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Fig 1 : Création personnelle : © SergioH
Voici ci dessous la figure dont le lien ALF ne fonctionnait pas pour mon commentaire sur l'article Réalité du Graal (2) sur http://chantsdamour.canalblog.com/
Cette deuxième figure est bien en rapport avec la précédente ...
Fig 2 : Alphapbet niveau 3 "KIOT en PROVENS"
Le texte qui lui était associé : (soit le lien suivant)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Wolfram_von_Eschenbach
J'en donne l'extrait suivant :
« Dans son Parzival, Wolfram exprime le dédain pour la version inachevée de Chrétien de Troyes, et déclare que sa source était un poète appelé Kyot qui vivait en Provence. Quelques spécialistes croient que Wolfram a fait allusion à Guiot de Provins. Cependant, aucun des derniers travaux sur sa vie ne se relie aux thèmes de Perceval. Toutefois, d'autres croient que Kyot était simplement un dispositif littéraire inventé par Wolfram pour expliquer ses déviations de la version de Chrétien de Troyes. Sa version de la quête du Graal, Parzival, puis son Titurel donnent au mythe une sonorité ésotérique beaucoup plus prononcée que chez Chrétien de Troyes : le Graal est gardé par des Templiers, et il est réservé à quelques « élus » de s'en approcher, élus liés par… une lignée commune. De nombreuses sociétés secrètes du XIXe siècle s'inspirèrent ou furent influencées par cette idée. » (le surlignage en rouge dans ce texte est de mon fait)
Vous pouvez constater dans la grille alphabétique (un alphabet de niveau 3 -fig 2- que j'attribue aux templiers) que Kiot (19+33=52) au lieu de Kyot(33+33=66) se trouve en bonne place parmi les lettres ENSPRV (avec le O, Provens) dans le tableau 5x5 équivalent à celui d'un carré ROTAS. L'écrivain de l'article wikipédia ne se trompait pas en évoquant des hypothèses de dispositif littéraire.
Pour un usage ultérieur je rappele la correspondance numérique évidente de lettres de l'alphabet 3 soit ALF3 :
fig 3 : correspondances numériques (gematria Sidouri)
Bien que cette fois, il n'y ait pas d'autres allusions lettrées précises, lisible en clair comme censyx ( cent six) et DIO (Dieu) dans cet alphabet ALF (Fig 2) La référence à Kyot venant de Provence"provens" ( lettres soulignées en rouge fig 2) me semble hautement probable. Est-ce un hasard alphabétique ou bien Wolfram von Eschenbach a profité de cette opportunité pour établir un lien avec une région de France à laquelle je rattache la Kabbale qui "naquit" dans cette région au XIIème siecle (pour ce que l'on en sait) à une période contemporaine de Wolfram Von Eschenbach et également à celle de l'essor des templiers. Kabbale vous le verrez est aussi traduit par Qabalah en hébreu. Je sépare ce mot en deux, car ainsi épelé cela donne Qab-Alah soit 19+19=38 (valeur aussi du mot Graal) Bien sûr cette correspondance entre des valeurs latines (alphabet de niveau 3) et hébraïque est surprenante comme si le "traducteur" avait voulu cela.
On peut mesurer aussi qu'en France, à l'époque contemporaine de Von Eschenbach, "les puissants du moment" furent "relativement" tolérants envers les juifs. Un extrait de Wikipedia de l'article consacré à l'histoire des Juifs en France vous en donne la mesure : " D'autres régions de la France actuelle restent cependant plus accueillantes pour les Juifs : sous les comtes de Champagne , dont la province n'est rattachée au domaine royal qu'à la mort de Philippe le Bel , une communauté juive intellectuellement brillante prospère à Troyes . C'est aussi aux alentours de l'an mille que se constitue la communauté juive alsacienne. Quant au Midi, de 1000 à 1300, il connaît un véritable « âge d'or » dans des villes comme Narbonne, Lunel ou Montpellier. "
Il est à noter que deux régions sont concernées par des écrivains ayant écrit sur le Graal : La Champagne et Troyes (Chrétien de Troyes) et la Provence citée par Von Eschenbach qui fait un rapprochement, enfin semble-t-il, avec les "Templeisen" mot dont l'orthographe curieuse (même en vieil allemand) laisse à penser à une astuce littéraire bilingue. On remarquera pourtant que les deux régions concernées sont également en lien avec la fondation de l'ordre du Temple : la Champagne c'est historique, mais aussi par l'un des fondateurs de l'ordre un 13 janvier 1129, Frère [Bernard] Rollandus (Marquisat de Provence, Vaucluse actuel).
Sans doute est-ce là des coincidences et relier la pratique de la kabbale avec les codes templiers dont ceux issus de la croix des 8 Béatitudes relève d'une hypothèse hautement fantaisiste. Pourtant à l'usage que l'on peut faire de la croix des 8 Béatitudes et aux liens historiques suggérés (Robert Ambelain) ils semblent bien hériter d'outils créés par les antiques penseurs grecs (Pytagore, Platon, Aristote, Plotin) et peaufinés par les érudits juifs.
Les principaux personnages historiques considérés comme étant à l'origine de la Kabbale et Templiers sont bien provencaux, il s'agit de Rabad de Posquières (1120 - 1197) et Isaac l'Aveugle (1160 -1235). Rabad de Posquières s'opposa à Maimonide (de la famille (Ibn) Abdallah, nom qui vaut également 38). L'auteur du "guide des égarés" était l'une des sommités du Judaïsme à son époque. Rabad de Posquières reprochait à Maïmonide ses critiques contre des personnages bibliques (intouchables) et son rapprochement tendancieux de la doctrine juive avec la philosophie aristotélicienne (incontournable au moyen-âge, y compris chez les savants musulmans comme Averroès ), mais n'était-ce pas là pour Maïmonide, une façon de courber l'échine où de "câler la voile" face à un unanimisme que ne reflétait pas forcément son état d'esprit très ouvert ?).
Conjectures : Aristote quoique critique vis à vis de son héritage, était disciple de Platon. C'est principalement cette influence qui est ressentie chez Isaac l'aveugle. Plus que l'autorité (directe ou indirecte) encyclopédique et quasi dogmatique d'Aristote , les conceptions de Platon et peut-être celles des pythagoriciens (d'après Jamblique) semblent avoir influencé la pensée juive et ensuite, leur interprétation "chiffrée", dans les oeuvres de la Kabbale.
Si je lie aussi la région égyptienne d'Alexandrie (longtemps grecque puis romaine et ensuite arabe) à ces philosophes,c'est parce que, plus d'un demi siècle auparavant, Plotin, chef de file des néo-platoniciens (Porphyre, Jamblique, ...) se rendit précisément à Alexandrie en Égypte de 232 à 243, pour étudier la philosophie et marqua la postérité par son interprétation trinitaire liée à celle de Platon (concept des "trois hypostases"), allant à l'encontre des Gnostiques (auxquels il s'opposait franchement).
Du fait d'Arius un prètre théologien lui aussi d'Alexandrie (environ) 308-336 après Jésus Christ qui les affronta, les "héritiers spirituels et disciples" de Plotin furent en but avec la théosophie chrétienne mais non trinitaire d'Arius. Malgré une présentation plus diplomatique de certains théologiens cherchant à conserver l'aspect trinitaire, l'arianisme ne confère pas de statut divin à Jésus mais seulement de "fils privilégié de Dieu" ce qui était inacceptable pour l'église Catholique pris au piège de la décision du concile de Nicée (voir plus loin) sans confondre cette pensée avec le dualisme manichéen (issu de Mani) caricaturé en Bien et Mal, cela reste une conception duale de la la notion divine : Dieu et le Saint Esprit.
Cet arianisme est évoqué en ce qui concerne Von Eschenbach (de Bavière : région alors de religion chrétienne arienne). . Si vous êtes allé consulter le lien, vous verrez aussi le rapport de l'arianisme avec l'Afrique du Nord, les wisigoths, les vandales et même les berberes. (Maimonide après Cordoue vécu au "Maroc" en Palestine puis en aussi Égypte)
L'approche Trinitaire de Plotin (et de Platon) offrit une base philosophique pour entériner la grande idée du concile de Nicée, la consubstantialité trinitaire du Père du Fils et du St Esprit :
Le « bouclier » ou l' « écusson » de la Trinité, (lien) un symbole traditionnel dans le christianisme occidental. (Cette image n'est pas de moi mais est issue du site référé en lien)
Cette apologie trinitaire de Plotin, basée sur une réalité mathématique ( ce qui n'excuse aucune violence) aboutit "logiquement" au rejet des religions ou sectes refusant une conception trinitaire (ariens, gnostiques ou manichéens ...). Plotin alla ensuite à Rome (sous protection de l'empereur romain Gallien -ne pas confondre avec Galien le médecin-) et y fonda une école.
Son interprétation trinitaire influença de nombreux théologiens chrétiens. Elle fut par la suite acceptée et élevée au rang de dogme par l'église catholique et par là, même, condamna toute pensée dissidente ou antagoniste comme étant l'expression d'un hérésie ce qui, une fois l'arianisme condamné comme tel, entraina la justification des croisades et autres exactions envers tout dissident ou déviationniste.
Quoiqu'il en soit, Nostradamus indépendamment de cette opposition qu'il ne pouvait méconnaître, ne prend pas partie et sort de l'opposition dogmatique, il fait une référence très appuyée à la trinité (3, 13, 39) qu'il semble considérer comme essentielle et complémentaire de la dualité car si l'on examine bien les structures qu'il développe, on observe un usage important du multiple 2 (structures paires : distique, formes des regroupements de vers, nombre de syllabes) mais aussi du quaternaire (octains, quatrains) ainsi que l'emploi d'autres nombres (6,10, 12, 30 et 78...) rythmant ses écrits, ne privilégiant aucun de ces aspects numéraux,Ce qui se traduit dans le demi quatrain 3-61 suivant par :
"Aux champs de Mede, d'Arabe & d'Armenie (M,A,A = 13)
Deux grands copies trois fois s'assembleront," (Ce n'est pas cette version de "copies" qu'il faudra garder)
Tout juste fait-il allusion (voilée mais indignée, voir lien précédent au CN 110 sur le site du Cura du DR Guinard) à l'opposition farouche des trinitaires de tous bords (ici, de la réforme) à toute forme de dualisme. Évoquant discrètement la condamnation et la mort à Genève, le 27 octobre 1553, du théologien Michel Servet qui comme les arianistes combattait la notion de Trinité, qu'il dénonçait comme étant imposée par une influence de la philosophie grecque voir néo-platoniste (incidemment de Plotin protégé par Rome).
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SergioH le 9-X-XIII
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