Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
N-I-GM et C FILS variés
30 mai 2014

Pas d'objet final ...

        ... car fabriqué par personne.

 Article complété le 3 juin 14

 

 

 

                                   utilisez "M'abonner" (gratuit et sans FIL à la patte)flech

B000000000

B000000000 .   © SergioH mai 2014

 

Je me permets d'insérer dans cet article Nvvl ement conséquent, une suite à Bac Mac LAc , un petit lien issu de mes relectures. L'article wikipedia sur Nostradamus m'a amené à considérer les  sources des citations de Nostradamus. Parmi elles  se trouvaient, l'humaniste allemand, Ulrich von Hutten  (1488-1523).

Je sais, je ne suis guère novateur dans mes références mais le découvreur de ce lien est Patrice Guinard du C.U.R.A..

Outre que  ce chevalier d'empire allemand (Hesse) et néanmoins, poète, écrivain, pamphlétaire (&c.) humaniste et  luthérien , valait bien  Théodore de Beze son successeur calviniste,  réputé pour ses attaques très élaborées (sincères ?) contre Nostradamus, Ulrich von Hutten écrivit quelques ouvrages bien inspirés et bien tournés dont il ne masquait guère les sources, ce qui contrairement au cas de Nostradamus, ne gênait personne. Notamment   il publia  en 1518, un poème de 156 vers 12x13, ou plutôt 4x 39, naturellement nommé Nemo. Ce terme signifiait alors, personne (dans le sens, ce n'est pas quelqu'un),  nemo est la contraction de ne hemo (forme archaÏque) à laquelle je préfère ne homo (pas un humain),  valant 65, soit 5x13. Son usage abondant de "nemo" dans le poème valait bien celui de "six cens" valeur 91, 7x13 ou 39 avec SCS, dans les sixain (s).

Là encore la citation voilée de Nostradamus ne visait pas à s'auréoler de la gloire d'autrui mais bien à faire une allusion voilée à un mouvement quasi européen, au développement très discret, parallèle semble-t-il,  à celui de la Réforme. Cela pouvait être aussi une manière de commémorer,  un des "amis" (décédé à 35 ans en 1523). Il savait d'ailleurs pertinemment qu'une telle allusion serait bien comprise par son (ou ses) destinataire (s). N'entendez pas par cela, que les protestants furent systématiquement rose-croix ni à contrario que certains catholiques modérés ne l'aient pas été ...

Autant pour Bernard Palissy (né à Agen, créateur de figulines, voir l'article Bac Mac LAc) la concordance des dates pour que Nostradamus et lui  se soient connus à coup sûr, était un peu "serrée" mais bien possible,  autant Nostradamus  avait eu largement le temps  d'entendre parler et même de lire Ulrich Von Hutten, ce qu'il confirme en le citant.

La dédicace  de Nostradamus pour la pronostication  de 1557 ( datée de 1556) est adressée  au  roi de Navarre (co régent), Antoine Bourbon, de Vandosme, époux de Jeanne Albret, reine de Navarre et  père du futur roi de France (et de Navarre ...) Henri IV. Il n'est guère étonnant que Nostradamus ait été un temps, soupçonné de faire partie du mouvement des réformés avant qu'il ne se trouve d'influents intercesseurs mi-prune-mi-raisin pour le cautionner et jure (régulièrement) de sa fidélité absolue en la religion catholique, attitude qui devint ainsi  bien plus prudente car malgré une (brève) embellie pour le parti protestant, les années qui suivirent s'avérèrent calamiteuses. [Je pense que François Buget feignit  de croire au catholicisme sincère de Nostradamus bien qu'on sente à son propos qu'il suspectait que sa religion fut différente et bien "peu catholique", C'était là, l'un des artifices de Buget pour faire réagir le lecteur.]

Le rôle modérateur, réconciliateur et protecteur  de Catherine de Médicis, petite fille de Pierre II de Médicis, commanditaire supposé de l'assassinat de Pic de la Mirandole bien trop proche de Savonarole qui expulsa les Médicis de Florence (il en est peut-être resté des craintes ou des rancoeurs tenaces) joua peut-être dans le événements sanglants qui suivirent 16 ans après. Cette trompeuse attitude lénifiante  n'est peut-être pas étrangère à cette dangereuse audacieuse dédicace. Les protestants  se croyant portés par le succès et leur ferveur, eurent des audaces qu'elle n'oublia pas, pas plus qu'elle n'avait du oublier l'exil de son enfance. 

Nostradamus décédé en 1566 ne connut pas ces temps d'abomination. Le connétable Anne de Montmorency étant mort  l'année d'après, laissa bien malgré lui, un peu  plus de marge de manoeuvre aux partisans des Guise soutenus par l'Espagne et le roi Philippe II.

Une telle dédicace  s'avérait donc  d'autant plus risquée et  mal venue, qu'en 1572,  le massacre de la Saint Barthélémy viendra montrer les risques mortels qu'il y avait à se dévoiler et à prendre fait et cause pour la réforme quand bien même, l'amiral de Colligny, un des principaux chefs du parti protestant fut  auparavant rentré en grâce auprès du roi Charles IX.

Il est difficile, en détaillant le cours des événements, de ne pas penser alors à  des complots ourdis par des émules  du pragmatisme calculateur et rusé de Machiavel tant les membres émminents du clan protestant semblent avoir été attirés dans un véritable traquenard. Ce rapprochement ne manqua pas d'être fait, d'autant plus que les liens entre les Médicis et ce penseur pertinent (même s'il fut considéré comme cynique) étaient avérés (voir l'article wikipédia).

Le prétexte fut un attentat sur l'amiral de Colligny qui entraîna une inévitable réaction des protestants. Cette provocation justifia la crainte de représailles des protestants. Bien entendu, il est très difficile de démêler les fils de l'intrigue et de prendre position de façon assurée.

Les Guise avaient "recruté" dans leurs rangs des bataillons entiers  d'enragés prêts à se soulever, aiguillonnés par  les sermons haineux de zélés prêtres catholiques capucins (en majorité) appelant aux massacres des hérétiques leur promettant l'absolution quelque soit leurs crimes. La perspective en ces temps de misère de profiter de la mise à sac des demeures de riches protestants ne put qu'enfler l'immonde tuerie.

Il va sans dire que la puissance incontestable des ligueurs pesa lourdement dans le cours des événements, assurément le roi et sa famille étaient déjà pris en otages avec le risque bien réel, quand les Guise feignirent de quitter Paris,  que les protestants ulcérés puissent se retourner contre eux. Il est même étonnant que les Guise, sans doute légitimistes, ne soient pas allés  plus loin car leurs troupes étaient nombreuses,  elles épaulèrent les troupe du roi, commandées par le zélé Duc d'Anjou dans  toutes les opérations de massacre.

Iils n'osèrent pas porter atteinte aux proches de la royauté et à certaines familles nobles ou des représentants étrangers d'importance diplomatique. Il semble donc,  que le frère du roi, le Duc d'Anjou fut alors plus que complice dans la mise en oeuvre des assassinats mettant le Roi et sa mère hésitants, devant le fait accompli, cela pour satisfaire des ambitions personnelles et briguer une position clé à la cour.

Nul doute que si Nostradamus avait été encore en vie, il eut été l'objet de l'ire  des fanatiques ligueurs à laquelle le "royal pouvoir" avec le roi Charles IX officiellement  commanditaire  de cette mesure "préventive" qui prit une ampleur encore plus monstrueuse dépassant, peut-être même très largement leur but initial, <n'osa, ne put, ne voulut> (?) s'opposer au génocide des protestants en France (massacres qui atteignirent la Provence). Ce ne  sera  qu'après le décès en 1589 de la  reine-mère diplomate et fine politique, au demeurant très énigmatique, que des ligueurs tenaces obtiendront l'embastillement de Bernard Palissy déjà affaibli,  entraînant sa mort.

Ces tragiques événements marquèrent  nombre d'esprits. Ce traumatisme ne fut pas oublié. Un tel déchainement de haine et d'exactions sous les prétextes déclarés de différents entre religions héritières des valeurs de Jésus Christ choqua profondément les personnes instruites, les bourgeois, les notables et nobles modérés d'une partie de la population bien conscients des luttes de pouvoir sous jacentes sous couvert de croyance et par ailleurs, des excès  d'une partie du clergé (de Rome principalement) distribuant des indulgences contre monnaie trébuchante ou absolution de crimes "utiles à la cause" (croisades par exemple),  comme également des frasques et dépenses éhontées  de nombre de Nobles de haut lignage, famille royale comprise.

Le pouvoir absolu du roi et sa cour dépensière fut remis en question. Le terrain était propice pour que continue (?) à se developper  des associations secrètes  à visées réformatrices. Il fallut cependant presque 200 ans  pour  que le travail de sape de partisans proclamés ou non, puisse mettre à bas, pour un temps, la monarchie et le clergé catholique.   En 1611 (la date n'est pas certaine,), malgré l'assassinat récent d'Henri IV (1610),  paraissaient des prophéties de Nostradamus dans les éditions troyennes (rappel du lien C.U.R.A.)  avec,  peut-être, pour la première fois (ou plus tôt ?), la présence de sixains certes suspects.

 

SergioH, le 30 mai  et le 3 juin 14

 


 pour mieux connaître ce blog rendez vous à l'accueil du début. (ou éventuellement,  sur la  page d'annonce du forum des blogs  de Canalblog).

Les menus permettent d'accéder à la plupart des articles (pas tous).

Pour les illustrations, je vous conseille d'éviter les diaporamas, certaines images sont de taille, vous risquez de perdre patience. Faites les plutôt défiler une par une. C'est moins élégant, certes mais à l'heure des hautes technologies, tout le monde est pressé.


Les commentaires sont activés et  bienvenus (voir espace  plus loin) : après  lecture, je les  publirai à la suite de l'article ,

 

en général, je réponds volontiers ...

   


 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
N-I-GM et C FILS variés
Visiteurs
Depuis la création 25 247
Publicité