Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
N-I-GM et C FILS variés
8 avril 2014

Bac Mac LAc

 

 


                                   utilisez "M'abonner" (gratuit et sans FIL à la patte)flech 

 

LAC13-26

 

© SergioH 2014 (variante d'une image de 2013)

La variante 2013.

Vous aurez peut-être besoin de vérifier certaines numérations de lettres  dans cet article, grâce à l'alphabet 3. Le "W" n'étant pas officiel en France,  au XVIè siècle, il pourrait se placer comme le J en 25è position (En référence au grec, à l'alpha et l'oméga, minuscules α ,  ω et par analogie en majuscules : A-W)- voyez aussi l'alphabet à 24 lettres  de Trithème. [note : observez la curieuse graphie du W, était-elle traditionnelle (?), je ne saurais le dire, je vois ici un LB accolés, sachant que le B peux passer pour un 13, LB vaudrait 25, mais aussi son inverse 52 en prenant L=50 et B=2.]

 

 

L'usage insidieux du H  est une façon d'attirer l'attention sur l'usage d'un alphabet modifié (utilisé à l'origine par les templiers) soit un alphabet 2 (modifications mineures : H<>E) ou bien 3 (voir lien).  Vous le verrez plus loin ce H ne sert pas seulement à cela. C'est aussi un indice sur le choix d'un simulacre.

Dans ma News N°2 (abonnement par mail), j'ai affirmé de façon, un peu tranchée et rapide (sans plus d'explication),  qu'en ce qui concernait le "simulacre au lac", (voir le tag)   c'était bien le jeu entre deux références de deux  grilles comportant le mot clé  LAC ( voir 31-Simulacre au lac  ou  l'article 32) qui comptait et non la proximité des grilles comportant les mots BAC-MAC (non loin d'un "LAC", pourtant). Par scrupule et étant donné certaines interrogations sur la grille alphabétique, j'ai effectué de nombreuses vérifications.

Le quatrain concerné :

(image A) Quatrain 12 Centurie 9

 

J'ai mixé deux quatrains   d'éditions différentes  aux orthographes variées pour redonner "simulachres" avec une intrusion du H justifiée par l'une des deux grilles lui correspondant  ( l'autre comporte LnACE qui par anagramme a pu faire référence à LANCE et LANCE-LOY du LAC). J'ai rectifié une correction abusive de ma part (et observée dans certaines éditions) : "abbrevez" s'écrirait bien comme ainsi, si l'on transformait le seul u en v. Cette rectification des u archaïques, était pour souligner le jeu U/V (3 V=60) déjà observé au début des "prophéties". (Voir tag Nostradamus). Ce mot "abbrevez" peut donc avoir une autre signification que abreuvé/abbreuvé ...

 

L'alphabet 3 semble  issu de la croix des huit béatitudes  manifestant  entre autre,l'échange du H et du E et utilisé dans l'alphabet dit "templier". Certaines lettres échangées,  par contre, ne sont pas signalées. "Diane Et (&) Mercure"  vient confirmer ici une nouvelle fois l'usage de la croix des 8 béatitudes, puisque le trio DEM, valeur 23 (ou 24 en alphabet 2), élément de cette croix, est évoqué de façon évidente (mais ostentatoire), les autres trios de la partie supérieure de l'alphabet le sont également plus discrètement (voir le lien vers "la croix" ci-dessus, et mon analyse du début des prophéties et l'article suivant ou le PDF synthèse des deux) . Cette référence est parfois raccourcie en "DM", valeur 15 prenant une autre signification (voir le monument de Shugborough Hall). Nostradamus joue ici sur cette ambiguïté en utilisant le caractère contracté "&"  de ET qu'on aurait pu ou non, compter comme lettre(s) soit en initiale E(8) soit globalement ET (27) qui  alors, symboliserait l'alphabet (hébreu) et qui servirait ici dans le dernier vers ou comme on le verra plus tard de façon plus flagrante. Il y a en effet une possibilité d'usage caché de ce caractère.

 On  pensera  peut-être, que Nostradamus ait voulu insister dans ce quatrain,  en écrivant ainsi "tant d'argent", sur le fait que ce figulier devienne soudainement  très riche, ce qui semble aussi confirmé par un or abondant, étant abusé par une lecture erronée de "abbrevé" du dernier vers, terme qui laisse songeur, tant par le redoublement (admis) du B que par la faute du non redoublement du U soit archaïque par un autre U ou bien "moderne" par un V : "abregez" devient ainsi une correcttion envisageable : b(2)+v(5 romain) = 7= g, d'autant plus suggérée que la fin « gez » vaudrait  alors 39 mais évitons de corriger car ce genre de "faute" est intentionel (elle est répétée sur plusieurs éditions) d'autant que ces lettres pourront servir telles quelles. (Nous verrons que le U de Mercure pourrait être un V. ce qui nous conserverait l'alignement de 3 V.)

En appliquant les principes de la gematria sidouri, on s'apperçoit que ce "tant" vaut 52 (4x13), cela directement. Je rappelle la "confusion"qu'il existe autour de l'association Aleph-Noun et Tsadi Sofit (outav tav qof)-équivalent ici à AN(J)- ( א ,ב, ג-sens inverse-) qui ici, dans ce contexte TA.T, alerte le lecteur attentif.[ Ce N ayant parfois de curieux comportements, Il peut parfois être pris comme le joker (le fou) de certains jeux de cartes : la valeur pourrait être de 78 ( et pourquoi pas 117 en kabbale chrétienne).]

Ce quatrain est bien plus  subtile qu'il ne parait au premier abord, notre intellect étant aveuglé par l'éclat de métaux précieux pouvant déclencher d'illusoirs désirs d'enrichissement, sa compréhension immédiate en est voilée. Ne parlons pas ici de scotomisation, nous ne censurons pas en l’occurrence, mais « nous prenons nos désirs pour des réalités ». Le jeu de miroir est donc souvent trompeur et nous allèche par de belles promesses ("alouette, je te plumerai"). Ces tentations sont autant d'épreuves pour celui qui tente de comprendre. Une approche superficielle égarera les analyses.  Voyez toujours  ci-après, la définition de figuline.

La conformation des vers avec des jeux numériques de lettres se correspondant offre des possibilités variées.  La typographie, différente selon les éditions offre de surcroît,  des pistes différentes selon les vers, par exemple des valeurs  (91 ou 130) pour le dernier vers.Contrairement à l'apparence, ces signes illusoires indiquent une richesse spirituelle et non matérielle. L'or souvent associé au soleil, et à la lumière divine dans de nombreuses croyances ou religions antiques( croyances bouddhiste, grecques, égyptiennes, aztèques &c.). De même l'argent (associé à Diane dans le même vers) se réfère clairement à la lune Ɔ qui reste toujours très importante dans les religions d'origine sémitique, le calcul des calendriers, et donc des fêtes saintes  étant lié aux calculs des  pleines lunes. La lune, le croissant notamment est un symbole utilisé dans nombre de pays musulmans.  La pleine lune garde aussi une influence pour la religion catholique. Ce n'est pas la première fois que Nostradamus fait référence à la lune et au soleil S+L=30 (On a vu qu'il pouvait faire une autre référence aux Ides, par l'association 13+15).

 Nous retrouvons aussi par analogie, 4 éléments, le feu : l'or ; l'air : l'argent ; l'eau : le lac , la terre : "argille", (2 célestes, 2 terrestres), un cinquième élément, le mercure par association au metal liquide au (k)lac (vif argent ou argent liquide) se réfère au miroir ou à une version éthérée de "l'esprit", le dieu Mercure - dont les 3 principales fonctions sont : messager des dieux (avec éloquence et poésie), les échanges commerciaux, sans oublier celle liée au culte des morts (D.M.). [Nostradamus peut aussi se référer à Minerve ( à cause de Diane ) et indirectement la tradition gauloise - (« roi gaulois » avec l'emblematique coq saluant l'astre du jour.]

Car on suppose, à cause de "argille" que le "figulier" est un créateur de figulines. 

 C'est une conclusion  hâtive car le terme figulier  n'était  pas couramment employé au XVIè siècle puisque le mot figuline aurait été inventé à l'époque, par Bernard Palissy, potier céramiste, verrier. Cet homme était certes connu mais de là, à ce qu'un métier lui soit dédié, cette référence n'est pas restée, hormis celle liée à son nom ... C'était donc peut-être (il fallait connaître ce terme figuline), une référence voilée à ce personnage devenu protestant, qui   du fait de ses convictions religieuses fut alors, emprisonné à Saintes, puis à Bordeaux.  [NB : Les rose croix étaient, dit-on, kabbalistes et chrétiens, cela n'infère pas qu'ils fussent obligatoirement catholiques ...]

Pourtant Nostradamus ne connut pas la triste fin de l'artiste qui,embastillé, mourut (1589/90?) en prison presque 24 ans après sa mort . Il est possible par contre qu'il  ait pu le rencontrer, ou en ait entendu parler par ses "relations" ( le connétable Anne de Montmorency, par exemple). Palissy avait entrepris la décoration d'une grotte "rustique",  pour le Connétable son protecteur puis pour la Reine-mère Catherine de Médicis, également "protectrice" pratiquement à la même période, de Nostradamus. 

 La  référence directe à Bernard Palissy reste  donc possible  puisqu'il cite Diane dans le même quatrain (je pense ici  à la Diane mythologique, entourée de ses nymphes.).  Envisageons cependant que l'inverse fut vrai : Catherine de Médicis aurait du avoir sa version personnelle des "Centuries", (C'était là, la moindre des obligations due par un fidèle sujet du royaume à sa Reine. Était-ce un exemplaire abouti?) La centurie IX avait-elle été publiée avant, en 1558 (édition, jamais retrouvée),   donc avant 1563, année où le céramiste est nommé : « inventeur des rustiques figulines du roi » ( ru-roi est amusant) ?

Il se peut alors que ce terme énigmatique  ait été repris  à posteriori, du texte de Nostradamus,  par Bernard Palissy (ou par "d'autres", de l'entourage royal).

  Il se peut aussi, c'est bien plus probable, que  "Nostradamus" se soit emparé alors, de ce nouveau mot désormais "officiel" en 1563, pour un usage particulier et en ait tiré un "nouveau métier", très particulier.

En effet,  le redoublement du L dans le mot (argilla, influence italienne ?) et  la multiplication de la lettre dans le quatrain (voir encadré) pourrait laisser entrevoir un agile créateur de figures à base de 12 et 25 : de L et de J  , le G pouvant correspondre phonétiquement à J  confirmé par  ILL de argille  de valeur 25. On comprend encore mieux l'idée, si on aborde ce mot sous l'angle de l'anagramme :


 

figulier => figure L+I       (L valant 12 et I valant 1) soit FIGURE 13 ou FIGURE-N. (Neuve)


Le carré Rotas, de 25 cases avec N au centre m'avait amené à la déduction "rotas per n". (Tout) "tourne autour de N" (13). Voilà donc l'une des figures propices aux recherches de ce figulier. La croix des huit béatitudes en est une autre puisque dans cette figure  aussi, la lettre N est un élément central. Nous en verrons une 3ème.

 J.A. Vaillant (philologue et auteur des " Rômes" XIXè siècle) n'aurait pas manqué  de remarquer aussi  le redoublement de la racine ARG (argent, argille) et l'aurait rapproché de Argo, le navire transportant les argonautes (qu'il cite dans son livre : page 83-numérisation- et page 76 de l'original), Jason,  entre autres héros grecs célèbres lancés dans la quête de  la toison d'or sur cette nef Argo, peut-être de dimension 5x5, car ARG vaut 25, ou bien 39  puisque avec le O (soit 14) en plus, nous avons 39. De la par association d'idées, à penser à une arche particulière et aussi à un lieu, l'Arcadie et donc à  "Et in Arcadia ego", il n'y a qu'un O pour oser. J'ose in fine (désolé, j'aime bien Bashung) ...

 Je redonne une des étapes  de la demonstration de l'article (voir lien).[ Fulcanelli, faisait pour sa part, référence à l'art gothique et à l'argot de la "cour des miracles" en lien avec le" langage des oiseaux".]

 Soit "Et in" reporté pour donner : "Arcadia ego et in". L'aboutissement de la démonstration reste valable. Il se trouve qu'en la reprenant, je me suis rendu compte que cette image (la deuxième à droite) représentait deux étapes en une. Le report du O (en rouge) en case 14 devait intervenir dans une image suivante. Une autre aurait du la précéder, je la donne ci-dessous à gauche.  (fiez vous aux flèches de la 2ème image pour en comprendre la lecture):

 Et-IN-boustro En recalant le O en 14, le N passait en 13 .  Arcadia-02

On voit alors dans cette image intermédiaire (à gauche)   le O sous le A et en lecture  Argo, tout à fait dans l'esprit du boustrophédon. Il est vrai que la conclusion ensuite  était surprenante :

Arcadia-04

Ce groupement de lettres sonne comme une locution latine. Il se trouve que le O qui le clôture est précisément à la 14ème place, sa place dans un alphabet de niveau 3. Replacer le A en tête, semblait logique dans une démarche Rot(13). Il a fallu cependant le boustrophédon pour comprendre ce que cela désignait. Les lettres CEN  en verticale centrale faisaient penser à  CENSY et même CENSY-X (avec le X décalé à gauche) et confortaient l'expression d'une grille alphabétique de niveau 3 (alphabet 3.). Le décalage des deux A en surplomb a accentué la ressemblance avec le début de l'alphabet. Cela peut paraître anodin mais pourtant  cette analogie est essentielle.

 

 

On comprend aussi le lien avec l’énigme Sator (25 lettres + 14 lettres). Il a fallu attendre plusieurs siècles pour que ce lien discret soit établi par des artistes comme Giovanni Francesco Guercino (Guerchain), pour un tableau peint entre 1621 -1623. puis suivi par Nicolas Poussin avec la peinture  "les bergers d'Acadie" (1628-1630). Cette piste me confortait dans l'étude d'un alphabet de 25 lettres réparti  sur une grille 5x5, d'où ma recherche géométrique sur la croix des huit béatitudes.

 

 

 

Je  poursuis donc mon idée :

 4 L :mais aussi 4 J :  sa lettre symétrique suggérée par « argille Neuve » et la figure L-I.

Je redonne la figure de base  : 

croix_B

 Les lettres sont en vert, les hypoténuses correspondantes sont en bleu. La figure est formée  de huit triangles rectangles, 3x4.

 Ce qui est intéressant dans cette figure (en alphabet 3) est que : 4 fois L(12) soit 48 (+4 pour le centre : on le réalise en la construisant) =52 + 4 fois J(25) soit 100 (+4 toujours le centre)=104. (Remarquez que 52 est le symétrique de 25)

Selon cette interprétation 4 L en rotation (90°) +4 J en rotation (90°)+ 8(centre), la valeur symbolique de cette croix serait 4x12 + 4x25 +8 =>156 (soit  aussi 12+(12x12 ), 4 x 39  ou bien 3 x 52).

Nous pouvons lui associer également 4x(A1+N13+J25) <=>  ANJ (et VNH)JNA (et HNV). Ce ne sont pas des égalités mais des analogies correspondant aux diagonales   descendantes ANJ et HNV et montantes (leurs symétriques)  d'une grille 5x5 en alphabet 3. (chacune valant 39)- On aurait pu (sans  utiliser les lettres pour dessiner une figure) employer aussi une combinaison numérique équivalente, 2 diagonales et 2 médianes (MNP ; CNY) ou bien 4 médianes (verses et inverses). Les valeurs sont égales. La "croix" en X peut être tournée en + (version habituelle) sans changer de  valeur. Ces calculs  simples (voir élémentaires) cachent pourtant des relations plus subtiles entre bases (3npz, 5 npz, 9npz,12npz). Cela a également des correspondances dans la manipulation des carrés magiques impairs (ordre 3, 5 ...). La transformation diagonales/médianes est observable en utilisant la méthode géométrique. Elle conforte cette opération.

156 est  un nombre que nous retrouverons dans cet article.

1l se trouve également, qu'avec un alphabet "primitif" de l'époque ("25" lettres ou 23 : i/j et u/v confondues) ou L occupe la 11è place, B et L seraient en opposition mais  après l'ordonnance de Villers-Cotterêts qui, entre autres,  déclare le passage à 25 lettres, et donc la séparation de  i et j ainsi que celle de  u et v,  en alphabet 3 (ordre alphabétique remanié) L(12) est opposée à A et c'est M(11) de miroir qui s'oppose à B. Nostradamus a d'ailleurs fort insisté sur cette lettre L, de différentes façons, indiquant son importance.

Le quatrain redonné en début d'article en est un exemple flagrant. Chaque vers débute par un L mais si l'on compte bien, nous en avons 10 dans le quatrain mais ce serait oublier que c'est le 12è quatrain de la centurie 9 ; c9=12. Cela ferait douze "12". Explorons des possibilités de gematria :

image B,  ci dessous extrait de l'édition A (classification du Dr Guinard, 1571) :

(image B)

fac-simile_cent9-q9

 

Certaines lettres, ahi, cgl, ont été soulignées par mes soins : "BFK" existe de façon détournée: les "s" ont ici un graphisme ancien  et ambiguë  ressemblant au f ce qui n'est pas un hasard. En effectuant l'échange  de lettres dans "seront" sens donnant  "feront", le sens  n'en serait guère altéré et ce f suggéré  est appuyé par le g dessous (f<>g=>13). Par ailleurs,  k=c+g ou bien X sous la  forme BFX (X de XII) et LAC=CFG=16. Résumons : nous avons  BFK ; DEM ; AHI ; CGL, soit les 12 lettres, partie supérieure de l'alphabet 2 et non 3 (à 25 lettres), entourant la croix des huit béatitudes, et tournant autour du N (ici de "cherchant") le i de Diane se trouvant sous le dernier I de XII vaut 1  donc  avec XII =13 en tout : remarquez les points qui se "correspondent".  Dans le  fac-similé d'une autre édition 1568 (1572-B)  Lyon (navigation + facile ), voir ci-après, la typographie  est un peu  différente mais la même interprétation pour  les lettres de la croix reste possible bien que le "BFK" soit très discret. La gematria sidouri peut être différente : les espacements supprimés  suggèrent d'autres possibilités (image C ci-après le paragraphe).

Un certain nombre de traits colorés auraient pu encombrer les images : J'aurais pu  souligner quelques   trios de "N" alignés ... On observe en étant attentif, que tout autour de ce "lac" les gematria se répondent. Par exemple, il n'y a pas, en plus du X romain, que c g qui vaut 10, il y a D f ou c f a, ou "a cha" (a de "au" et cha de "cherchant") il y a également, plusieurs associations de multiples de 13, 2 "ch" (2x8 :valeur 16=>lac) sont disposés de biais.  d'autres lettres  comme U (pas les mêmes selon les versions) et A offrent des alignements ; On devine que ces caractères  finaux devaient être mis pour des V car VEZ de fin de mot vaudrait 52 (et non avec UEZ  valant 53  )  Malgré des espacements différents, cela reste valable sur les deux versions. Ces variantes de quatrains ont eu des typographies soignées dans les deux cas. Pour vous en faire une idée, comparez les avec celui que j'ai rédigé en tête d'article.

fac-simile_cent9-q9-V2

( image C)

 

Mercvre dieu romain devrait s'écrire avec un V valant 5 "Diane et Mercvre" (dieux romains certes païens) vaudrait alors 104 (8x13). Cette correction « historique » permettrait de palier le non usage du V en « abbreuez » et aligner 3 V qui sont ainsi moins visibles, comprenez que l'orthographe de « neufue » est pour le moins étrange, le premier u est de ce mot est aligné sur les 2 u Mercure et trouuez au dessus. "Trouuez" contrairement à "abbreuez" a bien ses deux u (dont l'un d'eux compterait pour v). On voit bien  que 3 u sont alignés, 3 u qui devraient être des v.

 

Le jeu subtile avec le i de Diane et le XII au dessus renforce l'idée que que ce Di n'a pas valeur directe de multiple de 13 puisque il est substitué par le XII+i restant dans l'allignement  n-la-(D)-XIIi (39) :Le i de Diane  est donc  bien séparé de la notion de Dieu, donc pas de DI=13 (ou 26 ou 39 selon) il n'est donc  surtout  pas utilisé comme i(9), car le I(i) prend ici la valeur romaine(1) et fait le lien avec XII du dessus,  on peut rajouter 13 à ce vers (qui vaudra 156).

Comme le D de Diane compte pour 4, on peut également  faire le lien avec les deux autre D (mots contigués)<=> L (12) qui  peut être mis en lien avec les 12 autres 12 (donc globalement sur le quatrain et sa référence l'ensemble vaut 13x12=156 ce qui est tout à fait en accord avec mon analyse précédente de la croix, version simplifiée en "X". Bien que séduisante cette 2è solution ne tient pas compte de certains indices.

Je vous épargnerai la gematria complète du 4ème vers où l'apostrophe de "d'or" est aussi ignoré et les deux lettres de & (ET) sont comptées, (l'une des astuces -valeur 130- est de compter un L pour 50 et l'autre comme 12). [Si on remarque "abb"  (5) et le U(21) fautif  de abbreuez, cela rajouterait 26 (c'est bien plus discutable) à nos 130. Par contre si l'on ne prend que ab (3) nous avons un équivalent de C précédé de deux S (39).]

La principale observation que l'on puisse faire  de ce quatrain est qu'il vraiment bâti autour du terme LAC et de sa gematria 16 ou de sa variante KLAC (26). J'entends qu'il souligne la grande importance de ce mot clé. L'association avec le mot simulachre confirme cette importance. Cela, associé avec d'autres indices comme 44 réduit à 39, et le fait que LAC est effectivement un des mots clé (CLE en fait partie) des grilles déduites de la « croix », ces éléments inclinent à effectuer des recherches de grilles confortant ces indications..

[note : des articles ultérieurs présenteront des images du contexte des grilles issu de la croix des huit béatitudes]

 

 

 

Je vais vous décrire maintenant  (en partie seulement), les éléments que j'ai recueilli sur ce sujet pour aboutir aux résultats proposés ci-après.

Je vous rappelle que nous avions retrouvé la croix des huit béatitudes présentée sous une autre forme simplifiée également :

AÏCHIK-03c(l'alphabet d'origine utilisé ici, étant volontairement  un alphabet 2 :

A B C D H F G E I K L(11) M(12) N O P Q R S T U(20) V(21) X Y  W Z)

Ces 8 trios lettrés  sont historiques et si l'on en croit Robert Ambelain "Jésus ou le mortel secret des templiers" édition Robert Laffont (collection "les énigmes de l'univers"), ils auraient déjà été connus au XIIIè siècle. Il y avait cependant, déjà à l'époque,  des degrés de connaissances à acquérir, par exemple comprendre que cet alphabet "nordique", n'était pas en usage tel quel en France (voir même ailleurs) et qu'au XVIè siècle un autre alphabet  "d'origine" était utilisé pour l'emploi de la "croix des 8 béatitudes", véritable outil de cryptographie.Sa connaissance représentait un enjeu très important.

L'alphabet 3 que je propose est  différent :A B C D H F G E I K M(11) L(12) N O P Q R S T V(20) U(21) X Y Z J.

les 4 premiers trios de l'alphabet (partie supérieure) deviendraient AHI, BFK, CGM(11), DEL(12) -échange L<>M-et V<>U et ajout du J à la fin à la place du W enlevé.

En observant les fac similé on s'apperçoit que ces 2 corrections sont bien suggérées :

Le "de" (devant Diane) correspond judicieusement  soit  avec le XII du dessus soit  avec le L de "lac" de dessous, cela fait donc l'un ou l'autre,  "de-l" :  => DEL.

Mais nous pouvons procéder autrement : Ce D de Diane est fort bien entouré par des 12 mais aussi précédé de 2 autres "d".  DEL, 4, 8,12, correspond à une transposition particulière qui est due à l'un de ces liens sur les bases (10, 3npz, 9npz, 12 npz) que j'évoquais précédemment. Ici en jouant sur ces 3 "d"  avec 1×D(4) et 2×D(8) (soit 3×D en tout)et XII (au dessus du dernier D de Diane) nous pouvons recomposer ce DEL. Dans ce quatrain, le mécanisme de transposition est  ainsi évoqué de façon très astucieuse par analogie. Non seulement cela effectue la bonne comparaison mais cela nous indique aussi le correctif valide : DEM=> DEL.

François Buget avait lui aussi utilisé une astuce pour nous confirmer la valeur 12 du L. (« occupe l(L)es 66 derniers feuillets. » ; François Buget, Bulletin du Bibliophile et du Bibliothécaire, année 1861, page 666 )  L=12 +66 = 78 -  666/2 = 333 en base 3npz vaut 39 en b10 donc "666" correspond à : 333 et 333 soit 78 en B10, qui vaut aussi 66 en base12npz.)

L'axe repéré BFX peut  redoubler aisément en (ab)-g-XI  <=> CGM. Le g (proche du ʄ , un s assimilé auparavant à un f) étant  dans l'axe. Le DM (Diis Manibvs ?) on ignore ici le &,  DM prenant alors par sa valeur 15, l'autre signification que j'avais déjà suggéré : donne magique ? => la somme magique du premier carré magique de nombres entiers (1 à 9) déjà évoquée par AHI et  confortée par sa présence dans  la représentation fouillée de la "croix " (voir lien plus haut).

Il était important que l'on retrouve ce DEL et ce CGM. Cela conforte l'usage caché de l'alphabet 3 et non du 2, les trios AHI et BFK n'étant eux pas concernés par les modifications. Il faut observer que "abbrevez" ayant deux b, l'un peut servir avec A, comme équivalent du C de CGL qui deviendra CGM (XII=>XI) tandis que le deuxième sert pour BF"K", les combinaisons 10 autour de Lac, ne manquant pas pour suppléer au X pris par le XI utilisé pour ce M, je tache en effet de ne pas utiliser deux fois la même lettre pour justifier deux astuces différentes.

Cela vous semble-t-il  compliqué ( ou bien trop  léger ou trop fantaisiste) comme explication ? Remarquez pourtant que nous avons là une mécanique très subtile valant largement celle de Beze commentée par Buget (dans le même article que celui donné par le lien pour 666)

 Nostradamus n'allait pas donner  clairement, la solution d'une des difficultés (parmi tant d'autres) de la "croix". Il lui fallait cependant attirer l'attention de certains initiés (de différents niveaux) avec des éléments connus de la croix des huit béatitudes avec des confirmations chiffrées par la gematria (autre degré). Mais un initié attentif, encore plus au fait, verrait que l'auteur n'était pas ignorant de variantes connues à des degrés supérieurs.  Nous parlons ici, d'initiation et donc de parcours initiatiques, j'imagine (je vous rappelle que je ne suis pas initié par quiconque, hormis par mes lectures : je suppose, donc je dois faire des erreurs ...) que ces différents éléments ne se mettaient en place, que bribes par bribes pour l'impétrant d'un grade supérieur.

 


 

 

0ALF-GRI-HIST-MIX

 

 

un exemple de  présentation de grille alphabétique (alphabet 3),

l'alphabet au centre (alphabet 2) reste le même, les grilles en périphérie (2x12 lettres, d'origine alphabet 3) évoluent selon les transformations.

Mais venons en maintenant au traitement des grilles et  aux problèmes des doublons :

les premiers que nous sommes amenés à découvrir en effectuant des tris  sur 44 grilles (nous avons déjà retiré les 4 têtes d'alphabet) se manifestent aux extrémités des grilles, soit 24 lettres que l'on peut diviser, par commodité, en deux parties principales, 12 et 12, : moitié inférieure(somme de symétrie 39) et supérieure(somme de symétrie 13),  le N étant à part. (en réalité il s'agit de 4 parties de six lettres fonctionnant en symétries voir 24-Matrices Histoire).  La raison de la commodité étant, que travaillant sur la moitié supérieure de 12 lettres, l'ajustement en partie inférieure suivra automatiquement -rot(13)-.

Par ces tris, donc, nous découvrirons ainsi 4 différentes séries de doublon-grilles (soit 8 grilles couplées deux par deux) plus importants que la moyenne observée sur les 44 grilles. En fait, six tris seulement suffisent pour observer le phénomène.

Selon le tri, nous pouvons choisir le critère en fonction d'une colonne (par convention occidentale en partant de la gauche de la grille), la colonne N ne comptant pas. En tenant compte de l'exemple donné plus bas, je peux trier en 9è colonne (celle où nous trouvons C) par exemple, j'obtiendrais un certain rangement des grilles (il faudra que veiller à ce que cela respecte l'ordre alphabétique de l'alphabet source, par exemple H est avant E, M avant L,  &c.)

Mais si je changeais de colonne, et prenais la première colonne à gauche (B) mon rangement serait totalement différent et les doublons n'auraient pas le même rang. Selon les tris on trouve différentes sortes de doublons. J'ai opté pour des doublons présentant à une   extrémité gauche, 4 lettres identiques se suivant (correspondant par symétrie  à quatre autres à l'autre extrémité droite  et ces huit lettres étant identiques à celles de la grille doublon) avec bien sûr,  les correspondances pour les 12 lettres de la moitié inférieure (ayant forcément 4 et 4 lettres identiques avec la partie inférieure de la  grille doublon). Ce qui justifie le terme à peine exagéré de doublon, puisqu'entre deux  grilles d'un doublon, 16 lettres sur 24 , soit les deux tiers, sont identiques, placées à la même position.

Au départ de notre recherche on ne se préoccupe  que des doublons se manifestant en extrémité. Il se trouve que l'on constate (selon le tri) que  deux astuces différentes  fonctionnent pour obtenir des concordances, elles donnent selon certains tris les mêmes positions de doublons permettant  de calquer cette "clé" sur celle des lettres doubles du message secret trouvé dans la traduction par Nostradamus du livre de "Galen" "de l'exortation de Ménodote sus ....&c" Une fois de plus Nostradamus nous met face à une ambiguïté. Sans avoir étudié, un peu, les positions des lettres hébraïques (56- "points de vue"), il serait difficile de trancher dans ce "MIG-MAC" (ces mot clés existent et sont  rapprochés l'un au dessus de l'autre,  par tri ; de là,  à dire mic-mac ...).

L'une d'elle, emploie l'utilisation  de deux grilles par proximité des lettres, l'une commençant par BAC et l'autre par MAC bien qu'également concordante au niveau position, elle  est plus tortueuse, mais Il faut noter que ces "doubles" grilles se trouvent bien alors, comme donc le cas du doublon de lettres FZ, en seizième position (16-16bis).  S'il en était besoin le mot LAC, par sa gematria sidouri : L-12 ; A-1 ; C-3, conforte l'idée d'une astuce à ce rang  16 d'un éventuel doublon BAC/MAC. On pourrait penser qu'il s'agit là du fameux simulacre. Pourtant le mot clé LAC  et même LACH ne sont pas  respectés dans les doublons et ne peuvent pas l'être ainsi en extrémité,  en alphabet 3 (L<>A). Le H de simulachre n'était pas une coquille d'imprimeur, il joue bien son  rôle de double indice.

Cette méthode  n'est donc pas très satisfaisante comme simulacre, car malgré ses formules mystérieuses, Nostradamus est précis dans ses descriptions. Mais pour rejeter cette astuce, il fallait déjà être sûr de l'ordre des mots comportant deux lettres repérées. Or malgré des opérations de réorganisation parfois complexes cela ne semblait pas correspondre à d'autres tris de grille-doublons. Cela venait du fait, qu'il y avait encore  une difficulté à franchir.

Dans son message secret 'traduction du livre de "Galen", "Sus l'exhortation d Menodote &c.", Nostradamus nous propose un couple de mots consécutifs comportant chacun  2 lettres repérées, qui prend l'apparence de deux doublons signalétiques conjoints  qui devraient pointer sur  deux couples de grilles normalement  appairées mais qui en fait  n'existent pas ainsi couplés à part alors que les autres doublons  sont isolés. On le constate  en utilisant la méthode pour  repérer  les grille-doublons les plus flagrantes : en s'en tenant à un seul tri et au même critère pour deux grilles couplées : 2 séries de 4 lettres contiguës identiques à gauche sur chaque grille avec leurs symétries miroir  à droite et leurs correspondances en moitié inférieure, soit 16 lettres sur 24 à la même position et en commun, pour ces pseudo  doublons. Il faut comprendre qu'à ces quatre grilles présentant deux par deux des similitudes de lettres, 4 autres grilles exactement inverses leur correspondent, elles sont donc couplées deux par deux. Nous avons là, d'emblée, 4 couples de grille-doublons.

Dans la pratique, on ne peut donc avoir ainsi par tri deux grille-doublons  de façon contiguë (donc 4 grilles se suivant), alors que   2 autres couples seraient séparés car ces grilles bougent par symétrie dans les tris alphabétiques,  de concert, relativement, 4 paires par 4 paires. Si deux couples sont côte à côte, deux autres inversés le sont nécessairement à "l'opposé"  de la liste issue du tri.

A ce stade, nous avons donc réduit notre nombre de 44 grilles à 40. Sans utiliser un seul couple de grilles supplémentaires, par exemple (au hazard...) correspondant à BDFEKL(n)ACHGIM/ ...HKL(n)ACE..., il resterait toujours 40 grilles de substitution alphabétique  alors en usage. Il nous faut chercher une astuce pour passer à 39 pour respecter la correspondance 44=>39 suggérée par Nostradamus..

 

L'une des deux grilles du doublon KL.AC (moitié supérieure d'alphabet et N : le point dans KL.AC) : 

B D F E K L N A C H G I M

 à cette grille, lui correspond une autre partie, de la moitié inférieure de l'alphabet (+13 ou rot(13)) Le N comptant pour l'ensemble est disons,  "invariable" N=>N. Il peut valoir par opposition symétrique 13(en haut) ou 39(en bas) ou même 26(croisé : AJ par exemple).

 

Ce cinquième  couple de grille faisant partie du simulacre est indépendant car issu d'un tri très différent : Puisque les grilles "BAC/MAC" ne sont pas très satisfaisantes (j'ai longtemps douté),  on ne prendra pas en compte pour le tri,  cette  partie gauche (ou même droite) d'une grille alphabétique car on ne peut pas y trouver la mot clé LAC,   L et A étant des lettres opposées (somme=13),  c'est donc la partie segmentée par le miroir(N) qui nous intéresse : L.AC prend ici toute sa valeur imagée (pour être juste, il faudrait dire KL.AC). Et surtout EKL.ACH existe (correspondant avec l'autre grille  HKL.ACE). C'est même en triant au niveau de H  (9è colonne sans compter celle de N ou plutôt 3è en partant du centre N) que l'on obtient un positionnement correct. On mesure l'importance de ce H qui selon François Buget ne compte pas ...

Il ne faut pas oublier  ici la présence du couple des réciproques : normalement de 40 nous devrions passer à 38 (le couple réciproque compterait aussi pour un) ces doublon-grilles ayant leurs symétriques inverses que nous n'utiliserons pas ici comme doublon, elles compteront donc comme deux grilles séparées (la tricherie est là). L'explication est symbolique : le ROI se devait de passer à ROE (voir l'article « Rotas, fortune de la roue »). 

Le doublon KL.AC(H/E)-et les deux grilles non prises comme doublon-, ne sont en fait pas des doublons majeurs. J'entends par là que contrairement aux autres, une  grille (d'une de ces 4) ne comporte en partie supérieure que 4 lettres identiques à l'autre grille associée (soit en tout 8 lettres en comptant les deux parties des grilles). C'est en fait la moitié seulement des lettres communes des 4 autres doublon-grilles (ce qui attenue la tricherie).

Sachant que ces heureux  doublon-grilles KL.LAC(H/E)  élus par favoritisme au détriment de leurs inverses  ne comptent eux  que pour un seul rang (au lieu de 2 pour les inverses), le décompte descendra effectivement à 39. Bien sûr on a un peu, transgressé les règles initiales, en omettant de conjoindre les grilles associées mais sans  porter atteinte à leur nouvelle position dans  l'ordonnancement du aux tris, ni transgresser la loi fondamentale de symétrie des lettres.

La manipulation due  au reclassement de la grille BAC, provoquant le dernier tri aurait pu occasionner, la grille MAC bougeant de concert,  des perturbations dans le bas du classement des grilles et chambouler la correspondance avec les positions des mots à lettres doubles repérées, il n'en sera rien. La deuxième  grille-doublon MAC a bien bougé comme il se devait  mais sans affecter l'ordre établi car de fait avec un tri en colonne 1, la lettre M , avant-dernière lettre du classement alphabétique (moitié supérieure d'alphabet) sera prise en compte, elle se retrouvera avant les grilles commençant par la lettre L, entre le 29è et le 39è rang(fin) et  la re numérotation compensera ce nouveau décalage. Nous ne compterons donc tout simplement pas comme doublon, les deux  grilles contiguës réciproques inverses générées par le couple KL.ACH/KL.ACE : je le confirme, elles vaudront donc deux rangs dans le décompte. C'était un habile moyen pour introduire une dissymétrie dans l'ordonnancement créant ainsi une  irrégularité qui ne peut que perturber les tentatives de décodage.


Il existe d'autres grilles possibles certaines ont donné le nom à la fameuse croix des huit béatitudes car en effet on distingue alors en mot clé BEA, 4 grilles et à l'envers 4 autres. 

L'intérêt de ces observations est que ce positionnement par tri selon une colonne  choisie, est très précis et ne peut être manipulé facilement sans risque de transgression de la Loi principale (A<>L, B<>M, C<>K, D<>I, H<>E, F<>G =>N=13 avec la correspondance + 13 (ou ROT13) de la moitié inférieure pour un alphabet 3.

Cette précision de la correspondance entre le classement des " grilles alphabétiques du ROY " et les lettres droites repérées peut  faire office de  clé pour une serrure à vocation unique (pas de passe partout).

On comprend alors l'importance prépondérante de ce quatrain XII de la centurie IX dans le dispositif de Nostradamus qui signale aux "usagers avertis" la ruse utilisée.


 Afin que cette concordance ne soit pas perceptible facilement, Nostradamus a donc indiqué  deux doublons symboliques contiguës : VraY,  FoY ,à la place de deux autres non contiguës. Fausses pistes qui rendaient impossible l'adéquation entre l'ordonnancement quadruple du système de grilles de substitution et les positions de ces doublons. J'ai erré longtemps (le labyrinthe) avant de trouver la supercherie (mais il y en a d'autres ...)

Voici les  doublons fallacieux , que l'on voit ici dans cette grille exprimés par VY  et FY dans la ligne du haut. : 

 

 

Code Galien-VERS-3-mod

 

En bleu, les lettres trouvées à l'origine dans l'opucule de "Galien" traduit par Nostradamus, en jaune/vert , leur décodage.

Leur rangement par  ordre d'arrivée dans le texte  part en fait du coin en bas à droite,  disposé donc, de droite à gauche, de bas en haut.. Le message décodé est  en fait lisible en sens inverse de l'ordre d'arrivée dans le livre.

On remarque l'alignement symétrique de six Y, trois face à trois, les lettres doubles gâchent la symétrie du dispositif. V et F, bien que valant 26, sont manifestement de trop car la gematria (72) des 4 lettres en jeu (VY; FY), ne convient pas même en rajoutant le 3ème Y(23) cela ferait 95. Mais réduire l'ensemble à 3 doublons  n'est pas envisageable car s'il s'agit bien de rester sur 39 cases, il faut aussi garder 44 lettres pour repérer cinq cases (ou rang) avec des doubles lettres et  avoir la correspondance avec la numérotation des grilles alphabétiques triées comportant 5 couples de grille-doublons.

Ces grilles sont au départ, lors de la fabrication,  au nombre de 48  (4 séries de 12). Passer à 44 grilles, est simple : je l'ai déjà expliqué, on a fait abstraction des 4 têtes d'alphabets (il y a d'autres façons mais j'ai opté pour celle-ci). donc pour formaliser ensuite le nombre de rang à 39, il faut repérer ces 4+1 doublons, soit 10 grilles comptant  pour  5 rangs. C'est donc là, une partie du simulacre (avec les fausses lettres doubles). Bien entendu cette supercherie n'avait qu'un but nous compliquer la tâche et tester nos connaissances car il demeure cependant que ces valeurs sont très symboliques : 3¹+3²+3³ ou comme ici, 3 lignes de 13 cases  et 4x11 sont des nombres "sensibles" en lien avec les  mécanismes du "miroir".

J'ai, je pense, montré l'importance du  39 dans l'alphabet et la numération hébraïque ainsi que dans plusieurs écrits comportant de tels repères "sacrés", ceux auxquels Nostradamus (comme tant d'autres) faisait référence (c'est sous-entendu)  en citant  le quatrain latin dans sa lettre de dédicace que cite le Dr Guinard dans leCN 69 du site Nostradamica :

Volventur saxa litteris & ordine rectis,
Cùm videas Occidens & Orientis opes :
Ganges indus, tagus, erit mutabile visu,
Merces commutabit suas uterque sibi. 

Des repères effectivement  sacrés ou les « sacrées Écritures », ou les « sacrées lettres » (citées dans l'article wikipedia sur Nostradamus- note 48) auxquels il fait aussi référence dans son épître à Henry roy de France second,) sont discrètement mais régulièrement  (3 par vers : 2 N et un V) disséminés dans ce quatrain sur les 3 premiers vers : 6 N(78) et les 3 v agrandis par mes soins,  (pouvant être assimilés à la minuscule de Nu(13)  par analogie graphique(valant seulement 39 en ce cas) ou bien par analogie numérique  de base, soit   20(B10)--> 22(B9npz) et 22 en B12npz vaut 26 (B10) donc 3 V correspondent à 78,

Le fait qu'à chaque ligne 2 N soient associés à un V pourrait conforter cette analogie V => 26 et suggérerait 156 pour l'ensemble 6N+3V mais quoiqu'il en soit, il confirme l'intérêt de la base 9npz (voir en PDF l'article 56) qui par ailleurs m'a guidé par la série de carré magiques de 9 nombres vers la recomposition des données. Nous pourrions  égalemenentendre l'acronyme NVN נ (nun-wikipedia) de valeur 46 (avec  V=20, nous avons déjà vu cette valeur ...) ou 31, symétrique de 13 (avec V=5).

Je ne peux m'empêcher de penser aussi à César car si l'on y songe, dans  son "Veni, vidi, vici" V est également associé à N  ou des  équivalents. Le N est bien sûr trivial, et le di est bien repéré (je rappelle cependant, qu'il peut voir sa valeur 13 doublée à 26 :  di =x2) ;  "ici" peut correspondre  à 13 dans vici : i(9)-c(3)-i(1), Il nous resterait alors 2"i" et 1"e" valant 26.  L'ensemble vaudrait 78 sans les 3 V (60 ou selon, 66 en base 9npz équivalent à 78, B12npz). Nous avons donc bien 3 V associé à l'équivalent de 6 N. César montrait ainsi qu'il avait certaines connaissances ou certains liens ...

Le quatrième vers n'est pas concerné par ces 9 lettres. Il ne comporte ni N ni V. Par cette absence, il semble à part. Pourtant on observe 3 autres lettres différentes, un dispositif valant 39: c.s.s. "Merces" vaut également 65. D'autre part le U de uterque pourrait être pris pour un V complétant le Me(19) de Merces. Je rappelle que 19 correspondant à T est un nombre important et que question monogramme, VT présenté sous forme d'ancre , n'est pas à dédaigner ce qui suggère l'usage du V auquel cas nous avons ici Vterque qui réunit les 2 caractères . Ce quatrième vers est la confirmation du caractère sacré ( issu d'un christianisme primitif ou d'un caractère sacré  plus ancien encore ?) de l'oeuvre ici présentée (je parle de la "curieuse" traduction de Nostradamus et non du texte de Galien paraphrasant Menodote).


Mais venons en, aux lettres du message de Nostradamus :

Les lettres ici en majuscules rouges étant des lettres déjà repérées : pour ce faire, il faut considérer, Faictz (coin en bas à droite, de la suite clé : faictz, Troie, voir, présentée à l'envers : la ligne se terminant par  v,T,f),  FaictZ (milieuAHFZ) et feuZ (coin en haut à gauche) qui nous offrent 3 FZ en début et fin de mot. L'opération est justifiée visuellement  si l'on enlève le statut de lettre repérée à  V de VraY  et F à FoY et que l'on leur substitut F et Z pour constituer un trio FZ(30 )  nous trouvons alors un ordre adéquat  correspondant  à un tri, pour 4  des grilles fabriquées avec la croix des huit béatitudes (voir méthode de l'échiquier).


 Ce triplé FZ vaut donc 90 (en base 10) mais en base 9npz, il s'écrirait 99 (ou 3x33) un nombre déjà évoqué  lors de l'analyse du nom   Perceval en ce qui concerne Chrétien de Troyes et Parzifal pour Wolfram von Eschenbach.

Outre la possibilité de ramener le nombre 99 à 91 (7x13), il manquait à cette analyse, l'analogie base 9npz => base 12npz. Sachant que ce 99(en base 9npz), s'il signifie alors 90(B10),  écrit avec les mêmes chiffres, 99,  en base 12npz, se  traduit par 117 (3x39 ; B10 usuelle), correspondance symbolique  (et non égalité) qui vous le verrez plus loin n'est pas fortuite.


Nous avons donc trouvé 4 mots à 2 lettres repérées, correspondant à 4 grille-doublons. Le seul rang ne correspondant toujours pas (du moins pas vraiment avec Bac/mac) est le FZ du milieu, celui, non modifié,  d'origine avec FaictZ situé précisément en 16ème position (2 décomptes différents, dont un boustrophédon).  Il y avait donc une astuce  pour lui faire correspondre cette grille-doublon où, au centre, les 3 lettres Ln.A.C. sont effectivement présentes.  Cependant, c'est ennuyeux, ces deux grilles se placent après tri en position 15-15bis (au lieu du 16-16bis espéré).

Pour effectuer le "simulacre au lac" avec les deux grilles L.AC, il faut donc faire bouger  ce calage  (par un tri différent, c' est une petite astuce) la grille unique comportant le mot clé BAC qui se placera alors en 13 (heureusement pas plus haut  : car en 11 nous avions deux autres  grille-doublons, celles du ROY qui elles, étaient à la bonne place), ce sera donc  peu avant ces deux grille-doublons LAC et de ce fait, les repoussera ainsi d'un rang en 16-16bis  la grille suivante commençant alors en 17. Je récapitules les doublons : 1-1b ; 11-11b ; 16-16b ; 29-29b et 39-39b(et fin).


 

 On pourrait  aussi méditer sur ce mot BAC devenu soudainement important. Il se trouve également  que cette simple grille BAC passera ainsi de la place 26 à la place 13. La symbolique de  cette opération  est donc non négligeable.  Nous avons vu, dans l'article56-Points de vue,  (ou son PDF), les relativités des lettres aleph 13(ou 1) = 111 et noun  26(ou 14)=222 (en base 3npz) confortent une telle manipulation. Un peu comme si le B(2) passait devant le A(1), fois 111, bien sûr.  L'opération n'est pas une tricherie mais bien une méthode astucieuse (jouant sur deux tris différents).  Cette fois les rangs des 5 mots à lettres doubles correspondront bien aux 5 grille-doublons. Nous sortons   d'un système numéral  quadruple (48,44,40, 36 ...) pour passer à un système numéral triple (3x13).

Je redonne la grille finale (les lettres d'origine sont cette fois en rouge) :

 

 

Code Galien-VERS-4

 

 

Maintenant, parvenu à ce stade, on pourrait se demander  pourquoi je persiste à maintenir le N à cette position, qui, quelque soit la façon de compter, n'est pas à son rang car il vaut , soit 28 soit 12 (à l'envers).

Dans le traitement des vers en italique de la traduction par Nostradamus de l'opuscule de "Galen", j'avais au contraire relégué en fin, un vers (comportant la lettre repérée  L)  afin que le distique puisse se caler sur "la flèche N" en 78 (2x39) et permettant ainsi de ne pas tenir compte de deux mots avec une  lettre repérée (T et L), le compte étant auparavant de 41 mots passait alors à 39   ce qui nous donnait au final 44 lettres (au lieu de 46). Cela permettait aussi grâce aux 3 lignes de 13 mots  d'aligner les 6 Y.

En fait, j'ai longtemps essayé de recaler ce N pensant qu'il servait à guider l'organisation des lettres mais sans résultat probant. Je soupçonnais effectivement l'existence d'une clé d'identification grâce aux mots comptant deux lettres repérées et comme j'avais en partie décodé le message, déplacer le N chamboulait la disposition en croix et puis une fois le dispositif clé identifié, cela  m'incitait à ne plus rien déplacer. Raison pour laquelle j'ai longtemps hésité à toucher aux doublons VraY et FoY.

J'ai finalement admis que YNRY puisse être INRI auquel  cas,  la position en croix des cinq  H (valeur 25) ou cinq O (70) et la position du N  sont justifiées. On peut alors s'interroger (voir plus loin) sur le O central de la croix des cinq O ou bien ce N coincé entre un Y et un R (ou à l'envers R et Y).

A cause de ces différents indices, je pense que les soupçons de François Buget sont peut-être fondés : Nostradamus aurait pu être un rose-croix. C'est à dire à la fois kabbaliste et chrétien.Ces deux références semblent omni présentes ensembles dans le système de Nostradamus. La plupart de ses citations "cachées" auxquelles François Buget (plusieurs articles-cf le tag) fait référence vont en ce sens. 

L'article de wikipedia sur Nostradamus ne fait malheureusement pas référence aux articles éclairés (quelquefois seulement, et embrouillés ailleurs, c'est volontaire)   de cet écrivain très pertinent  François  Buget intervenant par le biais de nombreux articles dans le Bulletin du Bibliophile et du Bibliothécaire (4 années de 1860 à 1863. Voir les articles en PDF).

Comme Brind'amour est par ailleurs cité dans cet article de wikipedia , et que ce dernier connaissait les écrits de François Buget (voir la note 59 de cet article, aux références qui, avant Brind'amour, avait été données par François Buget), exégète qu'il rejetait sous prétexte que ce dernier admettait que Nostradamus fut l'auteur des sixains et de la onzième et douzième centurie (cf l'article de Patrice Guinard du C.U.R.A. CN -125), Bien que "l'erreur" fut humaine, il ne lui accorda alors, officiellement,  guère de crédit. La tâche engagée par Pierre Brind'amour n'était certes pas facile, mais ces recherches venant d'un philologue, il aurait du en reconnaître un autre.

Je pense que François Buget attachait beaucoup plus d'importance à ce qu'il avait découvert dans la curieuse traduction de Nostradamus de l'ouvrage de Galen (ou Galien), et qu'il avait du trouver des signes de même nature dans ces textes cités auparavant puisqu'il dit, je cite : "ce livre contenoit réellement le secret de l'auteur, et complétoit les preuves qu'on en trouve dans tous ses écrits, si l'on est enfin sur la voie."Bulletin du Bibliophile et du Bibliothécaire. F. Buget, année 1861 page 395. Bien que cela ne fut pas plus expliqué, il y avait là de quoi intriguer.

 

 Car il se trouve, que bizarrement, il n'insistera pas dans ses interventions, sur des informations réellement importantes comme celles-ci,  les noyant dans une foule de détails. Pourtant, il nous donnera à quelques endroits, l'occasion de vérifier qu'il était bien au courant de l'usage de repères sacrés ou "sacrées lettres". Je suis étonné que certains de ces spécialistes (pourtant bien au fait des langues anciennes) n'aient pas été étonnés de ses explications sur le latin. Il est vrai qu'à certain moment il semblait farfelu, pratiquant peut-être là, une sorte de pastiche.

 

Je ne pense pas qu'il ait vraiment cru à l'authenticité "nostradamienne" de  ces ouvrages là, car il fait montre de beaucoup de connaissances sur ces sujets et aussi de recul, avec je pense, l'appui d'autres personnes étant également férues dans la bibliographie et les documents  écrits concernant Nostradamus (il y fait allusion).  Il semble disposer d'autres éléments et c'est sans doute ce qui lui a fait suggérer l'hypothèse que nous retrouverons plus loin, hypothèse qui explique que l'on puisse  trouver ces mêmes signes dans des écrits qui ne sont pas de Nostradamus. Il devait avoir d'excellentes raisons pour ne pas vouloir en exposer plus et ne pas dévoiler les pistes (la voie) de certains mystères.

En ce qui concerne les sixains qui de fait, semblent apocryphes, étant très tardifs, on remarque ces fameux signes.  J'avais déjà fait remarquer l'usage des lettres SCS (39), dans six cens, par exemple (cela peut être dans le désordre). Expression que l'on retrouve dans les centuries, la traduction de l'ouvrage de Galien (ou Galen), et bien sûr, à l'envie, dans les sixains.

Certes le terme six cen est sur-abondamment utilisé et cette lourde insistance diffère ainsi sciemment du style de Nostradamus par cette exagération forcément volontaire (une sorte de contre-pied) comme si l'on avait voulu qu'elle ne soit pas prise au sérieux. 

On peut très bien glisser  SCS, CSS, ou SSC dans un texte sans que nécessairement l'auteur soit au courant de ce que cela implique. Pour les lecteurs avertis,  c'est aussi la quantité de texte qui importe.  : Les 58 sixains sont réductibles à un distique  8 x 39 paires de vers. En effet,  18  double vers  contenant le terme "six cens" sont de trop (il faut trouver lesquels) ; 18=> lettre S mais aussi 18x2=36,  est équivalent à six sixains (il faut surtout chercher les rares double-vers valides contenant "six cens" ).

Il resterait donc l'équivalent de, 52 sixains ou  de 78 quatrains ou de 156 double-vers.  Dans mon analyse des données issues de l'opuscule de Nostradamus traduisant  "Galen", j'avais émis l'hypothèse d'un dispositif  avalisant le retrait de données dans trois œuvres différentes, je me  cite : "Résumons et ordonnons : 24 (centuries) ; 30 ("Galien") ; 36 (sixains) soit 6x 4 : 6x 5, 6x 6. " 24, 30, 36 sont les nombres de vers à retirer dans chacun des documents concernés. J'avais pris 6 (guidé par le jeu de mot censix d'une reférence alphabétique) comme dénominateur commun mais comme l'on parle de distique, il s'agit en fait du nombre 3 : 3x8; 3x10; 3x12. 8+10+12=30. Ce fameux 30 ( 15x2) qui comme le 11, revient fréquemment chez Nostradamus.

Les 58 sixains (certes 942q.+58s.=1000 ? mais cela ne semblait pas crédible !),  auraient donc déjà été prévu du vivant de Nostradamus (1557-1558 années de publication  de la traduction de Galien). Rien ne s'oppose à l'hypothèse  que ces sixains puissent avoir alors été publiés à titre posthume (1611 ? édition troyenne, voir CN 80, CURA), ou qu'un autre intervenant (un des "amis") les ait  composé du vivant ou après la mort de Nostradamus. Dans un cas, comme un autre, cela nécessite des complicités.

J'accorde que François Buget  utilisait peut-être, un nom d'emprunt et qu'il masquait une érudition certaine, tout en  feignant de ne pas être  sûr de lui, au contraire de certaines fois ou usant de la gematria, ses propos semblent brusquement affirmatifs mais bizarres. Il était donc difficile de cerner ce personnage "flou & fuyant". Il me semble cependant que certains des exégètes de Nostradamus ont puisé malgré tout, dans ses contributions bien documentées pour appuyer leurs thèses.

Patrice Guinard (C.U.R.A.) n'ayant pas, pour sa part, jamais manqué de rigueur,  en citant ses sources, semble avoir été à contrario, victime d'indélicatesses (voir le lien plus haut). Ces références sérieuses  m'ont ainsi "mis sur la voie" en ce qui concerne "François Buget",  Cela m'a  incité à pousser la recherche sur les articles de Buget.

Il ressort des analyses de François Buget, que Nostradamus cite BIEN mais de façon choisie, et discrètement certains écrivains (il fait par exemple référence à Marsile Ficin en tant que traducteur mais aussi implicitement en tant que philosophe, et Savonarole) et  différents autres auteurs, afin de "situer" pour certains lecteurs avertis comme Buget, la thématique essentielle de son propos. Des citations trop explicites auraient pu le mettre en difficulté (Pic de la Mirandole, -élève de Ficin- et son secrétaire, ont été empoisonnés à l'arsenic...). Ces personnages ont pu appartenir au mouvement Rose-Croix.

Il ne s’agit pas d'assener des citations « irréfutables » comme le font un grand nombre d'admirateurs inconditionnels mais peu critiques pour affirmer que Nostradamus fut  un "prophète" authentique avec des prédictions extraordinaires avérées, ou d'autres, à l'inverse, souvent par réaction rationaliste, souvent militante, quelque fois même viscéralement opposées, tentant  de démontrer  par tous les moyens qu'il fut un affabulateur sinon un escroc, ou bien, ce fut aussi très fréquent pour d'autres encore, un objet de risées ou d'instrumentations, par exemple, par les manipulations de données,  des imitateurs farceurs ou calculateurs,  crurent trouver là un sujet facile pour créer un canular ou la sensation (F. Buget nous cite l'un d'eux).

La thèse qui prédomine actuellement parmi ses détracteur est que Nostradamus fut un auteur multipliant de façon éhontée les plagiats de textes anciens (des templiers, par exemple). Nostradamus serait donc pour ces derniers, un charlatan utilisant différents auteurs, pour donner de "l'étrangeté", de "l’exotisme", de la "couleur" et aussi de la quantité et accréditer ainsi la constance de sa voyance qui serait, en fait, basée uniquement sur d'antiques prophéties remaniées.

La thèse est faible et insidieuse et ne tient pas compte ni du contexte historique ni de la réelle filiation qui existe entre Nostradamus et cette tradition, ni même du fait que ces citations ou source d'inspirations copiées, ne sont pas, au contraire des dires de certains (enclins à l'exagération malicieuse) aussi nombreuses que cela, ni vraiment des copies "à l'identique" destinées à sa mise en valeur ou à surseoir à un manque de savoir faire (astrologie, par exemple).

Ces références forment une trame soigneusement conçue, pour "encadrer" les centuries de suggestions et fonctionnent de façon sémiotique (expressions imagées ou codifiées - circonstances (moments,durée, lieux) - sujet)  et peut être par huitains.

Il s'agissait aussi d'admettre la possibilité qu'il puisse appartenir à un groupement de personnes prudentes ayant des objectifs particuliers à la fois liés à la Kabbale mais aussi au Christianisme (sans porter de jugement de valeur) et que pour cette raison, il (ou ils) manifestait(aient) ainsi cette appartenance par différents signes et références lettrées ou chiffrées.

Cette position supposée de Nostradamus en tant que porte-parole devait  être nécessairement  très inconfortable et dangereuse. Quoiqu'il en soit,  au regard de ce qui transparaît de lui et de sa vie, il semble bien avoir "joué" ce personnage clé. Dans les faits, il a plusieurs fois été en très mauvaise posture.

Il était nécessaire en ce cas, au contraire des apparences fantaisistes qu'il donnait dans ses écrits, d'user d'une grande finesse d'esprit pour fixer ainsi l'attention du plus grand nombre et propager certaines idées qui seront examinées d'une part par un large public de lecteurs (et d'auditeurs) qui souvent,  prenaient au pied de la lettre ses écrits mais aussi  les libelles de ses détracteurs (à l'image des échanges de "tweet" belliqueux de notre époque). Cela pouvait être commenté en comité très restreint ou assemblées secrètes de rares personnes bien plus au fait de ce qui était suggéré.

Il lui fallait donc maintenir cette attitude suspecte et ambiguë, sans toutefois se trahir en risquant de tarir cette audience exceptionnelle pour l'époque par une mort prématurée. Je suppose qu'en ce cas, quelqu'un aurait repris le flambeau. Il bénéficiait toutefois d'appuis puissants qui lui ont évité le pire, à certains moments.

Claude de Savoie, comte de Tende, sous prétexte de  mesures préventives le  "séquestre" chez lui le 16 décembre 1561, dans le château de Marignane (officiellement pour lui interdire de fabriquer des almanachs et pronostications, ce qu'il déclara au Roi Charles IXqui avait ordonné son arrestation) Il le déroba ainsi à la vindicte de ses ennemis en l'accueillant dans son logis, une prison dorée (c'était son ami- (voir le CN 97 de Patrice Guinard mais F.Buget le relate également).

Ces assemblées évoquées auparavant, me semblent soulignées  par  le quatrain 7 de la centurie I :"Les coniurez Xiiij. ..." (xiiij. signifie 14 mais il y a là des astuces : Xiiij est dans le 14è double vers qui marque la fin du 13è vers (le j clôtureune énumération de foliotation). Cette concordance de numérotation de double-vers confirme  un signe d'utilisation d'un distique (et non de quatrains).

Le J peut être pris pour Jésus et aussi J comme dernière lettre de l'alphabet car il est précédé par Z (ordre qui semble confirmé par l'usage de la gematria sidouri en alphabet 3). Quant au 13 (XIII) à peine modifié par le J, il est bien l'un des repères sacrés, avertissant du caractère chrétien et kabbaliste du document.Cela est confirmé d'une manière très simple par la présence du c de coniurez  opposé au X (pris pour 10 ou pour K valant 10). C<>K car CK=>13 (N)

Serait-ce là, le seul élément de ce genre dans les écrits de Nostradamus, j'aurais volontiers  admis la faiblesse de l'argumentation mais plus mes études avancent, plus cela se confirme.

Centurie I, quatrain 7 (orthographe  version 4 mai 1555, Lyon, Macé Bonhomme) :

WIEN-CURA-1555_CI_q7

 

Les zones en bleu clair indiquent des gematria x13 : LLP =39 ; raire=52 ;cX=13 et iJ=26 ;  sen=39;. Secte se=26. Les fins de deux vers sont particulières car i est compté comme 1 et le s en forme de f est bien pris pour un f et donc vaut 6, pr1nfes vaut en effet 78. J'ai vu d'autres correspondances mais pour une raison symbolique, je n'ai gardé sur  3 vers, que le début le milieu et  la fin ...

François Buget laisse entendre que Rabelais (qui s'est essayé aux compositions de prédictions) fut rosicrucien et que Nostradamus, loin de le rejeter comme concurrent (on avait tenté de les opposer comme tels) avait, au contraire des affinités  avec Rabelais. De là, à dire qu'il fut aussi rosicrucien ...

Je redonne la citation déjà donnée dans l'article : 77-Francois Buget PDF :                                                            « 2)Divers passages de Rabelais me persuadent que cette société avoit pour emblème la rose. La rose est le symbole du silence et de la discrétion : d'où l'expression Dire sous la rose, sous le secret. »    Buget Bulletin du Bibliophile, 1861, partie C, page 383.   [ Dire Sous LA Rose, Sous Le SEcret = 13 + 18 + 13 + 17 + 18 + 12 + 26 = 117  ou SUB ROSA 91 ]  

 [il faut noter « l'insistance » par répétitions successives, sous des façons discrètes, qu'avait François Buget pour souligner ce nombre 117 , en particulier concernant Nostradamus, -mais d'insister aussi par le jeu de son anagramme (voir lien ci-dessus,  après la citation, en fin  du même article) de confirmer sa réelle importance- et comme, par transitivité, cela est relié aux rose-croix, il semble nous indiquer qu'il s'agit là, de l'un des repères sacrées les désignant, un signe assurément trinitaire bien que la « rose » soit représentée  par la suite (17è siècle), à 5 pétales. 3,4 ou 5 : Ces différences symboliques s'expliquent ... ... (voir l'article 56 points de vue, partie B)]

Plus loin dans l'article, il confirme son opinion sur le fait que Nostradamus fut au contraire très proche de Rabelais par les idées. Cette hypothèse, amorcée de façon anodine en note (2-) de bas de page est tout à fait essentielle.

 Je crois que c'était même ce que François Buget cherchait vraiment à nous faire savoir (dans un contexte d'agitation franc-maçonnique européenne intense). À la Renaissance (et même avant), la noblesse instruite, manifestement ciblée par les "rosicruciens", était férue d'énigmes et de mystère.  Cette tactique "élitiste" n'était pas nouvelle. Nostradamus avait des soutiens certains, y compris à la cour, y compris dans le clergé. L'idée n'est donc pas saugrenue.

C'est même l'hypothèse la plus pertinente qu'il m'ait été donnée de lire sur Nostradamus. 

Cette idée ne préjuge en rien de la validité ou invalidité du phénomène de "voyance", un tel débat d'idée se situe ailleurs.  Elle éclaire pourtant Nostradamus sous un autre jour. Que les sixains, la onzième et douzième centurie,  soient réellement de lui prend une importance très relative, s'il l'on admet qu'il fit partie d'un groupe chargé de répandre des informations. Cela résoudrait également certains problèmes de datation (ou d'anti-datation). 

Si les rosicruciens existaient déjà à cette époque, ils ne se manifestèrent pourtant en tant que tel, que le siècle suivant (17è siècle, 1614), comme cela fut anonyme, il est bien difficile de dire que ce fut là, la même organisation. On ne peut que le supposer comme l'a fait François Buget.

Les "citations" sont souvent habilement modifiées apportent des éléments supplémentaires   pour montrer les mécanismes comme par pédagogie.J'en ai cité plusieurs. Certains, nous l'avons vu auparavant,  utilisent pour obtenir des  nombres un mélange de gématria sidouri (initiales)ou pleine ( « Millouï ») et un mélange avec  la numération romaine, ou se servent de  certaines ambiguités dans les transcriptions de lettres romaines (au départ uniquement en majuscules, ex: Galien => GALENVS).

Par exemple le fameux "LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS" (une citation de Petrus Crinitus voir aussi sur wikipedia- Nostradamus la note 65), cela a été  remarqué,   dont les initiales sont aussi l'acronyme d'un nombre latin 249 (soit LCC qui vaudrait 150 + IC qui vaudrait 99) qui remis à l'endroit donne 942 (article 162 du Corpus Nostradamica, C.U.R.A.), soit précisément le nombre de quatrains de certaines éditions complètes des "centuries" (à 10 centuries), j'ajouterai que ce mécanisme est confirmé par le nombre « 3797 ».[A noter que ce texte d'avertissement est à rapprocher, de celui  connu dans le nouveau testament " Ne jette pas ..."(  Matthieu VII, 1-6  .) est reprise par l'un des manifestes rose-croix avec la variante " de marguerites aux pourceaux" ou lieu de "tes perles aux pourceaux" cette dernière vaut 50 en initiales ( mais la gematria concerne peut-être plus de mots) tandis que la précédente ( en comptant "de" pour 12) vaut 39 ...]

L''article  de wikipedia reprend aussi,  ironiquement (semble-t-il) ce nombre 3797, dixit Nostradamus (préface à César), un nombre manifestement exagéré, comme étant l'année de  fin  de la période couverte par les prophéties. A moqueur, moqueur et demi : il s'agit là d'un clin d'oeil de Nostradamus : la plus grande partie des ses indications de dates en clair (comme 1999 par exemple), comportent des astuces comme vous allez le voir.

J'avais, par ailleurs, fait remarquer qu'on pouvait le comprendre comme 39 et 77 (7x11 ou 7x2). indiquant  que la véritable fin des  "centuries" se situerait en centurie 7 (qui a l'époque de la préface à César, pour l'édition à 7 centuries, (sans le rajout des trois dernières "centuries") s'est terminée effectivement, à un moment,  au 39è quatrain (N°XL) centurie VII  façon de confirmer l'importance du 39, qui vaut ici 40 soit la valeur du mot « roi ». ROI(40)=>ROE(39).

Ce XL=40 est du au fait qu'il y avait bien 40 quatrains dans la 7è centurie mais comportait un quatrain en moins avant, la centurie VI se terminant à 99 -ce qui est aussi symbolique.

Cette fin (supposée) en centurie 7, quatrain 39 ne signifie pas qu'il faut exclure les trois dernières "centuries" rajoutées ensuite mais bien qu'elles s'achevaient à cet endroit à la période concernée par la préface à César etdonc puisque des quatrains furent rajoutés ensuite dans le même ouvrage, que le vrai début des "centuries" n'est pas nécessairement où l'on pourrait le supposer. On pourrait, par exemple, commencer des analyses détaillées, de la 8è centurie. En fait, pour indiquer cette fin probable, il eut du écrire 4727, soit 42-77 mais ces nombres étaient bien moins parlant en regard de la date 1555 de référence.

La "première" partie des "centuries" à 7 centuries fut tout d'abord éditée en septembre 1557, à 642 quatrains (elle comportait en fin de cent.VI laversion (je redonne le lien) du fameux« Legis Cantio... » en guise de quatrain C (100) puis régressa étrangement, à 639 quatrains. Il y aurait aussi eu une ou des versions 640q (639+ « legis cantio... » ?  ; voir sujet plus loin). Grâce à l'ajout de 3 quatrains (1 en VI et 2 en VII) elle finira par repasser  à 642 quatrains  (de façon stable), car elle sera complétée ensuite à 642q. avec (en 1568 ?) une deuxième* partie conséquente bien distinguée (épître à  Henry II, Roy de France ), avec 300 quatrains divisés en 3 « vraies » centuries (VIII, IX, X).  *Nostradamus aimant beaucoup le 3, il le répète tout au long des « centuries » et autres écrits ( mot clé : « Troie » trad.« Galen »), on est étonné qu'il n'ait marqué ainsi d'une « préface » que deux parties des « centuries »  : «  Deux grands copies trois fois s'assembleront, » Cent. 3 quat. 31 ou « de(2) mer copie en trois pars divisée » cent. 9 quat. 97. (celle de la traduction de Galen compterait-elle?). Je lis d’ailleurs la dernière citation : de(ux) mer copies divisée par_ trois !

Ces rebondissements éditoriaux s'achevèrent ainsi, sans que cette centurie 7 soit modifiée par la suite et puisse atteindre la centaine espérée de quatrains, ce qui a fait couler beaucoup d'. Les autres éditions rajoutant , les sixains (qui auraient du être à part), les 11è et 12è centuries sont effectivement fautives. Il fallait pour ceux qui avaient analysé la numération symbolique des centuries trouver quelles parties devaient être « rabotées obscurément » : certes 3 quatrains sur les 6 prévisibles semblaient ainsi tout désignés mais c'était là ( à mon avis) une nouvelle fausse piste.

 En guise d'intermède, je renvois une fois de plus mes lecteurs au prolixe Dr Guinard, en ce qui concernerait une édition à 640 quatrains  (exemplaire non fourni) de 1557 (cliquez sur ce lien pour voir l'exemplaire 639q présenté par BVH, un excellent site). Je rajoute ici des commentaires sur cet article :

  •  le premier concernant la date d'édition (et de naissance de  André,  3è fils de Nostradamus) : 3 novembre 1557 (citée par Patrice Guinard)  ; 3/11/ (15)-57 =>  3x11 +57 =90  (voyez l'analyse faite auparavant pour  90 et sa correspondance au 99 : => fin centurie VI ; V. 639q.). Je décortique  ensuite le titre décrit par Georg Schwindel alias Sincerus en 1732 selon Patrice Guinard du C.U.R.A.(Nostradamica):

  •        LES

  • PROPHETIES (remarquez sur la recomposition de droite en page du site, en verticale les lettres quasi alignées EHES (valeur 39):

  •       DE M.Ces 3 lettres isolées attirent l'attention étant  repérées car utilisées dans la "croix des 8 béatitudes" (alphabet 2, cependant).

  •  ( NOSTRADAMVS)( rajouté pour le visuel), sa vraie place est indiqueé ci-dessous :

  • MICHEL (40 i=1 ou 48, i=9, L=12) NOSTRADAMVS (136) ).numérations gematria sont rajoutées en rouge et les "romaines" sont soulignées

  • "Dont il en y à trois cents qui n'ont encores iamais esté im-"    (im : valeur 20 ; i=9)

  • "primées(78, i=1)" 

  • La gematria utilisée  pour "Michel" n'était  pas bonne, usons alors de celle-ci :  M 11, i 1, C 3, h 5, e 8, L 50=>78.

  • Donc "Michel Nostradamvs..im-" vaut 78 + 136 + 20 soit 3 x78 avec les 78 de "primées" cela  fait 312 (2x156). On constate  que cette curieuse mise en page est bien en accord avec les nombres de Nostradamus et ceux de la croix des huit béatitudes. Si c'est une invention (possible) de M. Georg Schwindel, il semblait au fait, de certains repères, à moins que ceux ayant copié la version 1557 ne le fussent.

Je me permets (compte tenu d'analyses numériques ci-après), de proposer que cette édition à 639 q.(celle localisée à Budapest) ne fusse effectivement pas considérée comme « fautive » (au contraire d'une à 640 quatrains ?) mais bien « indicative » d'une certaine symbolique, en cela, très utile (avec la date : 3/11/57). Quant à la référence de variations peu flagrantes (lysissu pour certaines versions)  au quatrain 39 de la centurie V indiquée par Georg Schwindel, elle est pour moi, un prétexte pour établir une référence  judicieuse  ne concernant qu'indiretement les centvries :

Nos-quat39-cent5

Quatrain 39 centurie 5 (la gematria globale du dernier vers vaut 39),

Je vois là une allusion très claire (39+5) au dispositif 39=> 44 (message secret, traduction du livre de Galien) longuement exposé dans cet article. Je relie ce quatrain aux Médicis ou même à Catherine de Médicis qui étant Reine de France, incorporait le blason de Florence dans le sien (mais depuis l'autorisation de Louis XI, les Médicis pouvaient adjoindre les fleurs de lys royales françaises à leurs blasons). J'ai remarqué que la gravure de première page (présentée sur le site http://www.bvh.univ-tours.fr ) était inversée par rapport à celle du 6 septembre 1557 ou celle de la reconstitution du CN 106, la gravure est moins fouillée (pas d'étoiles), et le dessin plus grossier (astrolabe mal dessiné, perspective de la table), le texte semble respecté avec cependant des abréviations qu'on ne trouve pas dans celle de septembre comme si cette version n'était qu'une tentative peu habile de copie, si peu habile qu'il manquerait des quatrains. Il faut remarquer aussi qu'une « faute » : expuiser(c7,q32) sera reproduite ( qui sera corrigée ensuite en 1568, en espuiser avec le rajout du mot "pour" dans un ver). Intéressé spécifiquement par les "copie(s)" je n'ai pas tout comparé.  Cette " faute" banale en apparence, avec ce x, compose en fait un chrisme : xp (39, voir fin d'article) comme lis(39) au lieu de lys (correspondance y=>i établie dans le quatrain mais aussi par F. Buget) ce qui vaudra également pour vray=> vrai (39) donc avec le N° du quatrain cela fera :3x39=117, à se demander si ce n'était pas cela que Georg Schwindel voulait que l'on observe, ou peut-être également la répétition du du hé He (héritier d'Hetrurie) de valeur 26 (il ya d'autres valeurs remarquables comme sang par exemple).

Ne vous laissez  pas abuser par le "Dont il en y à trois cents qui n'ont encores iamais esté im-primées" Ces "trois cents" concernaient bien la deuxième partie ultérieure comprenant les centuries VIII, IX et X, introduite par l'épître au Roi mais qui ne seront pas présentes dans cette édition.La « bonne » phraseaurait été ; « Dont il y en à trois cents (dans cette édition) qui n'avaient jamais été imprimés », ce qui resterait inexact. Car cette formulation floue marquait le complément à 7 centuries,  qui pourtant, dans les faits, ne comportaient pas 700 quatrains.

Donc il n'y eut pas les 347 quatrains additionnels nécessaires pour avoir 700q. en s'ajoutant aux 353 quatrains de la première édition (Lyon, mai 1555) mais avec ce total de 639, il n'y avait seulement que 286 quatrains de plus (et non 289 (car il ne faut pas tenir compte dans ce calcul de la 1ère version -intermédiaire- à 642q. mise pour égarer les spéculateurs),

286 soit 22 fois 13 ou bien, selon, toute l'astuce est là :11 fois 26 (« Ma Mère L'Oye ») Ce qui en mettant en vis à vis les termes de cette égalité établit une correspondance croisée Base 10npz Base 12npz, des auto symétriques.

Ces nombres sont  offerts en guise d'hommage à la naissance d'André de Notredame. Ils  concernaient très précisément la version épisodique à 639 quatrains qui a été ainsi distinguée.

Bien sûr avec la version finale à 642 quatrains, il y a bien 289 quatrains de différence avec les 353 quatrains de mai 1555, et tant que le complément définitif de 300 quatrains portant le total à 942q. ne sera pas ajouté, ce nombre laissé à 642 quatrains laissera perplexe nombre de lecteurs attentifs à la symbolique des nombres (voir plus loin). Cette valse hésitation de Nostradamus sur ce nombre complet de quatrains dérouta imitateurs & adversaires malicieux.

C'était une arithmétique particulière que Nostradamus  feindra de voiler en intercalant tout d'abord, une première version à 642 quatrains et pour la version à 639 quatrains, en finissant  par un quatrain XL à la 7è centurie. Il se doutait pourtant bien,  au regard de toutes les précautions d'éditions prises, que les décomptes seraient scrupuleusement vérifiés. Il souhaitait donc bien que cette symbolique soit perçue par des "amis" connaisseurs en ce genre de symboles.

Cette annonce  trompeuse "Dont il en y à trois cents ...&c." concernait donc les 300 quatrains à venir, qui furent publiés, au moins avec certitude à partir de 1568, et  sans doute pas 1558 (édition jamais retrouvée), soit onze ans après 1557 mais surtout 13 ans après 1555. L’ambiguïté de la phrase faisait que cela n'était pas  un mensonge  en 1557.

On peut bien évidemment douter de la validité des trois dernières centuries,  éditées post-mortem (2 ans après sa mort). Pour les avoir examinées, lues et relues, à défaut d'être un linguiste, ni un spécialiste des styles des écrivains en général et celui de Nostradamus en particulier, donc capable déceler des supercheries et des falsifications, imitations, ou l'intervention d'écrivains multiples, je dirais qu'à l'examen de certains mécanismes de gematria qui opèrent comme des signatures, le quatrain 12 de la centurie 9 est un exemple flagrant, des "repères sacrés" utilisés par Nostradamus bien présents dans les trois dernières centuries et la numération sidouri (et romaine) touchant des quatrains est tout à fait en accord avec ces symboliques  sacrées comme nous allons le voir. Cela ne signifie  pas que Nostradamus fut l'auteur ou le seul écrivain de ces quatrains mais seulement qu'il(s) respectai(en)t certaines formes de fabrication et certaines règles.

 Mais revenons à 3797 : si l'on soustrait de ce nombre, 1555, l'année de la première édition ce qui donne 2242, nous remarquons alors certaines similitudes dans la composition de ces nombres liées à des multiples de 11. Mais le clin d’œil au miroir ne s’arrêtait pas là, 1555+942 =2497 ("LEGIS CANTIO CONTRA INEPTOS CRITICOS"), 3797-2497 = 1300. 13 « centuries » ?[ anecdote :si nous avions pris 1999 au lieu de 1555, nous aurions eu alors 900, 1300+900=2200]

Le "legis cantio ..." (revoir le lien ? ) repris par Nostradamus indique donc, semble-t-il, le nombre de quatrains pour les centuries.

Cela donnerait pour les versions "stabilisées", 942 quatrains ou en distique 1884 paires de vers 1884 = 12¹ + 12² + 12³. Dans la perspective  d'un  décodage d'un texte éventuellement crypté, il est important de connaître la quantité, l'ordre et l'arrangement des données avant de  chercher à le traduire ...

En tenant compte de certains indices (comme les "13 copies" je propose de se cantonner à 1872 paires de vers ou 936 quatrains. 1872 = 12x(13x12) ou 12x156. On peut ainsi imaginer 12 distiques "centuries" de 156 paire de vers. Et peut-être 13 avec les sixains dont la 1ère date d'édition est peut-être 1611 (56 ans après 1555). Cela porterait à à 936+78= 1014 l'équivalent en quatrains ou bien un distique total de 13x156=2028.Je n'ai pas trouvé d'adéquation très franche avec les calculs du Dr Guinard (cela ferait un écart de 116 en équivalent quatrain dans le décompte de 1130 qu'il obtient de différentes façons).

 

[note relative aux analyses de Patrice Guinard dans son CN177 (pour vérifier gardez le lien ouvert dans un onglet à part .) :

  1. Nous avons vu précédemment, que 286 représentait l'écart de quatrain entre la version de mai 1555 et celle de novembre 1557, or 286=2x143 (nombre que l'on retrouve par l'analyse, trois fois dans le testament de Nostradamus : 286, 143, 1430, nombres auxquels il ne manquerait que des 13 fournis de différentes manières pour donner 156, ou des multiples. À "286", il faudrait rajouter 2x13, à "143", un seul 13 et pour "1430", 10x13 seraient nécessaires. Ce qui nous ferait en tout 13x13 =169 soit le total des nombres  de pièces énumérées ("unités" et "dizaines" seulement). On a vu également ce nombre dans mon article, "la Guematrie de Polybe". Les quatre nombres  ayant ou 3  chiffres(101+126)  ou 4 chiffres (1419 + 1200) étant exclus de ce décompte, la soustraction des deux totaux est intéressante : 2619-227=2392 soit 8x299 (autre nombre repéré dans des articles ultérieurs concernant les "cornes des bœufs"). Fort de ces ajustements nous aurions, 312+156+1560 = 2028 soit 13x156 en distique, en  équivalent quatrain cela ferait 1014et une différence de 116 avec 1130 le nombre trouvé par Patrice Guinard. Nous avons pour aboutir à ce nombre de 2028, utilisé 2x[(11x13)+13] + 1x [(11x13)+13] +2x5x [(11x13)+13]. Les nombres 12 et 156 sont implicites.

  2. En comptant la médaille (qui vaut 2 écus) les 10 impériales ,les 79 angelots , les 8 florins d'Allemagne, les 17 marionnettes j'arrive au total de cette différence de "quatrains" 2+10+79+8+17=116. J'ai intentionnellement mis à part les 36 nobles à la rose et les 3 portugaises, début et fin de liste valant 39 (leurs guématries sont également intéressantes). Cela, toujours dans l'idée de « raboter obscurément ». En l’occurrence ce serait bien les cinq premiers items (en noir) qu'il faudrait soustraire d'un des décomptes du Dr Guinard-(voir CN177). Je reste cependant dubitatif sur ce choix arbitraire fondé sur une liste déjà bien orientée en fonction des publications. Par contre, le point 1. suffit comme argumentation : 143 ou un de ses multiples se retrouve bien 3 fois dans le testament et 169 est un nombre confirmé par ailleurs même si ici, le critère est particulier pour amener à ce total : ce sont les nombres strictement inférieur à 100 qui comptent, ce qui semble bien indiquer une réticence vis à vis du 100, nous le verifierons dans d'autres articles et verrons un autre indice plus loin.

  3. Nostradamus a voulu nous confirmer, le dispositif des « copie(s) » en plaçant le dernier terme "copies" dans le tout dernier des "942" quatrains -à mon avis,936- et,  si l'on calculait en distique, ce serait également  le tout dernier double-vers. Pour que cela ne prête pas à confusion et que l'on n'envisage pas de traiter,  vers par vers, le terme est placé  au début du dernier  double-vers soit le vers 3 du quatrain. De surcroît, la gematria (valeur des initiales) des deux vers guide la compréhension.]



 centurie X, quatrain C (100) 2è moitié

Grandes copies passer par mer & terre,(valeur 78)

Les Lusitainsn'en seront pas contens.(valeur 81 - c = 78)

 

J'ai bien lu, l'article de wikipedia (voir lien), les Lusitains constituaient un peuple d'une région de l'actuel Portugal, mais suspectant le rôle régulateur que jouent ces « copie(s) » je ne pouvais me satisfaire de cette définition.

En effet, je trouve une anagramme dans ce nom : utilisans. Les "utilisans" (utilisateurs) n'en seront pas "contens" comme s'il y avait là une (mauvaise) surprise et que pour le lecteur au bout de sa lecture,  ce n'était pas la fin, ou même que le "compte" n'y était pas : N'en seront pas comptant. Or nous avons vu qu'avec 942 quatrains nous ne  sommes pas encore au millier, en admettant, bien sûr, que ce fusse la façon de compter ! 

Je ne trouve pour l'instant que ces anagrammes pour le premier demi-quatrain :

Preparas mer i terre le grand galen, 

Plan  poèmes, admets, plus de trois cens:

Mais pour les analyses restons sur le texte d'origine. 

Ce ne fut pas « la milliade » que Nostradamus avait annoncé. Comprenez bien qu'il s'agissait encore là d'une boutade de sa part : L(a)12 + <M11+I9+L12+L12+I9+A1+D4+E8> soit L+66=78. (cela ne vous rappelle-t-il rien ?) Nous voyons bien (ci-dessus) que des "78" viennent  effecitivement achever les "centuries", surtout si comprenant le correctif, nous ne gardons pas "contens", nous aurons bien "terminé" par 78, donc « la milliade ». C'est d'autant plus moqueur que ce n'est peut-être pas la fin véritable.

Cette hypothèse est appuyée par : L..L... du début du vers pouvant signifier 100 (50+50) et  "n'en seront pas c(ont)ens" ( C=100),  cela signifierait que le compte en centaine ne correspond pas. Ce qui serait effectivement  le cas, si nous nous trouvions dans une partie  non achevée d'un distique de 156 paires de vers ce que nous vérifierions en comptant. (observez que ces 2 « L » débutent aussi la 1ère partie du quatrain, soit les deux premiers vers) ce qui est une façon d'attirer l'attention sur Les Lusitains (2 L aussi en majuscules).


« copies » (7 items) avec c =100 et i=1

vaut 100+14+15+1+8+18=156 ;

Les mots 'copie' (sans S, il y en a 6) valent 138 mais pourquoi pas « copi »sans E, le mot vaudrait 130(100+14+15+1), c'était bien  là, une astuce possible de Nostradamvs. Ou bien copie=100+14+15+9+5 (><8)=143 ; voir plus haut les nombres du testament mais également 42-Rendez les copies !  c'est vraiment en lien.

« par mer et(&)terre » (le « et » de « & » comptera ici pour 8+19), pourra valoir 72

(une exception pour cette expression qui revient 8 fois à l'identique dans les « centuries ») corroborée par le L..L....x....C.... de la ligne suivante en gematria sidouri en alphabet 3 (sans numération  romaine)

24x3(c) - ou 12x6, soit 72 aussi.

L’ambiguïté volontaire de l'usage des différentes numérations utilisées (par exemple, la double valeur du &) permet à Nostradamus de voiler l'intention : il faut passer des unes aux autres pour comprendre l'idée.

Il est vrai qu'il s'agissait là d'une astuce très importante guidant la compréhension de la composition des « centuries ».

Car « Sixain », ce n'est pas du tout anodin vaut également:

18 + 9 + 22 + 1 + 9 + 13 =72.



Imaginons que les centuries commencent  en centurie 8 (comme  ça, au hasard ...), nous pourrions avoir au plus 3 parties complètes de 156 double-vers soit 468 sur les 3 dernières centuries soit 600 (300 quatrains x2 =600 double-vers)  plus une partie d'une quatrième : 600-468=132, il nous manquerait, 156-132=24 double-vers pour compléter cette 4ème partie,  or LL peut aussi valoir en gematria normale  12+12, ces 24  manquants devenant soudainement   bien à l'écart :

En étant guidé par la gematria, nous nous en tiendrions à :  "Les Lusitains n'en seront pas." Sous-entendu, L..L... (les 24) ne seront pas. (point) - ne serons pas,ici dans cette partie. Nous aurions ainsi la confirmation de la numération générale  de la composition en distique  par la gematria du double-vers valant alors 156, confirmée par la valeur de « copies ».

Pour conclure sur cette deuxième partie des "centuries" (les véritables 300 cents quatrains) et le problème de sa datation de publication, je dirais qu'à mon avis, elle a été conçue avant même 1555, ce qui accréditerait que ce fut le véritable début des centuries. Cela serait d'autant plus possible, si l'on a affaire à une organisation "patiente" capable d'organiser un projet sur plusieurs décennies et par exemple reporter la parutionde 56 ans au 17è siècle (1611?) des sixains ou sizains - les deux se disent, vous comprendrez que je préfère la 1ère orthographe-. Ces trois cents derniers quatrains ont été vraisemblablement publiés en 1568, soit 13 ans après la première publication. Je serais bien sûr ravi, si les événements me faisaient mentir et  si l'on trouvait une véritable édition datant de 1558 ...

J'ai décelé dans les parutions liées à Nostradamus, 3 ouvrages que je pense codés : La traduction de Galien ("la paraphrase de Menodote sus l'exortation ..." &c.) qui introduit l'édifice, les centuries composant le gros de l'ouvrage, et les sixains  classés en fausses prophéties (par wikipedia). Je sais : tout en eux parait suspect, y compris ce qu'ils relatent mais il y a 18x1/3 de sixains de trop , autant faire alors avaler des couleuvres avec ces 18 doubles vers. Imaginons, que ces sixains soient une partie transitionnelle avant le retour au début (centurie 1) : Nous aurions bien du mal à recomposer l'ensemble si nous ne les prenions pas en compte.   La numération des données de ces 3 ouvrages guide ce choix. Au rebours de nombre de spécialistes, je n'inclus pas, ni ne relie à cet édifice, les almanachs et pronostications. Mon argument paraîtra peu rigoureux : c'est un signe qu'il y en ait de disparu et que l'on n'ait pas veillé à leur conservation intégrale car petit à petit les autres pièces importantes du puzzle sont réapparues ... 

 

Revenons à la dernière mouture du message décodé : La fin de la 2è  ligne  traduite donne XXRR.  Je comprends ce double R et X (R-X vaut 39) groupé comme pouvant être mis en croix  et pouvant signifier Roze-X-Roi, c'est une supposition mais cela est suggéré par le dispositif :  l'ensemble de ces lettres valent 117 (3x39) comme le valent les 3 X et les 3 R de la ligne centrale (celle du ROI). X-Roi n'est pas une erreur (j'aurais pu écrire Xoi comme dans le message) et signifie Christ Roi (CR vaut vingt), l'ensemble est  trinitaire en ne tenant compte que de la ligne du milieu.

Certes il y a d'autres X et R mais ils jouent d'autres rôles.

 

 Vous avez sans doute du voir ou entendre, ☧ (ctrl-shift-u2627),la traditionnelle référence XP pour le Christ qui est en lettres grecques. Celle du "Chrisme" de Nostradamus, XR, est  en lettres dérivées des lettres latines (alphabet XVIè); elle n'est en rien incohérente avec la première représentation (à la différence du doublement des lettres: valeur 78 et implicitement 117),  visuellement, cela devrait  donner cela :

XRXR

XRisma (© SergioH)

Vous  constaterez la pertinence de la proposition, en consultant le précédant article wikipedia (référence XP) , ainsi que celui donné ensuite  sur l'alphabet grec. Vous remarquerez que X occupe la 22è place et que le rang 17 du P (39 en tout) correspond bien à un R de l'alphabet (qui vaut 17 en alphabet 3) X valant aussi 22 donc dans les deux cas la valeur est 39 (et 78, pour XXRR).

Dans une grille ROTAS, (ou Sator) ce R et ce X sont implicites. Le R marque l'une des diagonales, le X représente les 2 diagonales du carré 5x5 suggéré par les 5 H, H pouvant alors se référer à  "hypoténuse" : 4 axes à angle droit  suffisent à matérialiser la croix des huit béatitudes dans un carré 5x5, le 5ème H (valeur 5) marquant la position du centre (13è case) crée par le croisement des axes des croix (d'où mon interrogation  auparavant  sur la nature du centre de la croix formée par les lettres).

Une autre façon de bâtir la « croix » :

 

Dans l'alphabet 3, le A(N)J est l'équivalent aux minuscules α (ν) ω, complétant généralement le Chrisme, le N, ou en minuscule ν, nu occupe également la 13è place "centrale" dans l'alphabet grec pouvant compter avec sampi   ( forme simplifiée, article wikipedia)  25 lettres "principales". Le W en usage en pays "allemands" ou "anglais" ou ceux au nord de la "France",  remplacé ici  par le J, était graphiquement proche du ω ( en majuscule ), ce W n'était pas encore admis en langue française.

Je rappelle cependant que le rang (ou classement) des lettres pour constituer un alphabet d'origine et déterminer des grilles peut être déterminé selon son gré, à condition bien sûr de respecter ces nouveaux rangs dans l'application de la règle des symétries.

Je ne reste pourtant pas  persuadé   de l'usage tel quel de l'alphabet 3 "d'origine de la "croix des huit béatitudes". Cet alphabet fonctionne pourtant  bien avec la plupart des "repères sacrés" comme XR (ou sa traduction grecque) observés çà et là. Je m’interroge cependant sur le fait que ce fut déjà à l'époque de Nostradamus, un secret de polichinelle (ou Pulcinella).

Je pense que ces marques textuelles sont là pour attirer l'amateur de mystère mais qu'il faudra plus de perspicacité à ce dernier pour comprendre qu'un tel alphabet ne peut avoir été utilisé ainsi de partout. La méthode de codage poly alphabétique que je propose semble fonctionnelle sur la réorganisation des données mais bute sur un écueil quant aux transcriptions. Je crois que la méthode de décodage  du message trouvé dans la traduction  de l'ouvrage de Galen par Nostradamus est d'utilisation localisée.

On pourrait penser que Nostradamus n'aurait jamais pensé faire usage d'un système aussi complexe et que c'est lui attribuer là, une finesse qu'il ne paraissait pas avoir. À l'instar d'un Henri IV qui avait bien "endormi" son monde par son attitude délurée, Nostradamus et, je noublie pas ses amis influents, avaient bien dupé leurs lecteurs. Je leur accorde bien au contraire beaucoup d'intelligence.

Il ne faut pas non plus oublier qu'à leur époque, Trithème (ou Trithèmius)  ou Giovan Battista Bellaso et donc Vigenère qui publia le procédé, avaient déjà mis au point des méthodes similaires. La différence principale résidant ici, dans la discrétion du procédé mixant deux méthodes cryptographique  et sténographique (voir le lien donné au début de cryptographie). Contrairement à ce que laisse entendre wikipedia, la méthode poly alphabétique de Bellaso n'était pourtant pas si simple à décoder puisquil faudra attendre presque 277 ans pour qu'un prussien  Friedrich Kasiski  en 1863 trouve une méthode pour "casser" ce procédé. Nostradamus utilise une méthode pourtant plus subtile ...

Dans son message secret, Nostradamus suggère la marche à suivre mais demande également à "l'apprenti" d'affiner ensuite sa source alphabétique et sa méthode de correspondance des lettres pour passer à l'étape suivante. Il y a bien sûr dans ce message secret l'usage d'un mot clé (à 5 lettres différentes) Troie, donné au début dans l’enchaînement des mots repérés : "Faictz Troie voir ..." (voir l'article 16). Mais d'autres mots de cinq lettres peuvent faire l'affaire tels Henry (ou hinry), César &c. La question est de savoir jusqu'à quel point, il faut pousser le trois (ou troie). Il faut également remarquer que "roi" se trouve dans "Troie".

Il serait sans doute naïf  de confondre les objectifs des rosicruciens et ceux des  franc-maçons, vraisemblablement issus des templiers , même si l'origine du procédé semble la même. La plupart de ces derniers avaient trouvé refuge sur le territoire britannique (le rite dit "écossais" semble lié au templiers)  ou au Portugal, or même si les relations entre la France et l'Angleterre avaient évolué favorablement, les religions (ou leur absence) restaient différentes et les intérêts de chacun des protagonistes étaient liés à  la situation réciproque de chacune des puissances (ou des personnages influents) en présence. L'influence de franc-maçons agissant dans l'évolution des événements liés à la révolution française (et même ailleurs)  me semble cependant indéniable.  J'ai toutefois noté que "François Buget" semblait beaucoup plus circonspect (bien qu'admiratif) quant au rôle des rosicruciens.

 Je tenais cependant à vous faire  part de ces subtilités qui montrent bien toute la finesse du dispositif de Nostradamus et semblent conforter le lien avec la kabbale chrétienne.

  PDF_Bac_Mac_LAc   -   Le PDF de cet article

 

SergioH,  le 8.4.14

 

 

Les commentaires sont activés et  bienvenus (voir espace  plus loin) : après  lecture, je les  publirai à la suite de l'article

 

en général, je réponds volontiers ...

 

 

 
Publicité
Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
N-I-GM et C FILS variés
Visiteurs
Depuis la création 25 246
Publicité