font remonter le début des cartes à jouer ou à diviner bien plus tôt dans l'histoire de l'humanité mais cela sans preuves reconnues.

La « vérité historique » n'était pas le but de cette incursion cartomancienne. Ce n'est là qu'une ébauche de lien. Pourtant certains éléments repérés à propos de Nostradamus, Vaillant et Buget semblent converger

J'entends par là que l'origine égyptienne du tarot, si elle existe, décrit par Vaillant parait trouver sa source d'inspiration chez les néo-platoniciens d'Alexandrie, dont l'un d'eux, Horapolon, semblait à l'origine du manuscrit aboutissant à Florence et deux livres de l'Orus Apollo dont les  transcriptions ont été traduites par Nostradamus.

Un lien avec Marsile Ficin(note 41), à la même période XVème siècle ,semble avéré.

J'insiste sur l'influence des écrits platoniciens et néo-platoniciens, ayant alimenté l'effervescence de la Renaissance particulièrement à Florence, c'est également lié à la culture religieuse juive et la Kabbale fortement influencées par le néo-platonisme (Plotin , la Trinité, par exemple).

Je ne pense pas que ces « jeux », ayant un fondement allégorique aient eu une origine et une vocation uniquement ludique (ce serait là une hypothèse très réductrice). Le jeu est, n'importe comment, à la base de l'apprentissage chez l'être humain et chez nombre d'animaux, un tant soit peu évolués. Le détournement est également une des activités humaines très prisées, cette pratique vise à contourner des interdits. Quoi de plus anodin qu'un jeu qui semble enfantin ...

 

On devine qu'un courant religieux conciliant christianisme et judaïsme a pris jour à cette époque. Les jeux de tarot (tarot de Marsille?) ont-ils été un vecteur de propagation de ce courant religieux(Note 40 : Voir également Pic de la Mirandole) ?

J'imagine qu'on puisse enseigner les rudiments d'une doctrine secrète par ce biais. Ce peut même être une méthode d'approche et de recrutement.

Quoiqu'il en soit cela a été rapidement combattu par l'église Catholique (et d'autres?) qui voyait là une hérésie manifeste. Je ne sais, si au 15è ou 16è siècle, ces cartes avait un aspect égyptien (j'en doute) ou si a contrario on leur a donné cet aspect là après coup (pour justifier une ancienneté) mais par contre je constate que Vaillant se sert de ce prétexte pour établir une sorte de parallèle ...

 

Mais revenons au Tarot décrit par Vaillant. Il nous parle  de 1 comme monade, tout en nous spécifiant que le jeu possède  77+1 cartes, en précisant que cet autre 1  à part, (vraisemblalblement : le FoV ou fol,-ou bien le Mat, ou L'Excuse- une carte très particulère non numérotée) était le zéro et que seules 77 cartes comptaient. Cette description est relativement sommaire, il nous renvoie pour plus de renseignement à Antoine Court de Gébelin. On comprend alors que là n'était pas le but principal de son propos. Certaines de ses affirmations dans cette partie semblent en désaccord avec d'autres éléments de son livre.

 

Sachant que 78=6x13 et compte tenu de la remarque sur le 13, on peut être dubitatif en lisant cette considération, d'autant comme je l'avais déjà fait observer, il tient le nombre 78 en haute estime.

Cela me parait être une façon de dévier les investigations des véritables mathématiques sous-tendant le"jeu": Je ne sais si Vaillant croyait vraiment cette explication, ou bien avait-il voulu la faire correspondre aux exigences mathématiques de son époque pour la faire accepter par ses contemporains.

Je pense pour ma part, que dans l'esprit des pythagoriciens, monade et zéro étaient incompatibles. Si on admettait le zéro, la monade n'avait plus lieu d'être, ou du moins perdait beaucoup de sa force conceptuelle.

Je  soupçonne les membres de la "fameuse secte pythagorique" d'être à l'origine  de l'invention ou tout au moins de l'introduction en Europe du jeu de tarot. Je pense par ailleurs que "les maîtres du tarot" n'allait pas dévoiler  le véritable fonctionnement d'un procédé de divination considéré comme sacré : cela devait faire bien longtemps qu'une explication tout prête était destinée à être servie aux curieux, aux inquisiteurs comme aux tyrans sans scrupules, leur laissant entendre ce qu'ils voulaient bien laisser filtrer.

Il me semble que Vaillant avait pris conscience de la forte influence des pythagoriciens jusqu'à tard dans l'histoire de l'humanité: plusieurs de ses allusions et piques accréditent ce sentiment.

De même, il se défend également d'un excès d'influence théologique d'une pensée spécifiquement juive (kabbale), ce qui semble bien en  accord avec les propos de Buget, semblant  privilégier une "filière latine" plus proche du christianisme (kabbale chrétienne).

Mais là encore,  ce ne sont là que des sentiments, chacun d'eux se gardant bien d'être affirmatifs donc je ne puis l'être non plus.

 

On pourrait  donc penser, après de telles suppositions,  qu'il fit partie lui aussi d'un groupement, une secte, une religion, une société ésotérique, liés avec Nostradamus dans une même croyance. Ce serait tirer là une conclusion hâtive. Nostradamus a été examiné à la loupe.

D'autres ont pu repérer ces signes de reconnaissance et s'en servir pour gagner en crédit ou bien tromper une faction adverse. Pour Buget c'est assuré mais il est quasi certain que Vaillant aussi, devait connaître certains textes de Nostradamus (il était à nouveau "en vogue" au 19è siècle).

Il est cependant difficile d'être affirmatif dans un domaine ou la discrétion est de mise. Quoiqu'il en soit j'avais tenté de faire  le rapprochement d'identité de Vaillant avec  Buget. Il y avait des concordances.

Les concordances des dates et de cette anagramme étaient même troublantes. J'avais même conclu précédemment en disant que je serais intéressé de connaître les origines de Vaillant.

J'irais même plus loin maintenant, quand bien même fut-il un personnage historique reconnu : son nom est suspect, comme fabriqué.

Du sur mesure.   "A vaillans cuers riens impossible"mais impossible n'est  ... Je pencherais pour le fait que son nom a été francisé pour la cause.



Le nom de son "complice", l'accompagnant dans ses recherches : le nom de l'historien Paul  Bataillard (Savoie?) n'est pas non plus anodin (valeur 78). Bataillard aurait pu également être l'écrivain se cachant derrière François Buget (historien proche de Vaillant ...).

Leurs thèses servirent à perpétuer le domaine de recherche sur l'origine des tsiganes et leur action à contribuer à libérer les rômes de leurs servitudes. Le côté engagé, voir même, sur certains sujets, en dehors des voies académiques,  dut  rebuter plus d'un des spécialistes qui continuèrent  les recherches philologiques notamment avec le sanskrit (au point où Vaillant ne fut plus cité dans les publications, mais être cité,  n'était pas son but.).

On ressent à la lecture de leurs histoires  l'impression d'actions concertées  de toute une organisation clandestine indépendantiste  "roumaine" (franc-maçonne, c'est historique) visant également  à l'amélioration de la situation des rômes  ce qui n’enlèverait aucune noblesse à la cause défendue...

 Il n'en demeure pas moins que la biographie de Vaillant est un beau tissu de dentelle bien ajourée : je n'ai rien pu apprendre  de ses origines et son histoire est parsemée de zones d'ombre. On devine seulement qu'il avait réalisé ses objectifs.

Le véritable intérêt dans cette recherche était aussi de comprendre les motivations qui avaient poussé "François Buget" à nous mettre ainsi sur des pistes. Il suggère ce que je pense depuis un bon moment déjà , qu'en publiant une traduction  "truquée" de l'ouvrage de Galen ("exhortation de Menodote ..."),  Nostradamus nous a offert de quoi nous exercer à l'étude de cette fameuse Loi.

Entendez bien que nous n'avons pas affaire là à des écrivains "envieux" cherchant à égarer les "chercheurs" par des fausses pistes : il y a des solutions à leurs énigmes.





Pour nous le faire entendre, François Buget a fait de même ( en moins compliqué cependant). Maîtrisait-il vraiment cette loi où n'en devinait-il qu'une partie, celle qui attire le regard de personnes en partie dans la confidence ?

Aucun indice ne  m'a laissé entendre qu'il soit allé plus loin que l'usage, avec finesse certes,  de signes ou d'expressions sacrés.





En le citant en tête de l'article 77, je crois avoir donné sa réponse à cette question. "il ne reste plus dautres voies que tude sérieuse des faits"Ne  veut -il pas dire, par là, qu'il restait à son époque pour toucher au but,  encore bien des recherches à entreprendre. Ce qui compte au final, n'est pas de se persuader, sous prétexte de l'ancienneté, que leurs croyances étaient justes ou fausses (qui peut se permettre un tel jugement ?) mais  d'induire pour un tel schéma venu à l'instant donné. 

 

 

 

vign-1555-p

 ©SergioH 2014 d'après une vignette des

Prophéties de Nostradamus,

Macé Bonhomme IIII mai 1555, Lyon

 

 

 SergioH, le 28- 2-2.14

 

 

Les commentaires sont activés (voir plus loin) : Ils seront  bienvenus et publiés après un petit contrôle de bienséance,  en fin, suivant l'article,

 

 

en général, je réponds volontiers ..

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