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N-I-GM et C FILS variés
19 août 2013

34-Funny Zapping Indeed

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Pour ceux qui prendrait le train en marche, ce wagon-ci concerne  la suite d'une série consacrée au décrypytage d'un message de Nostradamus et l'organisation des données au sein du livre en question, et un message crypté inséré dans la traduction d'un ouvrage de Galen ( selon Nostradamus ou Galien selon l'histoire). La méthode utilisée laisse entrevoir un lien avec des méthodes concernant les templiers (croix des huit béatitudes). Voici le dernier tableau des lettres concernées montrant la modification des doublons correspondant à des mots extraits d'une suite de 39 mots dont cinq d'entre eux comportaient deux lettres repérées(lettres droites dans un texte en italique). Après un minutieux examen, il s'avèrent que deux de ces mots doivent  changer de nature et passer de statut de doublon à celui de mot simple au profit de deux autres comportant en début et en fin les lettres F et Z (Feuz,  Faictz)  de valeur   6+24= 30 puisque en cours de liste, il y a également  un "faictz"cela donne au  final  trois mots commençant et finissant  par F et Z. On trouve ces trois "FZ" dans la grille ci dessous :

Code Galien-VERS-4

Le premier Y en bas à gauche  semblait de prime abord inapproprié à cette place étant donné la nouvelle somme des trois cases traduites (lettres jaunes) de la colonne de gauche (soit  (X22+H5)+V20+Y23=70),  l'échange (Y23->N13) avec le symbolique N donnant 60 (70-10=60=2x30)  donc à cause du dispositif FZ (30) ayant entraîné cette modification, paraissait  très séduisant et même recommandé .mais je n'ai pas effectué ce changement, car il mettait en péril, un acronyme important YNRY =INRI. (Il fallait faire un choix, ce qui se rencontre à presque chaque étape de notre décodage ou réorganisation).  

Si par contre, on considère ce Y grec (23)  comme un  I latin (9) on trouve alors 56 (27+20+9) valeur qui devient  très probable car la  somme des trois cases traduites de la dernière colonne vaut aussi 56 (12+17+27 ou 12 + 44 mais aussi 30+26). Ce Y deviendrait donc un I et conforterait le sens INRI,


 Nostradamus a par ailleurs attiré l'attention sur l'année 56 de son siècle. Ce n'était pas une "bonne" année. Ce curieux argument sans autre explication (calendrier hébreux année 5317 (ou 16 ? je ne suis pas certain du nombre : Nostradamus s'étant bien gardé de donner une correspondance avec un calendrier juif. Est-ce une année  à 13 mois lunaire ou une 7ème année sabbatique ?), cette appréciation n'aurait pas mérité d'être relevée s'il ne l'avait soulignée par omission : en effet, il  n'avait, de surcroît,  pas mis de quatrain dans l'almanach de 1556 mais les avait discrètement transmis à part, dans un manuscrit authentifié depuis, soit 13 quatrains contenant  le fameux quatrain à 13 F (que j'ai cité par ailleurs).

INRI pourrait avoir plusieurs significations, je n'en donne que deux : la principale, l'historique liée à Jésus Christ : Iesus Nazarenus Rex Iudaeorum( inscription clouée sur la croix signifiant Jésus de Nazareth, Roi des Juifs) en fait JNRJ (ici J=I) mais pouvait être aussi Intra Nobis Regnum Jehovah, En Nous est le Règne de Dieu (interprétation Rose-Croix connue à partie du XIXème siècle -Jean Tabris) Jehovah pouvant être  fort opportunément remplacé par Yahwé (ou YAHVÉ), INRY serait alors correctement intitulé. [ J'avais également remarqué cette possibilité dans le cas de  l'alphabet christique. (où YAHVÉ vaut 78)]

Cette deuxième signification pouvait être connue auparavant mais elle aurait été très mal prise par l'église catholique car remettant en cause une partie de l'histoire de Jésus dans les évangiles et pouvant s'inspirer de rites juifs n'étant tolérés que de façon très  exceptionnelle selon l'époque (ghettos, protections particulières : voir Rachi) quand elle ne faisait pas procéder à des massacres au nom de Dieu. 

Il est également possible que ce fut un acronyme juif  connu avant Jésus Christ. Beaucoup de détails des évangiles semblent suivre "à la lettre" ceux des écrits sacrés juifs antérieurs  accréditant que la venue de Jésus correspondait bien aux prophéties annonçant le Messie. Ici, toutefois, l'intention du procédé  est très différente, c'est bien le symbolisme de la royauté (spirituelle) qui est mis en avant et confirme ainsi la maîtrise totale de la  Loi et donc sa légitimité.Dans une conception dualiste, il s'agit du ROI des forces spirituelles, de la "lumière" opposé à celui des ténèbres ou forces matérielles : Rex Mundi. Il ne faut pas s'arrêter à cette opposition binaire simpliste. Nostradamus insiste vraiment sur l'aspect trinitaire qui vient bousculer un faux statu quo de factions antagonistes :il n'y a pas de "tout ou rien" mais un unique TOUT.  C'est ce qui est trompeur dans la suite 1,6,12 qui régule la géométrie du  cercle, le premier 1 est à part.

L'idée de descendance génétique, dans la lignée du roi David est une matérialisation de l'allégorie de la royauté. Depuis, nombreux ont été ceux qui arguent ainsi être les descendants d'une prestigieuse lignée (Jésus, Mérovingiens etc;), en quelque sorte, se pensent  prédestinés. Les statistiques et l'histoire  sont contre cette opinion d'une élite génétique (surtout en cas de consanguinité). Heureusement d'ailleurs, ce qui laisse un   espoir de "réussite" pour tous les autres.

Ce premier recul étant pris, le chercheur se devra de rester vigilant en gardant raison et sagesse car les promesses de richesses, de puissance, de santé voir de vie éternelle abondent et ces tentations puériles sont grandes dans les écrits ésotériques ou occultes  que nous abordons : il ne faut surtout pas les  prendre au pied de la lettre. C'est peut-être un hasard mais le " Miroir Aux Alouettes " : M+A+A vaut donc  13, Treize ou N  sont des  signes d'avertissement (et non nécessairement la mort mais quelque fois cela veut dire cela ( voir dans puis-je vous la faire à l'envers,  le vers concernant  "mordicant ...").

Quoiqu'il en soit, cette indication dans le message est  symptomatique d'une profonde croyance  en Dieu (au contraire de NYRY, suite de lettres à laquelle je n'ai pas trouvé de signification connue au XVIème siècle).  Selon ses besoins, le "mage de Salon" (comme d'autres) privilégie des indications soit grecques, soit romaines. Ce genre d’ambiguïté est coutumière de Nostradamus.



La tentation étant grande de transformer les deux mots extrêmes à une seule lettre, en mots à lettres doubles : Feuz, faictz et Faictz. Le dispositif des six Y devenus six B (12)  qui, (peut-être) ayant une valeur symbolique, ne devaient pas être alourdis par ces lettres supplémentaires,

Par contre il était nécessaire de lier trois repères afin de faire correspondre les alphabets aux mots à lettres doubles. Je rappelle que nous sommes toujours en ordre inverse d'arrivée des mots mais il y a une petite astuce supplémentaire pour que cette correspondance fonctionne à l'envers comme à l'endroit. Si on ne devine pas ce qu'il faut chercher on ne risque pas de trouver ce système de repérage.

En ce sens, ce type de cryptographie demande une longue pratique  pour analyser la structure, pour deviner les stratagèmes utilisés et comprendre comment la réordonner et décoder les petites parties codées. Les procédés ne sont pas si compliqués qu'on ne puisse en venir en bout mais par contre leurs variétés et leurs multiplications, font que l'on a vite fait de se perdre dans les  nombreuses possibilités s'offrant à nous. Il reste toujours des choix à faire, une erreur peut vite vous entraîner dans de mauvaises directions. C'est pour cela que je prends beaucoup de temps pour vous décortiquer l'approche, des alphabets et des systèmes de composition et vous laisser entrevoir l'histoire mais aussi  les mathématiques sous-jacentes ayant guidé la rédaction de textes apparemment incohérents.

L'astuce principale réside dans le fait que l'essentiel des informations ne sont pas cryptées et sont lisibles en clair. A première vue, on ne détecte pas de message caché. Si vous connaissez la lettre coquine de Georges Sand à Alfred de Musset, vous comprendrez comment un texte en clair soigneusement segmenté peut prendre un autre sens une fois réordonné. Certes, dans les "centuries" par exemple, quelques anagrammes et une dissémination persistante de majuscules laissent entendre qu'il peut  y avoir un code mais sans l'usage d'un système poly-alphabétique de substitution, le supposé code résiste au décryptage. S'agissant là, d’œuvres d'un écrivain réputé pour ses textes abscons, incompréhensibles à souhait donc sibyllins comme une divination antique, on est incité à renoncer voir même à crier au charlatanisme.


 

J'ai lu il y a quelque temps, un ouvrage d'un auteur qui avait décelé  des connaissances insérées dans les "centuries" (ou du moins de certaines parties) dont l'origine lexicale  pouvait être attribuées à des écrits templiers donc plus anciens et d'une région précise de l'Europe. Sans conteste  cette personne a soigneusement analysé et vérifié les textes en question et ce travail conséquent est très loin d'être inutile.

Il avait  même pointé la possibilité qu'il ait eu plusieurs écrivains pour la rédaction des "centuries" ce que je pense plausible. Pour ce qui est de l'origine antérieure de certaines données, la conclusion de notre analyste a été de crier au plagiat éhonté et au charlatanisme avéré. Comme nombre de commentateurs, la tentation avait été grande de tomber dans la facilité d'une opinion commune par des conclusions hâtives et lapidaires concernant un personnage méconnu. Il y avait pourtant d'autres raisons à l'utilisation de ces données (ce ne sont d'ailleurs pas les seules)

S'il avait poursuivi jusqu'au bout son raisonnement, il eut deviné à ce supposé  pluralisme des écrivains, les agissements en sous main, d'une organisation inconnue officiellement, que je nomme (reprenant une allusion de Nostradamus)   les " Amis" =39 ( ou quelque soit leur nom de l'époque).

Il a existé ou existe  encore aujourd'hui une association "les Amis de Michel Nostradamus"  mais comme pour "Rex Mundi" (nom récupéré par un groupe de pirates informatique), cet intitulé n'implique pas obligatoirement que les fondateurs  ait alors perçu  la pertinence  de la somme numérique du mot amis en alphabet 3  (ce qui n'est cependant pas à exclure non plus) ou  peut-être l'ont-ils vu en alphabet 2 (AMN= 26).

Je ne nie pas les influences qu'ont subi les textes de Nostradamus, nombre de commentateurs les ont soulignées. Depuis le début des articles sur ce blog, j'affirme  que Nostradamus n'était  pas le personnage  mystificateur qu'il  paraissait camper (comme François Buget l'avait souligné). Il lui fallait détourner l'attention et se dé-crédibiliser de façon subtile (juste ce qu'il fallait). Il était  le  représentant d'une organisation occulte, un archétype, une antique figure de proue émergeant d'une lame de fond. Bien évidemment il reprend, à sa manière,  des textes créés par d'autres, il est un héritier  légitime d'une longue tradition et à ce titre use des mêmes méthodes et des connaissances des templiers qui eux-mêmes les avaient apprises auprès  d'autres représentants encore plus anciens de courants de pensée (sans nécessairement arrêter pour cela, une datation à la naissance de Jésus Christ), voir même de religions abhorrées ou d'hérésies coupables aux yeux de l'église catholique, alors en position de force et de quasi monopole dans nos contrées du Royaume de France. 


 Le procédé de  réaménagement  et seulement en partie, de cryptage des "centuries" nécessite  d'utiliser de longs textes  de géographie (lieu), d'histoire ( analogies) d'astrologie (datation, symbolisme)), voir d'alchimie (symbolisme, hermétisme), astucieusement mélangés afin de donner du volume et par l'intrication des données, un côté loufoque et mystérieux semblant cependant très précis : car localisé, daté et circonstancié, sans toutefois tomber dans des formulation hérétiques condamnables en son siècle, afin de pouvoir y glisser des messages suffisamment longs. C'était là un exercice délicat et périlleux.

Pensez au système moderne informatisé permettant à l'aide de scénarios tout fait, de générer quasi automatiquement  des romans à l'eau de rose (ou autres créations littéraires : j'ai même vu des traités de philosophie automatiques) en  jouant sur de sempiternels mécanismes relationnels pour créer un énième roman à peine différent (sur le fond) du précédent.

Cette comparaison pourra vous sembler très réductrice, aussi vais-je en faire une autre : la cartomancie  fera un lien plus fidèle avec le procédé. Le tarot divinatoire (78 : 6x13 cartes) est d'ailleurs bien plus proche de notre propos. Nous avons là, un support de symboles auxquels on peut selon leurs associations lors d'un tirage  à la suite d'un  tri (brassage, coupes) accorder une interprétation "prophétique".

Le procédé pour circonstancier la vision, est sensiblement le même et je dirais que l’astrologue use,  en se basant sur la complexité des positions astronomiques,  d'un procédé de divination analogique somme toute relativement proche.Plus le mécanisme est complexe et (semble)  hasardeux, plus il y a de la  place laissée à l'interprétation  mais plus cette opération sera difficile, il faut donc trouver un juste milieu dans la complexité. Les règles et lois utilisées donnent la légitimité au procédé.

C'est certes l'interprétation des résultats d'une combinatoire riche mais cela reste issu de combinatoire c'est à dire de manipulations des nombres.


 Remarquez que Nostradamus refait référence Plutarque et à Lycurgue dans sa "dédicace" au Roi Henri ( épître à Henri Roy de France Second ; il est intéressant de consulter également ce commentaire de Robert Benazra,un exégète) mais également dans le même texte, il  expose  une double chronologie arguant de mois  lunaires ou  solaires.

S L valant d'ailleurs 30. Cette valeur semble correspondre au cycle musulman : soit 19, du  cycle de Méton pour les années communes,   + 11 => ? cycle de Tritos, (cycle solaire récent : 19ème siècle) pour les années abondantes. Les musulmans semblent s'être inspirés d'un système juif (plus complexe).

[En fait, chez Nostradamus : le mois lunaire  semble faire référence au calendrier hébraïque d'origine babylonienne influencé par les grecs avec le  cycle de Méton entre autres. voyez  l'histoire des calendriers  sur un site  très exhaustif,]

On aurait pu également établir 13 signes du zodiaque tenant compte du fait qu'on peut  en réalité, contempler  dans un ciel nocturne dégagé,  treize constellations ( ciel de l'hémisphère nord : cette 13ème constellation omise  est Ophiuchus ou le Serpentaire ). Quoiqu'il en soit, le 13ème mois comme la 13ème constellation du zodiaque furent proscrits par notre civilisation.  Certaines années du calendrier juif comportent cependant 13 mois et dépassent les 365 jours et le  presque quart de jour de plus, correspondant à une véritable année solaire. La meilleure approche d'une année solaire par des facteurs entiers  serait une décompostion en 13X28 =364  (il manquerait 1 jour et presque 1/4 de jour) soit 52 semaines. On devine là ce qui a induit le choix  d'une semaine de 7 jours (mais ce n'est pas l'unique raison).


Sans même utiliser  la structure plus complexe que je suis en train de vous dévoiler, essayez de trier (donc par trois mais aussi par 13) les demi quatrains du distique des centuries (édition de 1568  à 942 quatrains et non 928 ou d'autres versions encore) Ce nombre est souligné par le fameux texte d'avertissement Legis Cautio  Contra Ineptos Criticos :(cf le site cura, CN n°162 dont l'accès  est réservé ; quoiqu'il en soit j'avais pointé depuis longtemps cette valeur qui doublée (distique) donne 1884 paires de vers soit 12+12x12+ 12x12x12(156+1728). Comment retrouve-t-on cette valeur ? Il suffit de reprendre les initiales (en rouge) de chaque mot : LCC et IC

Je rappelle que pour compter en chiffre rommain une valeur placée avant  une valeur plus importante se soustrait de cette valeur plus importante. Exemple X vaut 10, C vaut 100  XC, vaudra donc 90. Ici LCC vaut 150 et IC vaut 99 donc l'ensemble vaut 249. et son symétrique 942 ... Merci Dr Guinard pour cette confirmation. Nous devons bien utiliser les éditions à 942 quatrains.

Je vous fournirais un PDF de ce long distique vous permettant de faire ces opérations de tris par tableur. [Je rappelle  que je suggère d'enlever 12 paires de distiques (que je connais) soit au final 1872 paires (12x156)] Vous trouverez si vous êtes attentifs,  des séquences composant un premier message qui suggère de façon imagée  la recomposition des centuries : soit deux parties générées par le distique, trois subdivisions (tri) un ordonnancement différent (début, sens des données) et "pliage"

[dans la traduction de l'ouvrage de  Galien, il est écrit :

en ligne 89 texte à l'envers) dans mon article (puis-je vous la faire à l'envers ?

"Que par nauphrage tout à esté pillé » ] Le i situé par  décalage "accidentel" en hauteur est présent sur les deux éditions (1557 et 1558). On a bien envie de lire plié au lieu de pillé.

ou en ligne 23 (texte à 'envers):                                                                                                                                                                                                   Des pieds Legiers la n'Ysera commis,  ply signifie pli et "la n'Y sera commis", le "pas" étant absent, le "n" ne signifie pas une négation mais une valeur 13 précédé de "la" valant également 13 soit 26 en tout. Un pli (parfait) est  une longueur redoublée. (Observez bien les labyrinthes de "nos" cathédrales ...)

Le pliage d'une longueur donnée par des plis réguliers (valeur constante) revient à effectuer une division entière de cette longueur. Pour peu que la longueur soit plus grande qu'un nombre entier de plis, ce qui dépassera deviendra le reste.

Il existe deux autres messages  repérés par des mots clés. En théorie, on pourrait "décoder" les centuries rien qu'avec le texte lui-même. Il s'avère qu'à l'usage des différents procédés, la structure est devenue si complexe  qu'à l'instar du nœud gordien, on ne sait pas quel bout commencer pour démêler  ce "sac de nœuds" sans pouvoir trancher au risque de perdre le "FIL". Un autre texte plus accessible (quoique déjà complexe...) ou complémentaire était nécessaire : la traduction par Nostradamus d'un commentaire ironique  écrit par Galien  sur "l’exhortation de Ménodote ..."

Nostradamus a (dit-on) repris pour cela,  l'une de ses traductions qu'il avait faite alors qu'il était étudiant à Montpellier, laquelle traduction,  a été soigneusement agencée d'une autre façon. et publiée à l'identique deux années consécutives, 1557 et 1558 (c'était le même tirage post daté en fait par la transformation du 7 en 8). Cette curieuse édition apparaissait alors en plein aboutissement théorique des "centuries" . Cet ouvrage dénote singulièrement de la production de notre auteur et semble de prime abord insignifiant, truffé d'incohérences et d'inexactitudes. C'était là  un exercice qui d'emblée, à écarté la majeure partie des personnes lettrées. Pour les autres, les plus vigilantes, il réservait un message habilement caché et une structure particulièrement délicate à déceler.


Résumons : nous avons sur notre image, 39 cases contenant des lettres liées à un mot, si nous mettions à part les trois cases apparentés, il nous en resterait 36.

Je vais vous dévoiler la méthode pour poursuivre : ces  cases doivent être triées avec des carrés magiques.J'ai déduis cela de la représentation de la croix des huit béatitudes avec un carré magique, une figure attribué aux templiers, il fallait bien que ce carré magique serve à quelque chose car tout a du sens dans cette représentation, y compris les trois points. Les rares inexactitudes sont volontaires et destinées à égarer quiconque ne serait pas au fait de certaines dispositions alphabétiques.

L'utilisation de carrés magiques peut sembler purement superstitieuse, des mathématiciens s'amusent certes des propriétés de ces carrés mais ne leur ont pas trouvé à ce jour de vertus qui chamboulent les lois de la physique. Cela vient du fait qu'ils ne voient pas ce que ces HErmétistes voyaient derrière le voile.

Quoiqu'il en soit il s'agit là d'une protection bien réelle puisque  cela a complètement chamboulé l'ordonnancement de ces textes. Pour ce qui est de la magie, n'eut été une propriété particulière largement exploitée dans la symbolique ancienne, il s'agit d'une question de croyance, de Foi dans le pouvoir de symboles mieux définis et régentés qu'on ne le pense, usant de lois précises qui, bien sûr, renforcent cette croyance.

A partir de là il existe trois solutions  pour  l'usage de carrés magiques : soit un carré 6x6 (3+36=39), soit l'usage d'un carré de 3x3 et un carré de 5x5 (9+5+25=39)et enfin une série de 4 carrés magiques 3x3 (3 + 9 + 3x9 = 39) en une suite de carrés  translatés ou 1 initial et 3 autres  (mélangés ou non : il y en effet plusieurs cas de figure).

Savoir qu'elle est la bonne  combinaison n'est pas suffisant  car même en connaissant certaines propriétés particulières. Il y a différentes  possibilités. Pour le carré 6x6, il existe 8 cas de figures presque "parfaites" qui se valent toutes sans parler de toutes les solutions moins parfaites.. La combinaison   hybride de carrés 3x3 et 5x5 offre des variations également mais avec moins d'incertitude. Je vous rappelle que les carrés magiques d'ordre impair se manipulent bien plus facilement que ceux d'ordre pair. Toutefois cette solution bien que référant au carré 5x5 de transformation (méthode de l'échiquier) n'est pas dans l'esprit car depuis le début, le chiffre trois nous guide - il nous est souvent rappelé par Nostradamus - et en ce cas, le dispositif FZ (3 x 10) ne servirait à rien. Réservons plutôt  la solution 5x5 pour nos données écartées  soit  30 vers (5+25) dont j'ai parlé dans un autre article.

J'ai donc opté pour la suite de carrés magiques 3x3 pour numéroter nos cases (ou établir une correspondance). Soit un premier carré magique translaté suivi de  trois autres "mélangés" mais  également magiques. Bien évidemment, la suite simplement translatée était trop évidente et répétitive pour nos concepteurs d'énigmes. Les  carrés magiques impairs bâtis sur une suite continue de naturels (par exemple de1 à 9) ont un défaut, ou un avantage c'est selon, celui d'offrir une diagonale de nombres consécutifs.  Cela explique que par exemple il y ait dans les "centuries" des quatrains qui semblent homogènes et cohérents, en réalité cela concerne  de temps en temps, un quatrain et demi consécutif  (et non deux). Pour ce qui est de la tête de la série, qui pourrait aussi être consécutive et également se faire repérer, il existe une autre astuce pour la cacher dans la masse de données en laissant  les diagonales pour créer la confusion (on a du mal à trouver un début cohérent).

Il nous reste cependant un dernier écueil : les données à notre disposition sont-elles le résultat d'un agencement "magique" ou bien les a-ton préparées afin que par le tri magique, on retrouve le bon ordre [pour les mathématiciens : doit on trouver la primitive ou bien la dérivée ?]

Ces étapes ayant été franchies en prenant des décisions judicieuses, nous pourrons alors commencer à trier.

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SergioH, 19.8.13       

 

 

 

Les commentaires sont activés et  bienvenus (voir espace  plus loin) : après  lecture, je les  publirai à la suite de l'article ,

 

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