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N-I-GM et C FILS variés
9 novembre 2014

Legis, Legende Remarquee

 

mi-RoR

Petite

 mi-RoR © SergioH 2015

 

Considérez cet article comme un épilogue aux  précédents. Les études entreprises sur le « Legis Cantio ... » m'avaient amené à certaines conclusions. Je ne les renie pas mais les ajuste,  après mûre réflexion. Toujours, selon l'observation judicieuse du Dr Lucien de Luca (voir lien ci-dessus) dont je ne partage pas tous les points de vue, mais dont le savoir incontestable l'a amené à proposer des observations très utiles. j'ai donc réajusté certaines images.

Il vous faudra chercher (un peu) pour comprendre pourquoi je propose ces images là, en lieu et place des précédentes. J'ai certes souligné des détails importants mais le mécanisme est  subtil et ne s'arrête pas à ceux-ci.

 

 

 

 

 

 

Legis Cantio Z -iii-cadr

Autre arrangement syllabique temporaire « Legis Cantio Contra Ineptos Criticos », © SergioH 2014.

 Je rappelle que le but de cette image intermédiaire, est de « réguler » en alexandrins de 12 syllabes, des vers de 12, 13, 13, 15 et 12, (soit 65 syllabes en tout) qu'il faudra contracter ensuite en 60 syllabes puis ensuite réguler par « tetraktys » en 50 (60-10). Le 13 est bien évidemment suggéré, comme la suite tetraktys qu'on retrouve dans la guématrie de G. Paucer « Les devins » et le triplet pythagoricien (5, 12, 13).

 

 Trois modifications interviennent :

 - Le début du dernier vers est remodelé supprimant une syllabe.

 - J'ai finalement opté dans ce vers,  pour l'accentuation de « ritè » rétablissant le décompte de la syllabe ôtée au début.

- Des contractions initialement proposées, censento, attrestato, sunto sont conservées mais celles en « i » sont remaniées : le résultat final est  identique.

 Ces ajustements ont été guidés par des considérations symboliques où numériques, la réduction prématurée de « astrologi » en « astrolog. » n'était pas judicieuse car elle infirmait, l'opération prioritaire de « tetraktys » -encadrés jaunes-. En effet, en ligne quatre : on avait  5 syllabes au lieu des 6  attendues. Il fallait ajuster, le temps d'une étape. Pour que le vers reste en alexandrin, c'est blenni qui est contracté (ce mot est ensuite enlevé).

 Le mot" blenni", maintenant situé à une place particulière, est le pluriel de blenna  ce mot signifie ici, « stupides », qui accolé à « barbari » est très péjoratif.

On pourrait cependant à cause de ce "i"  trouver une autre interprétation avec i=9 et l(L)=12, la valeur deviendrait alors 57=3x19 (T,19=1+6+12 est avec 3, un nombre sacré repéré) cela confère à l'adjectif une connotation de pauvre d'esprit ou  de« simples d'esprit » qui sont , dans  certaines civilisations traditionnellement protégés comme étant sacrés.  "heureux, les pauvres en esprit". Ce qui était inscrit  dans la tradition chevaleresque  -des templiers, par exemple- de la défense du plus faible (et de la "veuve et   de l'orphelin ..."), un code d'honneur loin d'avoir été  tout le temps respecté.

Dans la quasi diagonale suggérée par la tetraktys, ce mot est précédé de vulgus (au sens de foule, et non de vulgaire) de valeur 99 qui confirme cette nuance.

J'ai déjà fait ce lien, ici sous entendu par les associations de mot (ou de syllabes) et leurs guématries, c'est  bien  une référence aux huit béatitudes et à la croix des 8 béatitudes : 78 (valeur des consonnes de "blenni") correspond à la moitié de la valeur de la figure qui vaut 156  (voir l'article Bac Mac LAc) et comme vous le verrez plus loin, il n'est pas difficile de compléter cette moitié manquante.  En sachant, que ce mot blenni doit être enlevé, cela  modère vraiment cette exagération qui sonne alors comme une galéjade provençale, ( cette  gausserie n'a rien envier à  celle du   "legis gautio"- lire l'article Six &C un, Sept- ).

Bien que l'expression, "heureux, les simples d'esprit..." suggère aussi l'esprit de pauvreté, la subtilité des Kabbalistes Chrétiens jouant sur les ambiguïtés, lui oppose avec ce "blenni" l'esprit de simplicité et non, le manque d'esprit. La volonté d'ambiguïté à ce propos, est appuyée par St Matthieu, citant Jésus Christ :  "Laissez les petits enfants, ..." 

Il va de soi, que tout intellectuel, un peu trop accroché à son savoir ne pourrait admettre une interprétation privilégiant la simplicité d'esprit, lui préférant plus volontiers celle de l'esprit de pauvreté n'excluant pas l'intelligence. Cette évocation de « stupidité » était donc, pour peu que l'on se fie à l'apparence,  une diversion nous écartant des bonnes références et, une tentation à la propension à se moquer d'autrui.

Ce fait est appuyé par  la guématrie (initiales) des 5 mots enlevés qui donne 130, or 130/5=26, nombre qui semble lié aux 2n de blenni ou à la moitié de bl(52 avec L=50). Si nous ne prenions en compte que  les consonnes ( c'est le cas en hébreu), BLNN vaudrait 78 (avec L=50). Je prends donc cela pour un clin d'œil à l'intention des "amis" loin d'être stupides.

  Le résultat de ces transformations  est que nous n'avons plus un quatrain avec un titre mais un quatrain aux vers décasyllabiques avec une légende : il fallait savoir entendre ce qui nous avait été murmuré. Décortiquons cette légende (suggérée):


 

[Les latinistes voudront bien excuser les spéculations hasardeuses  d'un ignare en cette langue -je procède par déductions- de ce qui semble être une construction linguistique hybride dans un texte, où le latin ne semble pas fournir l'unique source des termes significatifs ...]

J'ai produit une modification insidieuse en introduisant  Quia , sous entendant : «( à) Quia », une expression typique des 15-16è siècles (voir aussi le second lien), ce qui recompose « Qui aliter » en « Quia_li_ter ». Cela peut paraître fantaisiste. L'opération   me semble pourtant  judicieuse au regard de l'enchaînement du texte :  « li »(Li) peut être pris ici dans le sens de « le », (en vieux français),   mais écrit ainsi (avec i=1), il vaut 13 (en alphabet 25 lettres : M=11 et L=12), quant à « ter », c'est bien trois (en colonne 3).

« facit is ritè sacer », « facit » (faire, façonner)  est pris ici comme le verbe,   car « esto »(être) n'est plus (là). Cette expression usuelle de malédiction  « sacer esto », (vouant aux dieux infernaux, voir l'explication du Dr de Luca) se trouve ainsi rompue et bonifiée : le terme « sacer » est en effet ambiguë pour ne pas dire ambivalent:  le sacré concernait tous les dieux antiques, « à qvi . », un irrespect du caractère sacré d'un seul de ces dieux destinait immanquablement le profanateur à être la cible des-dits dieux infernaux. La formulation, toujours très solennelle  semblerait alors  signifier « forme le  rite Sacré », (la conjugaison laisse sans doute à désirer dans la formulation en « pseudo latin » restante).

Ce que je tenterais de traduire par  :

[Nul ne peut  nier que]  la Trinité est  un rite (fondamental)  sacré. ( "Le mot Quia" signifiant à lui seul, l'expression entre crochet ou bien <parce-que !> (sans autre justification). Cette affirmation, est tout à fait en accord avec le  dogme catholique de la Trinité, Elle ne pouvait assurément être contredite (Quia), pourtant elle suggère astucieusement un autre symbole trinitaire , le 39 (li x ter) dont les références, confirmées par le trompeur "blenni", seraient à cette époque, assurément bien moins appréciées, par une bonne partie de cette même église (ne serait-ce que par les partisans de la Ligue), si elles étaient reconnues comme étant d'origine juive (kabbale).

 Sans fournir d'étymologie, "j'enfoncerais cependant le clov" (ce qui est le but de Quia ) en précisant que la guématrie du mot vaut également (avec I=1) : 16+21+1+1=39 tandis que C-Q-P-O, les majuscules initiant les 4 premiers syllabes (soit "Can" + "Quos"+"Pro" +"Om"), valent également 39 : 3+16+15+5 ( alphabet 3 à 25 lettres, à l'exception de O au rang 14 réduit à 5 par arithmancie).

Ainsi, si l'on prend en compte le "L", formé par ces 4  premières cases de la  colonne le  bas de cette colonne (ligne 5)) soit "Quia" ainsi que les deux cases suivant ce "coin", "li" + "ter" nous avons trois valeurs correspondant à 39 de  3 façons différentes ,une  guematrie des initiales,  une guématrie pleine et le sens de l'expression. Le tout  pour ce L pythagoricien de dimension 4×3 (1 unité = 1 case) valant 117.

Voici donc le résultat ainsi obtenu : 

Legis Cantio Vt ter-qat

Le légendaire  quatrain « Cantio Contra Ineptos Criticos », © SergioH 2014 

C'est là tout le sel de l’ambiguïté cultivée par les rose-croix, l'alternative, titre(C) suivi d'un quatrain(QPOQ), offre une semblable référence trinitaire : (C,3) X (Q,16 + P15,+O,5 + Q,16 =52) correspond à 156. Cela peut donc être les 2 à la fois : un titre et une légende (le 5 est souvent l'écrin du 3).

 C'est une éventualité qui nous procure une image alternative :

cantio-tit-leg

Le légendaire  tercet  titré « Cantio Contra Ineptos Criticos », © SergioH 2014

Remarquez  que les trois vers sertis  finissent par To ( Ces 3 × T valent alors les 57 de BLENNI). Cependant si nous gardions les finales TO ,  la valeur totale serait, soit   de 3x24=72 (O=5) ou, soit de 3x33 (O=14). Cette valeur 99 je le rappelle, équivaut à 117 (base 12npz). Cette dernière observation n'est pas anodine. On peut pourtant retrouver cette valeur en ne prenant que les T valant 57 nous avions réalisé cette opération (pour le prénom André) en établissant 117=57+57+3. En effet dans cet article précédant 42-Rendez les copies ! nous avions observé que le "legis cantio" était historiquement (et éditorialement) lié au nombre 117 et pour les  publications où la strophe latine est intentionellement en page 117, avec la mention « 117 Centvrie vi » , On peut même deviner « 117 Centre » . Examinez la colonne 11 (première grille) ... Ceci devrait guider votre appréciation.

La vocation de la strophe restant une insertion dans les "centuries" composée (pour l'instant) de quatrains,  cette formation en  4 vers principaux  est donc fortement suggéré, il faudra donc bien choisir : doit-on prendre le  quatrain avec un titre ou bien avec une légende ? Est-ce un choix  anodin ?

Cette interprétation  confirme une insistance manifeste  pour le nombre trois dans les écrits de Nostradamvs. Il faut donc alors observer : malgré les phases d'éditions successives, nous n'en sommes lors de l'apparition du « Legis cantio... », qu'à la finalisation du livre premier. Le deuxième livre apparaîtra, avec son épître à Henry, roi de France second. Nous attendons donc le troisième livre au contenu possible évoqué par les 3 articles précédents ...

 

SergioH, le 9.11 20(14) m.a.j. le 10/02/15. dernières rectfications le 10/02/15

PDF_Legis_Legende_Remarquee

 petit rappel :

dans l'ordre de la chronologie inverse, du plus récent au plus ancien :

 

PDF_Six_cens_&_Sept ,  

3 petitz v- 3 petitz n ; a pui cens vont

3_L_es_Editions_Troyennes

                            

PDF_Six__C_Un_Sept

PDF_42_Rendez_les_copies

 

 

Les commentaires sont activés et  bienvenus (voir espace  plus loin) : après  lecture, je les  publirai à la suite de l'article ,

 

en général, je réponds volontiers ...


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