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N-I-GM et C FILS variés
30 mars 2015

heritier des crapaux

heritier_crapaux

  "3crapeaux"- © SergioH 2015

 

 

a-Crapaux-heritiers des-

 

Arrangement © SergioH 2015 -

Image reconstituée d'après l'édition des « Prophéties » de Nostradamus, édition Chevillot, Troyes, 1611. (numérisation Google)

Je vous ai épargné des repérages du 13 et de ses multiples qui ne manquent pourtant pas ici. 

 

  1. « Quand le fourchu… »(<=lien CN 80-P. Guinard, Je rappelle ce lien donné dans un article précédent :Six &C un, Sept)

  2. Voici également un 1er lien google (voir en fin de page CI)

  3. Crapauds(x=ds=22) ou fleur de lis ?(lien histoire-france.net)

 

François Buget, page 1710, Bulletin du Bibliophile etBibliothécaire  année 18 60, rappelle la citation de ce quatrain par Scipion Dupleix, Histoire de Henry le Grand du nom IV, Roy de France et de Navarre, Paris, 1650:

« Dupleix lui attribue le quatrain suivant, dans son Histoire de Henri IV:

Lorsqu'un fourchu appuyé sur deux paux

Et l'arc tendu et neuf ciseaux ouverts,

Trois paux suivis, le grand roi des crapauds

Ses ennemis mettra jus à l'envers.

Cela signifie que lorsqu’un V appuyé sur deux I, soit un M, qui vaut mille, un D, qui vaut cinq cents, et neuf X, qui valent quatre-vingt-dix, seront suivis de trois unités, c'est-à- dire en 1593, le roi de France triomphera de ses ennemis.

Mais la preuve que ce quatrain est supposé, c’est qu’il est ainsi

conçu dans les dernières éditions :

Quand le fourchu sera soutenu de deux paux,

Avec six demi-cors et six ciseaux ouverts,

Le très-puissant seigneur, héritier des crapauds,

Alors subjuguera sous soi tout l'univers. 

… »

Bien que F. Buget passe rapidement sur cette citation, sans semble-t-il accorder guère plus de crédit à la correspondance de Henry IV pour le 1er quatrain, pour des raisons de chronologie, j’abonderai pourtant dans le sens de Dupleix, en ce qui concerne aussi,le deuxième quatrain cité (qui correspond à celui de l’édition Chevillot 1611, avec une orthographe modernisée) qui pourtant d’après F. Buget, remettrait en cause une telle correspondance(déjà, certes un peu forcée pour le 1er quatrain). Entendons-nous bien : si je vais en son sens, c'est dans l’idée que ce quatrain fut lié à Henry IV.

 On le lit dans  ce dernier lien, la date peut être facilement changée puisque les « demy cors » passent de six à huit (sans les 3 paux), d’autres s’accommoderont de ce « six » et attribueront malgré tout la correspondance à Louis XIV bien qu’à l’évidence ce quatrain soit circonstancié et adapté selon l’époque. Pourtant il ne s’agit pas de « six » mais bien  de « si demy cors ». En tout premier(1611) ce « si » n’est pas là par hasard (il y en 3 dans le vers, ce sera corrigé en « six » dans la « 1613 »)). François Buget évite toutefois d’abonder dans ce sens, pour laisser planer vn doute. Peut-être suggérait-il par là, qu’il ne pouvait être de Nostradamus, ce que je crois aussi.

N’avait-il pas remarqué la signature rosicrucienne, 234 soit le double de 117 alors qu’il s’était ingénié à nous communiquer ce nombre le liant manifestement aux rose-croix(« sub rosa ») ?

J’ avais signalé  pour ce quatrain, deux "234" mais en fait il y en au moins trois, car il y a deux 117, présenté en équivalence (99 en base 12). La mise en page est faite de telle sorte qu’on retrouve la référence à Pythagore et son théorème (tous les termes sont là, dans un espace très réduit). Il est clair que cette formulation avec cette présentation est l’œuvre du rose-croix ayant participé à l’édition (1611), si ce n’était Chevillot lui-même.

 Le fait que Buget, fin observateur et connaisseur des différentes versions d'éditions des « prophéties », ne décèle pas l'astuce, me paraissait très étrange, à moins que, la guématrie en initiales q,i,e,a,c,d,l,d,é (lettres rouges qui précèdent ce quatrain)=>16+9+8+1+3+4+12+4+8=65 ne correspondent aux 65 de u,c,u,v.(équerre bleue de l'image). J’associe bien volontiers cette valeur aux soixante-cinq syllabes du « Legis cantio ».

Il semble alors qu’une fois de plus, François Buget se soit joué de nous. Il avait beau jeu, puisqu'il ne nous restituait pas le quatrain dans son orthographe ancienne.

Par exemple le quatrain publié par Chevillot jouait sur l'échange v<=>u dans l’vniuers :vn semblait admis pour un mais pas vraiment dans ce mot. En fait vn vaut 33 (20+13) et 33 en B12npz vaut 39 en B10 (l'vniuers ainsi écrit peut valoir 99, -l et i valant un par analogie graphique-). Cela attirait l’attention sur les 3×v en triangle, du moins les 3×v qui auraient du être là si l’on avait écrit ouvert et vnivers.

Du Ruau publia avec « précaution » le C.X-Q.CI dans son édition de 1630 en précisant, que ce quatrain était apparu depuis l’édition de 1568, comme si ce n’était pas le cas des autres comme le c.6-Q.100 « Fille de l’Aure » et des quatrains additionnels à la centurie VII. Ce quatrain fut aussi publié, dans l’ édition anonyme « 1605 » (en fait de Du Ruau ).

Seule différence la correction de l'annotation « Adiouſpepuis l'impreβion. de 1568 » en « …/ depuis l'impreſſion /… » (ce qui inciterait à dater cette correction sur la « 1605 »après 1630). Une réticence à ce quatrain C.X-Q.CI serait logique, s’il était alors notoire que ce quatrain fut en rapport avec Henry IV-

Mais ce n’est pas probant, car il est question, selon Patrice Guinard, de versions très  proche dans l'aspect, dont celle d'un imitateur  « Nostradamus » (dit aussi « le jeune ») et de l’utilisation similaire  de la lettre V, par Rabelais dans son Gargantua (lisez l’article donné en lien).

 Par contre le(s) copiste(s) recopièrent aussi le célèbre quatrain à 13×F de Nostradamus présent dans la « 1611 ».

je vous cite à nouveau ce quatrain (voir aussi 39-le nombre de la bête (rien de moins...)

Feu, flamme, faim, furt, farouche, fumée
Fera faillir, froissant fort, foy faucher,
Fils de Denté, toute Prouence humée    
Chassé de regne, enragé sang cracher. (Chavigny, « ...Janus françois... »-page 252)

Les copistes ne semblaient pas savoir que ce quatrain était aussi une signature rosicrucienne : 13 F=78 or 3×78 = 234.

 Cette égalité ne serait que pure coïncidence, si je n’avais déjà montré le jeu ambigu qu’il y avait entre les graphies anciennes du f (ou bien ƒ) et du ſ . Que 13 f soient ici remplacés par 12 ſ et un S majuscule, ‑les 6 terminaisons en minuscules « s » ne comptant pas‑ montrent que l’analogie de Nostradamus portait bien sur la graphie (Le quatrain des « crapaux » en est même, une explication).

 

On l’a vu dans l'article 42-Rendez les copies ! , la version des « prophéties »du 3 novembre 1557, Lyon, Antoine du Rosne, à 639 quatrains exprime aussi de deux façons l’expression d’un multiple de 234 : soit en considérant 6×39 =1×234 soit son symétrique, 936 = 4×234. Réduire les 942 quatrains d’une version complète (après 1568) à 936 q. et 12 « sentvries », serait une opération probable avant l’introduction d'une 13e « sentvries ». le prénom-nom « Michel Nostradamvs » peut valoir 234 en guématrie pleine. (voir Bac Mac LAc ).

 

Le quatrain C.X-Q.CI, en abrégeant, pourrait être XCI(91).

 C’est sans doute la raison pour laquelle il a été placé à cet endroit par Chevillot qui, de surcroît, sur la « 1611 », le met en page 122 (double-page, à gauche de l’épître de Seve), auquel, on peut rajouter le nombre 101 du quatrain (CI)mais aussi CX de « Centurie X », cela devient alors 122+101 +110 =333 (39 en base 3npz).

   Rien d’étonnant, donc, que« Pierre » (Simon ?) Rigaud en 1650, l’ait volontiers reproduit à la fin de la centvrie X, p. 183 : 183+C(3)+X(22)=208 (4×52) déjà, en ajoutant le 91 déduit (le X est employé différemment), on trouverait 299, un nombre bien repéré mais, mieux encore, en le soustrayant on obtiendrait 117.

   Remarquez que Iean Hvgvetan en 1627 le placera en page 98, à côté de l’inscription CI (I ostensiblement en italique =>1+98). Cette édition est quasi.à. l’identique d’une version de 1627 de Iean Didier, toutes deux imprimées à Lyon par un « Iean », avec les mêmes illustrations et le même additif sur cette page : la lettre N suivie de 2 sous « FIN »

   Notez également que toutes ces versions qui, comme les versions précédentes semblent le souligner, placent ce CI, avant le mot FIN en centurie X, obtiennent en effet le « mot de la fin », puisque 91 (XCI)+ FIN(20) = 111 (cent onze) qui vaut 13, en B3npz et désigne effectivement N. Cependant il existe une astuce plus simple donnant 117.

   On peut cependant, pour la page 98, identique sur les versions des deux « Iean » comprendre que CI (N° du quatrain isolé)+98 (N° de page) =199 + 20 (FIN) + 13 (N) + 2 (qui suit) = 234, nombre qui confirme notre analyse du quatrain.


Sachez que tout ce qui est souligné dans cette image débutant l’article a vraiment un sens supplémentaire par rapport aux autres interprétations déjà fournies par les analystes ou exégètes de Nostradamus. Observez le dispositif en croix …

Voici pour rappel, les pdf des 7 (derniers)articles  :

PDF_42_Rendez_les_copies

PDF_Six__C_Un_Sept

       à la suite 3_L_es_Editions_Troyennes

                          et s'insérant ici L'article, 3 petitz v etc.  (le tout dernier) 

PDF  : Six_cens_et_Sept 

PDF_Legis_Legende_Remarquee

PDF  :Heritier_Des_CRAPAUX

 

SergioH le 30.3 (2015)

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