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N-I-GM et C FILS variés
22 novembre 2015

L'article, 3 petitz v etc.

Cet article a deux suites ; "suite du précédent" et "once again"(PDF 3 petitz v 3 petitz n ; a pui cens vont  m.à j. du 2 au 19 mai 2016 en début de ce dernier)

Lisez également un article plus récent (septembre-octobre 2017): 90-l’Influence de Chavigny à partir de la « 1605 » qui reprend quelques unes des notions abordées alors, avec pour certaines de nettes avancées. Avec notamment une analyse bien plus poussée du triptique a-"Fille de l'Aure" et b- son commentaire <113> publiés par <Chavigny> et c- le quintil "LEGIS GAUTIO..." (et non "legis cantio") arrangé, suivant le quatrain 100-centurie 6 "Fille de l'Aure"  dans l'édition des "prophéties de Nostradamus" dite de "1605" (edition Pierre Duruau ?). http://p2.storage.canalblog.com/23/80/1131451/117587649.pdf

1-début:

un 22 novembre quinze

                                   Argo » © SergioH 2015       

VersvS ou

Dans « Troyes : Les éditions »(lien 1ère partie), j’avais estimé une probabilité de dates des éditions nostradamiennes non datées, en français de Pierre Chevillot en regard de celles plus récentes de Pierre du Ruau non datées ou antidatées, ou bien d’autres publications, écrites en latin ou en espagnol, plus anciennes. Après un examen approfondi, je pense qu’il est possible de dater précisément trois versions Chevillot, en tenant compte des indications insérées dans leur contenu. Il s'agirait donc de dates symboliques voulues par leurs auteurs.                                                       

  Je développerais ici, une analyse plus fouillée de certains éléments de ces éditions avec la méthode particulière développée dans ce blog, avec des guématrie de rang (initiales, pleines, mixtes) utilisant un alphabet 3 à 25 lettres et parfois d’autres méthodes alternatives mettant en jeu des formes d’arithmancie ou bien des analogies visuelles ou audibles me permettant de guider d’autres évaluations proposant d’autres dates évoquées par des astuces de mise en page ou des dispositifs sur plusieurs pages ou plusieurs éditions. Je citerai plus loin, trois images extraites pour ces besoins d’analyse montrant des différences notoires.

Ces éditions ne pouvaient être le fait de lubies ou d’opérations commerciales improvisées et maladroites, effectuées sans l’aval du Roy. Leurs variations semblent avoir été soigneusement pesé. Des maladresses apparentes parsèment ces livres, elles ont dû en coûter à l’ego d’un bon professionnel comme Pierre Chevillot. Ces éditions incluaient dans leurs présentations et leur contenu des indices variés, plus ou moins élaborés offerts comme pistes aux immanquables chercheurs. Le Roi Henri IV était peut-être commanditaire de ces éditions. L’assassinat du Roy a fortement perturbé un déroulement programmé de la diffusion de variantes de compilations nostradamiennes.

Principalement, trois dates 1611, 1613, 1615 (+1616 ?) étaient proposées dans le CN 80 (CORPUS NOSTRADAMUS 80-Les éditions Chevillot des Prophéties (c.1611-1620)par Patrice Guinard, © 2007-2015). Il s’avérait que certains indices (écornure du blason du Roy Henry IV et d’autres points dans l'article cité au début) pourraient corroborer l’hypothèse de Patrice Guinard, mais des indices contradictoires, suggèrent d’autres scenarii : La non datation des éditions « Par Pierre Chevillot »n’excluait pas le fait que les dates et le contenu des publications devaient être planifiés et préparés au minimum un bon an avant. Les tergiversations sur la façon, la forme de présentation, les rebondissements avérés ou supposés du parcours des sixains font même suspecter une préparation plus ancienne de plusieurs années. L’une d’entre ces éditions incluant le supplément de Seve, aurait pu être bien antérieure au décès du Roi.

Dans le site, http://michel.nostradamus.free.fr/(éditions Ramkat), Robert Benazra nous offre un inventaire fourni des publications du 17e siècle (en lien avec Nostradamus). Dans cet article, on a déjà un premier élément proposant une nette antériorité (à 1611), je le cite :

« Dès 1610, le Mercure François (p. 437) avait dénoncé ces nouvelles prédictions. » et « Le manuscrit indique la présentation de ces sixains à Henry IV, non pas en 1605, mais au commencement du siècle, en 1600. Il ne mentionne pas le nom de « Vincent Sève de Baucaire » de la famille de Nostradamus, mais celui de « Vincent Aucane (peut-être Aucaire ?) de Languedoc ».(Robert Benazra, site michel.nostradamus.free ; centu17.html, septembre 2007) Je donne le lien du manuscrit en question ;« Articles accordez par le roi au marquis de Montenegro [26], pour la redition d’Amiens 19 septembre 1597 », tome V, copie faite en 1601, (gallica).

Ces sixains, dont la publication semble avoir été en « préparation », passèrent (lire l’article de R. Benazra) peut-être de 132 à 54 puis se fixèrent à 58. Étape finale pour laquelle R. Benazra avance la conclusion suivante : « Ces derniers sixains ont visiblement été rajoutés en 1605 ; en effet, les numéros 11, 12 et 14 portent respectivement dans leurs vers les dates « Six cens quatre », « Six cens & cinq » et « Six cens & cinq » (sous-entendu, après le premier millénaire). » (ibid. R. Benazra-2007).

J’ai montré dans un article sur les éditions troyennes (voir lien PDF au début) que 605 « six cens & cinq » étaient un nombre particulier et que les cinq 605 trouvés dans les sixains étaient en lien avec le « carré de Polybe » soit 55², ainsi que la première date de publication des « prophéties »de Nostradamus, le 4 mai 1555[Note :4.mai.1555→ mai (4+1)555→mai 55.55 ; *mai pourrait être le ve , ou avoir été le iiie ; 5555=5×11×101 ; (101 à son importance),.*en guématrie pleine mai=13]. Il n’est cependant pas certain malgré ces ajouts « datés », que cela ait eu lieu en 1605, car cette date est suggérée (voir [encadré L] en A-3) pour inciter à ce choix J’ai proposé que cela avait pu être, l’une des perches tendues aux « falsificateurs », lesquels ne savaient plus quelle date importait vraiment (1605, 1611-?)-puisqu’en apparence 1607 ne comptait pas. La symbolique de la date est importante : Il y a celle de la parution réelle, une date de naissance qui doit être placée sous de bons augures (de numérologie) mais aussi la date affirmée (quand elle est indiquée).On peut aussi la laisser entendre, par exemple, par la datation d’une préface ou d’une épître. La date de l’épître de Nostradamus à Henry II en 1558 (phrase codée) a, peut-être, valu à certaines éditions d’être datées de 1558. L’épître de Seve datée de 1605 (il y a d’autres incitations) a donc entraîné l’existence d’une édition anonyme datée de 1605, qui aurait été éditée par du Ruau en 1630 (environ). La datation de plusieurs éditions successives sera importante, si l’on dénote un ordre chronologique voulu, il sera significatif avec par exemple, 3 éditions comportant 3 parties (carré : 3×3).

Les premières estimations des éditions nostradamienne de Chevillot (toutes avec le supplément de Seve) sont données pour être « vers 1610 » (cf Corrard de Breban, « Recherches sur l’imprimerie à Troyes », page 55, édition A Chossonery Paris, 1873)lequel par cette formule évasive ne semble pas adhérer à l’attribution de la date 1611 pour l’édition comportant le supplément de Seve, puisqu’il sépare l’énumération pour citer ensuite pour 1611, le « recueil Ste Brigide » et les 3 comédies de, de Larivey (ces 2 éditions datées comportaient un blason contrefait avec la signature habituelle « Par Pierre Chevillot » ou des écarts, comme observés dans les "tromperies", par Pierre de Larivey champenois). Par cette séparation de dates, il manifestait là, un distinguo, * nous verrons plus loin pourquoi.

A-1 : des différences éditoriales

Voici accolées, 3 images de titre du supplément de Seve Ces images sont citées pour des besoins d’études comparatives sans aucun but lucratif,

(les liens sont fournis sous les images):

 

16__Chevillot-Nos-3xTitr3_b

 

X-Page de titre issue d’une 1611 (?)

Y-Page(93 du pdf) de titre issue d’une 1611 (?)

Z- Page de titre issue d’une 1615 (?)

(© numérisation Google)

189/190 © Mario Gregorio, pdf Bib. Nostradamus

(© numérisation Google)

Par un contenu différent évident tel que le livre 1 correspondant à une édition novembre 1557 augmentée du « Legis cantio » de la 1611 ? [Chevillot C1] et le livre 3, ajouté en partie 4,« Ste Brigide » et autre saints et personnage religieux à la 1611-01 de la Digital library consultable sur le site de Mario Gregorio et aussi le livre 3 (correspondant à cette partie 4) de la 1615 ?[Chevillot C3] aux 3 liens fournis par le CN80 de Patrice Guinard (CURA © 2007-2015, Patrice Guinard), en comptant le livre relié 189/190 Bibliothèque Nostradamus(Site Mario Gregorio où la description est erronée :il n’y a pas de partie 4 « recveil/…/Ste Brigide /etc » 2e pdf 190 manquant ?), soit C1(cura, 2 liens), [C2-a (?) et C2-b (?) Mario Gregorio] et C3 (cura 3 livres en liens), cela fait, au premier abord, 4 à 5 versions différentes.

Les pages Y, de titre 3 (Seve) de la version 189/-, en regard de l’autre édition reliée 1611-01 du même site, sont quasi identiques à quelques salissures près et comportent les mêmes taches d’encre sous le « des » de «… /Languedoc des/…» Jusqu' à, la ligne du dessous, « …/Chantilly/… »(comparaison plus bas) sans pour la 189/-, certaines des salissures de la page de la 1611-01 (lien).Ces taches d’encre identiques au même endroit (image) et le contenu similaire des parties en recoupement dans les deux exemplaires, pourraient confirmer le fait d’impressions provenant d’une même édition (avec le constat, pourtant, pour la 1611-01, de l’usage des pages de titre du livre 1 et celle du livre 2 pour une édition ultérieure, la[Chevillot C3] vers 1615 ?).

En réalité la 189/- Bibliothèque Nostradamus et la 1611-01 de la Digital library ne sont différentes que par « accidents »(perte du début du livre 1 pour la 189/- remplacé par une page de titre de livre 2 (qui est effectivement similaire à celle du livre 2 de la 1611-01, venant d’un même tirage) et aussi par reconstitutions (reliures d’éléments auparavant séparés, à une époque plus tardive, il me semble), elles diffèrent surtout, pour la 1611-01, avec la présence du portrait de Nostradamus (ce début manque avec la préface à César [une page seulement] dans la N°189/-) et par l’ajout de la partie « Ste Brigide » orné de la mention « le recveil des revelations et predictions » avec un blason différent (copie approximative de celui de Chevillot) et une fausse date 1611(estimation 1630 ou+) et l’attribution fictive (et provocatrice) à P. Chevillot, corroborée par le faux blason.[Bien que la typographie et la mise en page varient, et sont améliorées, entre les parties « Ste Brigide » du Ruau et « Chevillot », elles sont les mêmes (en contenu). Sur la « Chevillot 1611 »partie 4, on observe sur le titre 4 de discrètes malveillances (voir « 3_L_es_Editions_Troyennes »). En voici une de plus : « Avec permiſsion »[sic].Le détachement du « sion » (lien wikipedia) semblevouloir dénoncer« parmi Sion »(per/par)des liens avec les juifs, après « impri- »(impie) et « meur », ces « maladresses »désignaient insidieusement Chevillot à la vindicte des ultras catholiques(Chevillot mort en 1635 échappa à cette menace, proférée après coup).Cet indice montre que les adversaires du « parti de Chevillot » connaissaient la nature rosicrucienne de ces publications et tenaient à montrer qu’ils n’en étaient pas dupes.]

La 1615 [Chevillot C3] en 3 livres semble identique en contenu (4 parties) à cette 1611-01, bien que semblant plus ancienne (pas de portrait de Nostradamus), avec aussi, les différences de la page de la page de titre 3 (Seve) comportant un « à » « Ayant,(y à quelques années, re- )»avec en plus, la mention « Commençans en l’Année mil six cens » semblable à la page de titre 3 (Seve) de la version [Chevillot C1] 1611 ?; (celle qui est sans bandeau et est différenciée par l’usage de 3 à 4 lettres ʗ italiques, voir plus bas).

Toutefois les pages de titre (de la C3) du livre 1, avec le « il y en à » et celle du livre 2 avec la mention« rpopheties[sic] », sont strictement identiques (hormis des annotations d’usagers) à celle de la 1611-01, ayant des défauts d’impression similaires : Elles proviennent d’un même tirage.[Cela a été remarqué, (par Jacques Halbronn, je crois), qu’il était vraisemblable que des mêmes pages de titre ou de frontispice aient été à l’époque, réutilisées pour des éditions différentes pour tromper sur l’ancienneté de la version mais ici aucune des éditions nostradamienne de Chevillot n’étaient datées :la partie 4 « Ste Brigide », suspecte, semble avoir été datée pour contrarier ce jeu. J. Halbronn, de ce fait, inverse la chronologie Chevillot- du Ruau, ce qui me semble peu crédible ; cf : Corrard de Breban (voir plus bas) et mon long comparatif à ce sujet dans l’article 3_les _éditions_ troyennes (lien en tête d’article).]

Je me fierai aux pages de titre 3 (épître de Seve) présentant les mêmes défauts d’impression, pour supputer que les 2 versions du site Mario Gregorio, provenaient d’une même édition à deux livres chacune, donc sans prendre en compte la partie 4 « Ste Brigide » pour la 1611-01. Le début manquant de la N° 189/- empêche de comparer sur la totalité des 2 versions. L’absence notoire de la partie 4 (« Ste Brigide… »)sur la 189/-, semble indiquer un rajout tardif de cette partie sur la version 1611-01 (site Mario Gregorio), partie datée 1611, qui, à une période (vers 1629-30), *fut vendue à part, par du Ruau (cf Corrard de Breban, « Recherches sur l’imprimerie à Troyes », page 62, édition A Chossonery Paris, 1873)*ce qui explique le pourquoi (voir plus haut) du distinguo de Corrard de Breban qui attire ainsi discrètement notre attention sur ce livret, supplément opportuniste, d’ouvrages aux contenus prophétiques, n’ayant, hormis le genre, pourtant aucun lien avec Nostradamus.

Si ces deux pages de titre 3 (Seve) sont identiques, elles diffèrent cependant, de toutes les autres pages de titre 3, des deux [Chevillot C1] et de la [Chevillot C3] qui seraient donc des éditions à part (même si l’on observe des similitudes de certaines pages de titre pour des livres 1 et 2)

Avec ces choix, on n’aurait, à nouveau que 3 éditions s’il ne s’avérait que l’exemplaire de Boston (Boston Public Library), 2e lien [Chevillot C1] vers 1611 ?(ref P. Guinard). la foliotation n’étant pas respectée (saut de 63 à 85 et f86 manquant) n’avait pas la page de titre du livre 2 (donc sans la vignette du soleil à 16 rayons). S’il n’y a pas de f86, pourtant en f85, les numéros de quatrains suivent correctement et le livre reprend bien avec l’épître à Henry 2, situé en f87R sur les deux versions (grâce à un tour de « passe-passe » : une page blanche en plus et le N° de page 86 manquant). Vous pourrez comparer avec la [Chevillot C1] 1611 ?, 1erlien ex. BM de Lyon (num. Google). On peut cependant observer que même si cette absence de page de titre 2 est volontaire, les différences entre les deux 1611 (C1) s’arrêtent là (à ce qu’il m’a semblé), les numéros de page (importants au livre 2) reprenant alors un cours identique sur les deux versions. Je les confondrais dans l’immédiat, à défaut de les départager en datation, et raisonnerais donc sur trois versions. [Chevillot C1], [n°179 et 1611-01], [Chevillot C3] (références respectives, P.Guinard, M. Gregorio, et P. Guinard). Les différences observées en pages de titre 3 (Seve) serviront principalement de base aux analyses.

Du trio initial de dates, on pourra dégager deux autres systèmes différents, je vous propose une première analyse  en partant de l’image X. avec des éléments surlignés :

A-2 Analyse des pages X, Y, et Z

Tout d’abord examinons de plus près la page X.

 

1611-Seve-

xtrait de la page de titre de l’épître de Seve

(page 1 22, édition Chevillot, Troyes 1611- © Google Livres)

On constate l’alignement quasi vertical de 3 v en correspondance avec 3 n, avec en fin l’acronyme nvN. Chevillot nous avait déjà averti par un

avis en page de titre (livre 1) de l’édition dite « [Chevillot-1] vers 1611 ? » classification P Guinard CN 80 par ce signe discret dans l’avis « trouvez en une Biblioteque[sic]… » en tout début de cette édition de 1611, compilant des livres et des écrits de Nostradamus. On revoit donc ici un exemple d’un signal adressé au lecteur, car par cette mise en page particulière, le caractère particulier de cette édition :3 v=60 &3 n=39 donne un total intentionnel de 99 équivalent à 117 en base 12npz. 117 est une indication + (rose-croix).Le sous-titre de cette page de titre, ne signifiait pas nécessairement comme le dit Patrice Guinard (CN 80) en proposant devant les deux mots « vivant »un hypothétique « [lorsqu’il était encore] » après l’encadré citant l’épître de Seve (CN 80) voyant là, la confirmation que le Roy Henry IIII, étant mort en mai 1610, l’était avant la parution des éditions incorporant le « supplément de Seve avec les sixains », supposées être apparues ensuite en 1611. Ces éditions étaient datées par les recoupements de divers catalogues, pour 1611, 1613 et 1615 bien que la date de présentation des sixains soit du 19 mars 1605. C’était une date peut-être factice mais sans nul doute très bien étudiée (voir plus bas)

Le premier mot « vivant » étant précédé de l’expression « de feu » indique bien ici, que cela signifie [de son] « vivant Medecin du… » la superposition « invincible », « vivant roy » et « navarre » incrustée d’un ‫נnvn (14 e lettre de l’alphabet hébreu valeur recalée en 26 → 2×N voir l’article 56-Points de vue) confirme le dispositif + (rose-croix) et son soutien indéfectible à Henri IIII, Roi emblématique et « éternel », donc sans préjuger de sa vitalité.

Les mêmes pages d’éditions différentes (première image) sont très élaborées et malgré des modifications d’une version à l’autre, conservent leurs accords avec certains signes « sacrés » repérés (principalement multiples de 13 ou assimilés) et garde l’équilibre général de la page.

Sur l’image « 1611 ? »(un temps, supposée 1613), page Y.,l’épître de Seve se situe désormais à la page 38 et on constate d’autres différences :

  • correction de « Paesenté »

  • correction « Langue‑¬[doc] » par           « Languedoc, des »

  • ligne suivante : « le 19. Mars 1605. au Chaeau de Chantilly, » (voir l'analyse de la modification plus bas)

  • suppression de « Commençans en l’Année mil six cens »

  • Les 3 ʗ qui semblaient vouloir attirer l’attention sur la [Chevillot-1] vers 1611 ?

sont devenus ordinaires (comme les autres C majuscules en italique).

Ces 3 ʗ avaient donc une importance : Fallait-il alors, dans la supposée « 1611 », compter en plus le C de Chasteau, le semble déformé en ,

avec en ligature un discret ʗ, (soit -à peu près ʗt) et le A de Année (mis en retrait par l’italique) ? Auquel cas le décompte ferait alors 13.

L’intégration du mot Année dans ce dispositif bien caché de la « 1611 »serait alors significatif : est ce que cela indiquerait la réelle année d’édition ? Ce serait donc, peut-être, une « 1613 ». Les éléments éditoriaux plus élaborés des autres éditions (bandeaux, numérotations), les fautes et les abréviations non corrigées(õ =» on), font paraître celle-ci comme étant plus ancienne (soit on réfute cette possibilité, soit on admet l’artifice comme étant une indication).

Ce sont là des procédés usités des mystificateurs qui pourraient en avoir usé pour tromper le lecteur. Un indice semble conforter cette idée d’une ruse : On retrouve un style plus travaillé (que cette « 1611 ? »), avec des matériaux proches des 2 autres, dans une édition (ouvrage non nostradamien mais orné du bon blason non écorné) antérieure de Chevillot datée de mai 1610 :

Document commémoratif sur la mort du Roi Henri IIII (←lien Google Livres).

S'il en était besoin, feuilletez aussi, le « Bulengeri de Theatro » édité à Troyes, par Chevillot en 1603, num. Google Livres (ouvrage admiré par C. De Breban, un spécialiste des éditions de Troyes), cela vous convaincra de la qualité d’un ouvrage imprimé 8 ans auparavant par Pierre Chevillot, malheureusement le blason Henry IV de Chevillot n’était pas présent.

Reprenons les indices image par image :

  • X : le dispositif des 3 ʗ+1 (celui de Chaʗteau) et le A de Année (en ce siecle) nous a permis de trouver la possibilité de dater l’année en 1600+13. Un autre indice nous conforte dans ce sens, c’est le N° de page I22il ne signifie pas cent vingt-deux mais bien la valeur 9 de la lettre I(i) opposé au 4 de 2+2 ce qui confirmerait le 13 (Ce raisonnement peut être cependant visé).Cet indice appuyé par le dispositif n’est pas concerné par un mécanisme que nous verrons plus loin.

  • Y : Fort du procédé mixte adapté de l'arithmancie, précédemment observé, la date d’édition devrait bien être ici, 1600+ 3 +8 = 1611, cela semble confirmé par l'expression « en ce Siecle » avec e+c =11. [note : Je me permets ici, cette interprétation, car on constate dans la page X. précédente que cette expression « en ce Siecle », est annulée par une combinaison inversée « Commençans en l'… ». Or en X. la valeur trouvée de page était 13 et non pas 11 donc cela ne s'appliquait pas.] , cette phrase « d’annulation » n’est pas présente sur cette page Y où la valeur de page 11, du coup, est validée.

  • Z : La note précédente nous suggère que puisque nous retrouvons ici l’expression « Commençans en l'… » nous indique que bien que nous soyons en page 38, la valeur du 11 est, cette fois, vraiment invalidée, car nous avons 3+8 (page) puis 8+3 (e c) et encore 3+8 (C e) : il va falloir trouver une autre indication de valeur. Nous avions déjà vu un semblable mécanisme « conjuratoire », « mal, l'am, mal » dans l’article « 42-Rendez les copies ! ». Il se trouvait dans un quatrain contrefait usant partiellement de signes repérés de guématrie, imitant le style de Nostradamus, le C6Q100, « Fille d l’Aure… » ré-utilisé par les éditions du Ruau et vraisemblablement concocté par J. A. de Chavigny en 1594. Il semblerait que Pierre Chevillot (ou un inconnu) ait riposté ici avec les mêmes « artifices » avec un mécanisme guère plus complexe mais réparti sur plusieurs éditions.

    Pour cette page Z., la valeur 15 pour 1615 datant cette édition serait dans ce cas de figure, très probable. Tout d’abord en procédant par élimination, en se souvenant que les lettres initiales des phrases de titre de ces pages forment le sigle PAPe de valeur 39 pouvant souligner que X+Y+Z=39 (avec des dates de forme 1600+X, 1600+Y et 1600+Z) donc comme nous avons déjà 1600+13 et 1600+11, il ne nous manque plus que 1600+15. Un indice très discret vient alors confirmer cette possibilité : le « l' » pointant sur c du « ce » à la ligne au-dessus . En effet (le 11 étant annulé) La phrase concernée se lit « Commençans en l(12)… » + juste au-dessus c(3) 15.(nous réutiliserons ce procédé dans un autre contexte).

 Nous avons donc trouvé des correspondances : la 1ère édition datée de 1611 est suggérée comme étant une 1613, la seconde, à l’inverse pourrait être une 1611 et la 1615 serait bien une 1615.

Je ne me satisfais pourtant pas de ce procédé qui semblait fonctionnel et utilisait un mécanisme discret. Une astuce à la discrétion pourtant déjà éventée :Pourquoi a-t-on ré-utilisé le mécanisme de J.A. de Chavigny, qui datait de 1594 ? La probabilité qu’il soit reconnu dans les pages de titre des sixains (qui ont du être scrutées), est grande. Ce quatrain de Chavigny sera utilisé ensuite (vers 1630) dans les 3 éditions de du Ruau. Ce serait mal jauger le(s) artisan(s) de ces éditions « Par Pierre Chevillot ». Par ailleurs ce caractère ʗme parait étrange et trop distinctif : ce n’est peut-être pas un véritable C mais me semble être en rapport avec le ½ cercle shin(21), ou supposé tel, observé sur une stèle romaine érigée en l’honneur d’un des premiers chrétiens, auquel cas, la valeur sultante serait toute autre. Il est donc fort possible que ces discrètes astuces réparties sur trois à quatre versions soient un leurre pour tromper d’éventuels copieurs « attentifs ». Je suis dubitatif sur les suppositions initiales des dates des éditions 1611, 1613, et 1615 qui ne sont pas aussi certaines, (à cause de catalogues de bibliothèques se fiant à des estimations de dates trompeuses, telles 1605 ou 1611).

A-3 Des indications contradictoires :     

 

je vous livre un autre indice différent que j’avais alors hésité à vous fournir ; sa formulation semblant insignifiante, 

Il vous paraîtra donc peu crédible. Pourtant de nombreux éléments l’appuient. Elle se trouve dans l’avis situé en page de titre de la 1611 (C1) que J’avais déjà analysé partiellement dans un article précédent. Je vous en redonne une image édulco(lo)rée.

On retrouve le nvn (noun) évoqué plus haut. Il y a cependant un jeu de mot à observer. J'avais déjà fait observer le jeu d’équilibre numérique entre les mots Biblioteque et l’Autheur (i=1,o=14 ; val 104, chacun), jeu souligné par la mise en majuscule de B et de A, avec la bascule du H dans le deuxième mot. À ce stade il faut observer qu’à « Bibli » il faut « ôter », car « ote que »(à cause de la disparition du h). Bibli fait évidemment référence à la Bible (racine de bibliothèque), les Bibles étaient chères aux cœurs des protestants qui s’employaient à les imprimer (Bible de Genève) et à les diffuser. Le fait de posséder, indûment la Bible (de Genève), ou des parties (ex : psaumes ou des livres de prières non agréés) devint d’ailleurs un des moyens pour persécuter sous louis xiv, les fidèles protestants lors des dragonnades lien Wikipedia ou bien « Lettres à Lucie », A. B.[anonyme]-sans doute le Pasteur André Blanc -14e lettre,-pp 90/91 [de la ré-édition en 1998 par,© l’Association des Alouettes- « L’Obiou »Mens 38] [pas de numérisation de l’original de 1844, ni un exemplaire à prix raisonnable : j’ai la ré-édition qui n’est cependant pas un fac-similé.]

Ce Bibli prend alors une valeur 7, car si, dessous, le l' de l’Autheur vaut 12, l’A vaut ici 13 (le A incite au 13 => 111 ; Nostradamus), le l par contre et les i de Bibli valent alors 1 : ils sont assimilés (analogie graphique) aux I(i) des 1 romains pour la raison qui suit : La répétition Bb est bien bibli (que), c’est une référence aux 2b (ou équivalents hébreux), de la Torah ou du Pentateuque (5 livres qu’on retrouve avec Bib=5), débutant par « Au commencement Dieu créa… » « Berechit bara Elohim» ces 2 b (beth) sont suivis par deux « a »(aleph),-d’après ce que j’ai pu en lire- ; donc ici symbolisés par deux 1.

[On retrouve cette astuce dans des mots comportant un l et un i, comme « siècle », car, quand bien même nous conserverions la valeur 12 pour l nous aurions 12+1=13 qui s’écrit 11 -un, un- en B12npz. Le 2 (sous la forme 1,1 en B1npz) est la première représentation possible du 11 (« onze »terme générique de valeur variable) dans les bases npz (sans zéro) dont la première base est1npz (et non la base 2). C’est le début de l’expression d’un « miroir » qui perdure à l’infini (111→111→1111; ou 11→22 →33→44), du moins, pour cette dernière expression, tant que l’on peut ajouter des chiffres supplémentaires pour augmenter la taille de la matrice 1 de ces bases ex : [1,2,,,6,7, ij]. C’est un indice numérique conceptuel pouvant en partie, expliquer les luttes fratricides (concile de Nicée, lien wikipedia) sur des différents dogmatiques entre, à l’époque, (c’est très simplifié), des « dualistes » tenants de Arius et des « trinitaires » inspirés par Plotin.].

Il n’en reste pas moins que cet insolite avis, outre le fait qu’il donne le la, et manifeste un nvn signalant là, un ouvrage lié à la Kabbale Chrétienne, avec 2 lettres pouvant aussi convenir à l’Année (mise en relief dans la page de titre de Seve) pointant sur 5 lettres donnant le nombre 7, confirmé dans l’insistante phrase « Commençans en l’Année mil six cens » que l’on peut, en connaissant les sixains qui sont parsemés de « six cens & », comprendre (de façon visuelle et phonétique malgré une explication alambiquée) par « Commençans en l’année mit le, 6 en[?] » le ? semblant désigner tout d’abord un, car ce 1 est implicite (puisque cela commence, c’est donc bien 1 : lisez l’encadré gris/vert de l’article Six &C un, Sept), donc c’est 6 en 1 avec le sens de +(plus) pour en ce qui donne bien au final 6+1, soit le nombre 7. N’oublions pas que cette phrase est précédée par « pour les ans covrans [en ce ſiecle] » confirmant que ce 7 serait bien l’année du siècle concerné, donc du 17e, soit 1607.

 Toutefois cette astuce ne peut pas s’appliquer à toutes les versions, mais uniquement à celles ayant « Commençans en l'Année » Nous en avons trois, deux 1611 ([Chevillot-1] vers 1611 ?) et une 1615 ([Chevillot-3] vers 1615 ?) dont les liens (des 3) sont fournis par le site du cura. Nous verrons que le N° de page 124 offrira la confirmation, ce qui exclura la 1615 qui avec la supposée 1613, offre une reprise de numérotation à la page de titre 2 du livre 2 (cette page 124 devient la 40).

 

La version [Chevillot C1] vers 1611 ? offre la vignette du soleil à 16 rayons en page de titre du livre 2 ,lien Google ( image plus loin, colorisée par mes soins + 1 lien vers l’originale). Je vois dans cette image, un rébus/charade, signifiant, « la 7e année au 17e siècle », confirmée par 2 anneaux et 3 cercles en révolution autour du Soleil 🞊 (65) dardant 16 rayons. Le 7 est confirmé par sept cases lettres dans l’anneau intérieur, désignant, peut-être, 7 orbites de 6 planètes +1 sat.(Wikipedia), situées entre mercvry (99) au 7e « rang » et Saturnus (111) au 2e rang et son fils Jupiter (ou ) en 3e rang. Lvna semble comptée en plus des 6 planètes+le 🞊. Terra 🜨 est représentée, par la paire e/d, avec d mis pour domus (wiktionnaire) souligné par la croix (décalant d val4). Cette figure, sans recopier la figure des orbites, se rapporterait à l’héliocentrisme de Copernic (ou de penseurs grecs ou arabes, relayés ? par Marsile Ficin ). Saturnus au 2e rang, identifié par g/f « (marquant le *13 -ou 111- avec + g/f +🞊 (val 117), se place devant le 1er « a » <=>aleph=111. Le 1er rang situe l’ultime limite de la sphère fixe des étoiles lointaines englobant le système solaire, elle compterait comme « premier rang »sur 8 (dans le schéma de Copernic). Ce g/f de 2e rang, la figure étant différente (le 1er rang de Copernic est à l’ extérieur des cercles))situe ici le début de la rotation des lettres et positionne ensuite la terre en 5e orbite (v t ?) avec la paire e/d après la .

 Voir la suite dans l'article suivant

   
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