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N-I-GM et C FILS variés
29 septembre 2014

Troyes : Les éditions

du XVIIe siècle, relatives aux « prophéties » de Nostradamus complétées d’autres écrits, dont le « supplément de Seve » avec les sixains. Cet article évalue les informations connues concernant les éditions troyennes Pierre Chevillot ou Pierre Du Ruau (ou supposées telles).

note : il vous est possible de consulter l'article complet  avec la suite (lien en fin)

avec aussi un article  en complément, dont le début est dans l'article : L'article, 3 petitz v etc.

 

 

blason-inv2

 

         © SergioH 2015

 

 

 

 

Le corpus Nostradamique 80(CN80) de Patrice Guinard, fournit des explications détaillées sur des éditions troyennes (celles de Pierre Chevillot). Je vous renvois à la description très précise, fournie par le Dr Guinard sur les trois versions proposées : trois  « recueils » des « Prophéties » éditées par Chevillot pour des années supposées impaires  : 1611, 1613, 1615 (aucune date fournie par l’éditeur à part, la partie 3, -ou C- de la « 1615 » datée  1611). J’ai téléchargé les trois parties de la 1615 ( liens 1615, discrètement fournis  dans le CN80 par Patrice Guinard : voir à la ligne de la Bibliothèque de Lyon).

 

Cette édition 1615 en 3 livres distincts [Chev -1615 AB C]me semble faite 2 brik & d 1 broc :

 

[Chev -1615 ABC]En me fiant aux exemplaires fournis par Google pour les liens donnés par le CN 80 (Bibliothèque municipale de Lyon), j'observe que des pages de titres sont dupliquées : La première partie [Chev -1615 ABC] comporte trois pages de titres non datées identiques, la deuxième [Chev-1615 ABC] compte deux pages de titre identiques, mais non datées et à la typographie fautive (il existe un troisième exemplaire de cette page utilisée comme unique page de titre sur une version différente -1613 ?-) et la troisième partie [Chev -1615 ABC], adeux pages de titre identiques, datées de 1611 avec un blason royal différent des autres ne contenant pas d’écrits supposés être de Nostradamus mais des prophéties attribuées à des saintes et des saints ou personnages religieux.

 

[Chev -1615 ABC]La première partie, a une Cent. VI s’arrêtant à 99 q. et est suivie d’un « Legis cantio… » et non, comme pour les éditions de «prophéties » des éditions Du Ruau (« 1605 », « 1611 », « 1630 »), du quatrain C6q100, « Fille de l’Aure + « Legis cautio » ou (Gautio, 1605) ; sur [Chev -1615 ABC] la VII a 42 quatrains +5 quatrains en plus (et non 4, pour Du Ruau).

 

[Chev-1615 ABC] On trouve donc ensuite en 2epartie une édition Chevillot comportant une page de titre fautive (répétée deux fois, remonter en début de l'édition) , « Les Rpopheties Centuries VIII. IX. X. Qui n’ont encores jamais esté imprimees. [contenant les Predictions admirables, pour les ans courans en ce siecle] Et de nouveau augmentees outre les precedentes impressions » (ibid, Patrice Guinard).Nous retrouverons une page de titre fautive, semblable, utilisée comme page de couverture dans une autre version semblant proche d’une possible « 1613 » (voir encadré récapitulatif plus bas), ce qui au final donnera 3 pages de titre « fautives »(Ces fautes jouent un certain rôle dans les guématries de la page). Donc trois pages de titre correspondant au premier livre (Utrecht  7 centuries 642 quatrains, dont le Legis cantio+5 quatrains en fin,) ; deux pages de titre + une (version du site de Mario Gregorio)  correspondant  au deuxième livre (3 dernières centuries +19 quatrains additionnels +58 sixains).Quelle qu’en soit la motivation,  on peut se demander à quelle étape, de la fabrication, à la vente en 3 volumes puis  à la numérisation, ces duplications « superflues » ont été faites .

 

[Chev -1615 ABC] Cette partie 2 de l’édition 1615 comporte donc le deuxième livre des éditions Rigaud mais « augmenté » :C. VIII + 6Q., C. IX et [C. X + le Q.CI], avec ensuite l’épître à Henri IV et le « supplément de Sève » (58 sixains) et les 12 quatrains de la CXI et CXII et non les 13 quatrains, qu'on ne trouve que sur des éditions Du Ruau, la "1605 ?" et la "1611 ?" complète (avec "Ste Brigide") et la "1630 ?". Cette différence a une certaine conséquence : voyez le récapitulatif plus loin.  Une édition que j’ai dans un article précédent (42-Rendez les copies !) supposé être de 1613 (la même provenant du site Mario Gregorio, voir lien plus loin dans le récapitulatif), comportait en plus, en première partie, le premier livre (Utrecht avec 642Q dont le legis Cantio et cinq q. après la VII).

 

 [d-RU]Par contre Google propose aussi au téléchargement une édition 1611 de Du Ruau [d-RU-1611 ?] avec 3 parties similaires en contenu à cette 1615, à la différence du quatrain 100 en C.6, « Fille de l'Aure suivi d’un « legis cautio »,(le « legis gautio » se trouvant dans l'édition anonyme « 1605 ») et seulement 4* des cinq quatrains additionnels après la VII signalés par Patrice Guinard. On trouve également les 6 quatrains en plus après la C.VIII, le C.X-C1 (« héritier des crapaux » précédé, comme dans la « 1605 », d’un avertissement suspicieux) et ceux de la CXI et de la CXII. En effet elle comporte avant les sixains,  c’est notoire (et instructif), les présages en vers des almanachs des années 1555 à 1567 (moins ceux de l’année 1556), Bernard Chevignard dans « Présages de Nostradamus », p.45, éditions du Seuil, 1999, nous précise : « Dans son Janus françois, Chavigny utilisa 140 des 154 présages annuels et mensuels de Nostradamus et glissa parmi eux un quatrain de sa propre composition »

 

[d-RU-1605?]A la suite,(ibid, B. Chevignard) : « ces 141 quatrains furent extraits de cet ouvrage en 1605 par un imprimeur troyen qui les publia à la suite des Centuries sous un titre qui leur est resté :« Presages tirez de ceux faicts par M. Nostradamus, ès années 1555 & suivantes jusques en 1567. »

 

[d-RU-1605?]note :…/seulement 4*/(plus haut) -ibid, B. Chevignard : « l’éditeur troyen * de 1605, ayant trouvé sept de ces quatrains parmi les présages du Janus François, ne garda que les quatre qui lui étaient inconnus-(p 65, 72, 74, et 75) et les. rassembla sous un intitulé. assez maladroit qui fut lui aussi repris par bien des éditeurs ultérieurs: « Autres quatrains tirez de 12 soubs la Centurie septiesme : dont ont ésté rejectez 8 qui se trouvaient es Centuries précédentes ».

*Il s’agit donc bien de l’éditeur Du Ruau qui publia aussi la « 1611 » au lien donné plus haut

 

 

 

[d-RU-1611 ?](suite) Viennent ensuite l’épître de Seve et les sixains et seulement après la 3e partie identique (en page 294 du PDF) à celle de la 1615 [Chev -1615 ABC]montrant effectivement le titre : « Contenant un sommaire des revelations de saincte Brigide, S. Cyrille, & plusieurs autres Saincts & religieux personnages :nouvellement reveuës & corrigees »

 

[d-RU-1611 ?]Cette dernière version Du Ruau ne contenant pas de date, il me semble bien qu’elle soit antidatée en étant considérée comme étant de 1611 : après 1630~ serait plus vraisemblable d’autant qu’une édition 1630 du Ruau(«=consultation sur www.propheties.it, édition datée pour 1630-par une expertise ?-) existe apparemment(pas de date indiquée comme pour la « 1611 »)mais elle est moins fournie et si on trouve bien les « PRESAGES TIREZ DE CEVX FAICTZ par M. Noftradamus, es années 1555. & fuiuantes iufques en 1567 ».elle ne contient pas la partie : « …/ revelations de saincte Brigide/…»qu’on trouve en plus dans la « 1611 » de du Ruau, citée auparavant. [On notera pour la [d-RU-1630 ?]l’intitulé « Nostadamus »- en page de titre- =» ?donner note (nota damus en latin) ? et en dessous la disposition en V des caractères RIR& (rire) de « Reueuës & corrigées ſur la copie Imprimee ‚ Lyon par Benoiſt Rigaud en l'an 1568. » à mettre en rapport avec le « Legis gautio » de la 1605.

Un autre élément de comparaison entre la « 1611 » et la « 1630 »est l’avertissement précautionneux identique sur ces 2 versions concernant le C.X-Q.CI (« héritier des crapaux ») situé après le mot « FIN » ; je cite : «  Adiouſté pepuis l'impreβion [de 1568] », alors qu’il est corrigé en «  Adiouſté depuis l'impreſſion [de 1568] » sur l’édition « 1605 »

 

.[Chev-11-13-15]Les éditions Chevillot seraient donc(peut-être) des éditions de 1611, 1613, et 1615. Ces dates ont été proposées par corrélation avec des catalogues. Quoi qu’il en soit, la somme des nombres : 11+13+15= 39 laisse incliner à la probabilité du  dispositif bien que d'autres combinaisons soient possibles (L’une d’elles est particulière).

 

[Chev-15-ABC]Quand on a pris les mesures des éditions P. Chevillot, on est alors surpris de trouver sur le CN 80, cette page de titre comportant la partie« Recueil, Pierre Chevillot, s.d. [1615 ?], 3 »[Chev-15-ABC]La seule (semble-t-il) des éditions de Chevillot, contenant les « Prophéties » avec le supplément de Seve à comporter une date : 1611, aussi !  (1611, abstraction faite du millénaire en effet, est remarquable par 611 =47×13)

 

[Chev-15-AB C]Peut-on alors imaginer qu’il existait bien une édition 1615, mais sans cette 3e partie C vraisemblablement rajoutée : la 3e authentique serait la partie (située dans la 2e)commençant, puisqu’une autre partie reprend à cet endroit après le mot FIN du livre 2, avec l’épître de Seve comportant une (seule) page de titre et les sixains et finissant page 48, avec les centuries XI et XII ? Notez qu’un quatrain LXXI (71) précède ce 3e et dernier mot FIN (valeur 20, soit 91=7×13) ou bien XI (11=»intitulé fautif de la centurie) + 48 + 71 = 130 (page de fin des sixains sur la « 1611 »). [Enfin, à toute fin utile, je glisserais ici, que trois « FIN » étaient nécessaires et suffisants : parce que, « Jamais deux sans trois …», que « Veni, vidi, vici » et que « 666 ».] 

 

[Chev-15-ABC]Comme le note justement P. Guinard, elle semble très complète (par son descriptif) mais c’est un contenu proche de celui d’une édition Pierre du Ruau, non datée[d-RU-1611?], pour une fois  : car si Pierre Chevillot semble ne pas (du tout) dater ses éditions sur des écrits Nostradamus (une seule date très suspecte), Du Ruau, pour sa part et pour un contenu proche,laisse supposer les dates (1611, par comparaison de contenu), et ne signe pas tout (1605).

[d-RU-1611?]Car (peut-être) à cause de cette édition Chevillot affichée 1611[Chev-15-C], semblant avoir despartiesquasi identiques avec une édition du Ruau,  (connivence supposée à tort), cette dernière[d-RU-1611?], donc encore plus complète en 5 parties en tenant compte des présages annuels en vers des almanachs, est proposée comme étant de 1611, à cause de la surprenante datation de la partie attribuée à Chevillot « Ste Brigide, &c », car cettedatationestpeu vraisemblable pour Du Ruau (période d’activité), ce qui éveille des soupçons : Est-ce que la version 1615, indiquée par Patrice Guinard est un assemblage peu scrupuleux, la version hybride d’un libraire (ou éditeur/imprimeur) pragmatique ou facétieux : 2 parties authentiques Chevillot [Chev-15-AB] (les pages de titre 1 et 2 semblent valides),  et un 3e livre intrusif [Chev-15-C] greffé malicieusement -?- , avec une page de titre ornée d’un faux blason,  une  fausse date et une fausse signature ?[Sur une version « 1611 »   dans   la « digital library » ( Gregorio 1611-001), du site de Mario Gregorio, les 3 livres sont reliés en un seul, de 360 pages.]

 

 [Chev-15]Ce contenu, presque aussi complet, comportant d’autres prophéties(Chev-15-C) en (sur) abondance, est d’ailleurs en rupture évidente avec les écrits (ou supposés écrits pour certains) de Nostradamus. On remarque sur cette troisième page de titre datée[ Chev-15-C], une césure très malvenue, qui me semble superflue, car la phrase jusqu’à « imprimeur » pouvait très bien tenir dans la largeur de page (comparez avec la largeur du sous-titre, situé plus haut sur la page) et malveillante : « meur » et « ordinaire » sous « Pierre Chevillot » et « l'Impri-» pouvant s 'entendre comme l’impie(i-) (r=17=i+e). Le faussaire, -Du Ruau ?- n’aurait pu l’écrire plus ouvertement sans risquer de trahir sa malversation visant à créer la confusion.

On en vient à deviner une compétition entre Chevillot et Du Ruau, mais de connivence ou de collaboration (comme Iean Huguetan et Iean Didier) il n’en est pas question.  Tout d’abord parce qu’ils n’imprimèrent pas, tout à fait à la même période : les périodes d’activité des 2 imprimeurs recoupées avec les dates présumées des éditions des prophéties de Nostradamus, montrent un chevauchement possible mais non certain, de moins de 9 ans (1635-1626).

 

Par un procédé d’anti-datage avec l’édition « 1605 » et cette partie « 1611 » -« …/ saincte Brigide/… », (explicitement attribuée à Chevillot), on avait largement augmenté une supposée période de concurrence (1605-1635). Au regard de certains détails (comme le C.6-Q100 « Fille de l’Aure… »), il y avait aussi fort à parier qu’ils étaient ennemis jurés par  (intime) conviction religieuse, (l’un proche des protestants et l’autre proche de la Ligue).  Il est par exemple, très peu probable, que Chevillot ait publié la partie citée ci-dessus même pour donner le change (En ce sens, il publiera alors, un autre livre : voyez plus loin), mais par contre, peut-être, si seulement il a appris cette indélicatesse, a-t-il prudemment évité de protester. Pierre Chevillot ayant cédé en 1620 ses activités à son neveu et héritier Antoine, on peut même penser que cette période de chevauchement n’a pas existé.

Cette opération de pollution(=lien Manuel du Libraire… Jacques-Charles Brunet, 1843) des œuvres de Nostradamus, précisément avec un tel recueil (« …Ste Brigide St Cyrille &c ») avait été déjà commise en 1575, par un (in)certain « Nostra Damus le jeune » (imprimé à Venise ?). Remarquons que dès 1611, certains troyens, s’opposèrent à l’implantation des jésuites dans leur ville, craignant des activités occultes visant à diviser les catholiques.Ceci est à mettre en parallèle, avec le fait qu’à partir de 1615 (ou plus tôt : l’autorisation de la Sorbonne est de 1608), on observa les ré-éditions successives du livre ,traduit en français par un M. « René Gaultier, conseiller du Roy en ſon Conseil d'Éſtat & Privé(=CEP -[de vigne ?]-un pseudonyme ?-idref.fr/030934753- ; lien édition 1620 =)« Les fleurs des vies des saints et festes »(avec le terme, « nouvelles », glissé ensuite dans le titre)de Pedro de Ribadeneyra(1527-1611) un écrivain jésuite espagnol, contenant de nombreux écrits théologiques réaffirmant les dogmes catholiques concernant Jésus, la Vierge Marie, la Trinité, le Saint Sacrement.../… et …/des écrits sur les saints, dont à partir de la page 201« Ste Brigide, (&c) » et qui précédait ainsi les publications Du Ruau qui en reprirentune bonne partie par la suite.

 

 

 

 

 

 

 

 

Si, comme moi, vous vous étonnez del’intrigante mention « avenise Rue Samaritaine »(avé nise ou niès=niais),située en pagede titre du livre de « Nostra Damus le jeune » ; vous pourrez trouver une curieuse concordance en observant (voir le lien plus haut : « Les fleurs des vies &c ») dans l’adresse lyonnaise, de l’éditeur « Simon Rigaud, rue Mercières, àl’eſcu de Venize, MDCXXXVI » : cettecoïncidence entre les livres, contenant tous deux, « avenise » + partie du contenu avec « St Brigide, &c »est-elle vraiment le fruit du hasard, ou n’est-ce pas un clin d’œil moqueur ? Ce ne serait pas le premier.

 

Par ailleurs, on trouve, en cherchant les productions Duruau (ou Du Ruau) des erreurs d’attributions (voir dates p 198) au nom de Pierre de Du Ruau antérieures à 1610 (et même parfois  1600) qu’il est difficile d’expliquer puisque cela correspond à une périoded’activité d’un parent, la veuve  Jean du Ruau ou ensuite Nicolas du Ruau mais pour lesquels, Corrard de Breban n’indique pas d’édition après 1590.  N’ayant pu obtenir de généalogie sûre de Pierre Du Ruau, ni d’estimation exacte des années de sa production, le doute persiste mais il semble très probable que Pierre Duruau (ou du Ruau) n’ait rien édité (à ce nom) avant 1626.

 

 On peut envisager que d'anciens membres de la Ligue ou des confrères de la « nouvelle » & très active Compagnie du St Sacrement (créée entre 1627et 1630, et dissoute en 1666, par Louis XIV, voir un autre lien plus loin) aient ourdi un plan (un petit complot -?- parmi tant d’autres : tactique du harcèlement) visant à parasiter d’éléments étrangers, les éditions des prophéties de Nostradamus, pour dénaturer et discréditer ses écrits. D’autant que l’apparition des sixains, puis des manifestes rose-croix avait du les inquiéter.

 

[Chev -1615 C]Je ne pense donc pas que Chevillot ait imprimé cette dernière partie-là pourtant à son nom et datée de 1611, ni qu’elle ait été vendue ces années-là par lui, à Troyes. Les deux premières parties semblent pourtant authentiques. J’ai souligné l’absence du pernicieux quatrain 100 (« Fille de l’Aure ») à la C.VI, le q.99 est bien suivi du « Legis cantio » non numéroté (mais admis comme quatrain)  presque historique (avec cependant « verſu » au lieu de « versus », « Quid » au lieu de « Quos » et « attreƈtato » au lieu de « attreſtato »). Notez également la présence de 3 accents sur « contrà », « maturè » et « ritè », à l’exception de la « 1611 », où je ne vois pas celui de ritè (voir le lien dans l’encadré bleu, plus bas-).

 

[Chev -1615C]Seule la partie 3 parait avoir été rajoutée.  Cela me semble  d’autant plus certain que, le blason du Roy Henry IV a manifestement été contrefait : comparez avec les images adjacentes, publiées dans l’article CN 80 de P. Guinard (lien plus haut) ou vérifiez également sur cet article sur Henri IV, du musée de Pau (voir le blason en fin d’article). Vous observerez que le blason de cette prétendue partie 3 edition Chevillot 1611 (la seule partie datée) diffère vraiment des autres ; Couronne du Haut enfoncée dans la double « guirlande » ; H (de Henri) quasiment inexistant ; motifs des guirlandes très approximatifs (Les H, précisément ), quatrième couronne (la plus petite) vaguement ébauchée et déportée vers le blason  de Navarre à droite (alors que sur le blason des éditions Chevillot, la petite couronne est très bien centrée entre les deux blasons de France &  Navarre) &c. Autres : exemple 1 du blason de Henri IV.  Exemple 2.

 

[Chev -1611]L’édition de 1611, (1ère partie à 639q+Legis cantio ; selon la classification de Patrice Guinard) présente cependant une différence flagrante dans le blason ; sous la plus petite couronne (celle du bas), en lieu et place du H (de Henry)nous trouvons un L bien visible (comme celui trouvé  dans la traduction de l'exortation de Galien par Nostradamus, (=lien )éditions 1557/58, Lyon, Antoine du Rosne ; ou bien, lisez-leCN 69, du CURA, par Patrice Guinard). Bien sûr cela confirmerait que cette édition est postérieure au décès de Henri IV : le Roi Henri IV est mort, vive le Roi Louis XIII ! Bien que je persiste pour ma part,  à voir ici une référence à Pythagore et son théorème (angle droit du L), La 1611 nous redonne  l’une des versions 1557 (à un « Legis cantio » près) d’Antoine du Rosne, éditeur de la traduction de Nostradamus comportant un[L] bien que l’intention soit masquée alors, par la mise en italique ([L] « italique »: 12 +1 +19 +1 +12 +1 +16 +21 +8=91=7 ×13, mais sous la pointe d’un V valant 20- b10- 0u 26- b12npz).Il semble qu’on ait voulu alors, nous faire entendre qu’il fallait compter l=12 et non 50 (L nombre romain). Fort de cette remarque, on peut attribuer, pour ce L du « blason 1611 », la valeur 50, de la numération romaine, en attribuant un coefficient 2 à la 1611 et 3 aux deux autres années : 2×50+3×5+3×5 (avec L=50 et H=5)=130 ou 2×65, car il y a des accents incitant à cette répartition.

 

Tout cela suppose, en préalable, que ce soient là,  les réelles années d’édition. On pourrait s’interroger, par exemple, sur le fait que deux versions plus tardives avec le H de Henry dans le blason suivaient une édition comportant le L de Louis. Indépendamment de ces spéculations, on peut remarquer que la grande couronne chapeaute les trois autres, pouvant ainsi valoir 3, suivi de 2 et ensuite 1 soit 321=3×107, ce qui serait peu intéressant (Hormis « cens & sept »)  si un L ne suivait, auquel cas la valeur 12 serait recommandée puisque 321+12=333(39 en base 3 npz). Cette astuce ne conviendrait pas pour les deux autres années d’édition comportant un H dans le blason (cela ferait 326) à moins que l’on n’observe un semblant de « coquille St Jacques », pendante à 7 « reliefs » située juste en dessous du H (elle est effacée (?) dans le blason avec un L, et elle est avec ces 7 parties, spécifique à « Pierre Chevillot » n’existant pas dans les autres blasons d’Henri IV), cela ferait à nouveau, 321+5+7=333). Il est à noter que dans le  blason de Henry III, la « coquille St Jacques » existait déjà, mais elle comportait 6 « bourrelets » ou reliefs (blanc cerclé de noir). La référence était alors le 11 (5 (H)+6) pour le M de miroir. Une seule unité suffisait pour obtenir le 333, obtenu précédemment : Les éléments graphiques environnants ne manquent pas pour le suggérer, par exemple,avec la barre ici bien marquée formée par la jointure des 2 écussons. On peut penser que déjà sous Henry III une symbolique en rapport avec la Kabbale était évoquée. Ce qui expliquerait l’adoption sans sourciller du dit blason, aménagé aux armes de Navarre (à la place de celles du Royaume de Pologne). Quant à la devise « manet vltima coelo (52)[donec totvm compleat orbem]» (l'ultime (couronne) est au ciel) bien qu’Henri IV ait une autre devise(voir le lien wikipedia), il semble qu’à cet usage, celle-ci ne dérangeait pas.

  Cela aurait pu sembler limpide, si ce blason avec ce L était le seul. Il correspondrait alors à la première des 3 éditions, datant donc de 1611, mais   en 1616 on  trouve également un document comportant ce blason :(autre lien de blason avec le L : 1616 !). Le blason est ici doublé, en début et en fin de document, le L est très peu visible, comme retouché et l’aspect de la page est  différent par rapport aux 2 autres pages datées, 1610 et 1615   ayant presque  le même blason (le blason « 1611 » de la partie C-1615-3-réf P. Guinard « Ste Brigide » est manifestement différent).  Ici cependant ce L cohabite avec  la « coquille St Jacques » et Pierre Chevillot devient« imprimeur du Roy » (voir l'analyse plus loin). En ce qui concerne l’analyse de la « signature » on peut observer que  A Troyes valant 20, correspond au 16+16 de 1616 soit 52 et l’Imprimeur du Roy (Roi) avec i ou I=9, la guématrie vaut 12+9+4+17+14+9 =65  soit 117 en tout, ou bien doublé (2 blasons) 234. « Par Pierre Chevillot », analysé plus loin, vous le verrez vaut 33, ajouté aux 16+16 cela vaut 65.

 

[Chev -1615 ABC]L’absence de la devise de Henri III écrite dans le bandeau de la couronne supérieure (voir la remarque de Patrice Guinard dans le CN 80) ne serait par contre, pas probante pour cette argumentation, car on ne la trouve pas dans nombre de blasons d’Henri IV (comme celui du musée de Pau). L’article explorant cet aspect du blason, de Jacques Halbronn, du site grande-conjonction.orgnous apporte des éléments sur la disparition de la devise de Henri III. 

 

Quant à l’édition datée aussi de 1611 mais en chiffres romains (la vieillissant ainsi), « 3 COMEDIES les six dernières * de Pierre de Larivey Champenois », Bien que Pierre de Larivey ait collaboré avec Chevillot (pour des traductions ; de Larivey décédera en 1619), sa publication de 1611 chez Chevillot (voir ses justifications sur l’article Wikipedia) me semble tout aussi suspecte, à cause de la présence du même blason contrefait et de cette date précise (publication posthume pour qui ?).[Chev -1611 ?]* vous remarquerez en consultant ce lien (p.637 du PDF ou 621 du recueil) que la césure impri- [meur] n’y est plus et « ordinaire » non plus. [Il s’agit en fait d’un recueil « recomposé » de 6 comédies de Pierre Larivey. Trois éditées en 1601, à Rouen par Raphaël du Petit Val l'imprimeur ordinaire du Roy et trois (soi-disant) par Chevillot en 1611, dix ans après, institué alors « imprimeur du Roy » (donc au-dessus de « l’ordinaire », du Petit Val) notez que pour la même année (estimée ou suspecte) 1611, Pierre Chevillot était aussi imprimeur ordinaire du roi : il y a bien anguille sous roche. Il faut, en fait, télécharger le PDF(1288 p.) pour apercevoir des fragments (ouvrage incomplet) de la première partie et  pp.211/212 (du PDF), une page de titre de l'imprimeur rouennais.]

 

 

[Chev-15-AB]lien 1 et lien 2. Remarquez dans « le blason d’Henri IV », l'écornure de la pointe droite de la grande couronne-En comparaison, en voici un, intact, l'année d’avant (du moins on le suppose) : Document commémoratif sur la mort du Roi Henri IIII ; le blason se serait-il écorné entre-temps ? Car, après, en 1615(lien) on le trouve  écorné (l'inscription CIƆ. IƆC .XV. semble être la date 1615). C’est une surprenante édition (seulement en apparence) pour Pierre Chevillot, car si Simon Vigor (décédé en 1575) était connu pour de fermes positions pro-catholiques, il n'était pas, pour autant, aussi zélé que cela, (lien note 23),  au point d’être suspecté de tiédeur, sinon pire,  par Bouchu. (Lisez l’article complet),Vigor était, par exemple, opposé à la destitution d’un roi même hérétique,(lien 1 : thèse d’un pro-catholique) et, à fortiori, son assassinat.Cette édition nous donne de surcroît, un élément d'une fourchette de dates et la confirmation que ce blason « mitigé »  correspondrait bien  à Pierre Chevillot, puisque les blasons « 1615 » comparés semblent  identiques (à l’exception d’un infime détail, dans la petite couronne du bas), puisque nous avons retrouvé 3 documents présentant 4 blasons, manifestement issus d’un même modèle, différents des autres blasons vraisemblablement contrefaits (« Ste Brigide » 3 comédies de, de Larivey). Ces 4 blasons paraissent être la marque de fabrique « Par Pierre Chevillot » et sont datés des années 1610, 1615 et 1616.

Ce « Pierre Chevillot »(?)ayant un blason mixte en référence à deux rois Henri (armes de l’un + devise de l’autre), « Henri IV-Henri III » formant une sorte de marque de fabrique rose-croix : Henri vaut 52×2=104+3+4 =111 soit 13(en base 3 npz) correspondant à vnimprimeur troyen des prophéties et des sixains (qu’il soit en, personne Pierre Chevillot, ou, vn prête-nom) Observez (sur la page en lien) sa façon de « signer » :

                                                                                  A Troyes, (20) ⸥

                                                        Par Pierre Chevillot, (33) lImprimeur (13) les deux premières lignes valent 66 (en initiales), en équivalence de base 12 npz cela correspond aussi à  78 (66, B12npz  vaut 78 en B10)

 et « ordinaire du »[14+17+4+9+13+1+9+17+8]+[4+21]=117, mais « ordinaire dv Roi » vaut aussi [14 + 17+ 4+ 9+ 13+ 1+ 9+ 17+ 8] + [4+20]+[17+14+9]=156.(en guématrie pleine). Les 3 lignes valent donc 156+66=222 soit 26 en base 3npz (en tenant compte de l'équivalence 66= 78 cela équivaudrait également à 234).On comprend alors qu’il se contenta de cette formulation sans chercher à être « imprimeur du Roy ». Force est de remarquer que nous avons trouvé dans ces pages de titre faites « Par Pierre Chevillot », et sans trop en forcer la démonstration, les trois expressions de multiples de 13 (auto-symétriques)en base 3npz soit 111, 222, et 333.expressions qui s’avèrent être importantes pour la Kabbale Chrétienne.

 À l’instar de ces éditions sciemment maladroites (pleines de fautes de numérotation, de typographie et de pagination) c’était un blason volontairement douteux : un bon faussaire n’eut pas commis cet(te) (im)paire. Chevillot avait déjà montré (1603, voir plus loin) qu’il était un imprimeur talentueux et expérimenté -mais cette  intention de paraître mal faire n'implique pas nécessairement de rajeunir la date de la mal-façon, en la rapprochant de notre époque - « Il » voulait la situer vers cette période et « Du Ruau »l’avait bien compris en essayant de le prendre à son propre jeu, d’éditions non datées semant le doute, en introduisant une édition prétendant être encore plus ancienne (de 1605) ou même en allant le contrarier sur l'autre date  qui paraissait également  stratégique -1611- en publiant une  édition  en apparence antidatée 1611, par comparaison : les 2 parties identiques « Ste Brigide » servant de repère chronologique, avec la  [Chev-15-ABC]nécessairement datée pour parachever la tromperie.

[Chev -1615 ABC]C’est comme si cette partie 3 de cette édition-là (1615, décrite par P. Guinard) voulait rétablir le fait que Chevillot avait bien publié les sixains en 1611 (ses éditions n’étant pas datées, un doute subsistait) et donc que la prétendue « 1605 »lui était vraiment  antérieure alors qu’en fait, elle fut éditée (c’est très probable) environ 25 ans plus tard par Du Ruau. Gredine gâterie gratuite, Chevillot se voyait alors crédité, pour l’occasion, de l’édition des prédictions de « Saincte Brigide &c. »(partie sans doute « recyclée » bien après 1630), ce qui dut dérouter certains lecteurs attentifs ou rebuter Pierre Chevillot (décédé en 1635), surtout s’il n’était pas, comme je le suppose, un fervent admirateur des saintes & des saints. La manœuvre se retourne après analyse, mais trop  tardivement, contre les falsificateurs. La ruse semble donc bien, avoir réussi, puisque cette édition servit de référence à d’autres éditeurs et des spécialistes. l’édition de 1611 [Chev -1611 ?] est indiquée pour Chevillot (Pierre) :

-page 55 par A. Chossonnery, Paris, 1873 publiant Corrard de Breban, dans ses « Recherches sur l’imprimerie à Troyes », pour Pierre Chevillot :« Vers 1610, les prophéties de Nostradamus (s. d.). in 8° …1611- Recueil des prophéties et révélations tant anciennes que modernes contenant un sommaire des révélations de Saincte Brigide*/ »

On a ensuite sur le même ouvrage, page 62 concernant Duruau (Pierre) ou -Du Ruau :

[placé après 1629 : sans date précise] :« …/Les prophéties de M. Michel Nostradamus, revues et corrigées sur la copie imprimée à Lyon par Rigaud, en l’an 1568. In 8°, s.d. (Bibliothèque nationale.) »                 et

« À ce volume est joint : Recueil des Révélations tant anciennes que modernes, etc*. Même format, 63 feuill. sans la table. -- Vendu 13 fr. Crevenna. »

Il faut bien entendre cette dernière partie comme un livret à part (« est joint »), relié sans doute ensuite (dans certains exemplaires), au contenu qui correspond bien à la version non datée de Du Ruau,estimée à 1611. [*.../contenant un sommaire des révélations de Saincte Brigide & S. Cyrille/... &c ; c’est l’abrégé du même intitulé -plus haut- que pour Pierre Chevillot. Cet « etc. » trahit tout au moins la lassitude d’avoir à répéter encore, ce long sous-titre pour un deuxième imprimeur et surtout il installe une confusion sinon une relation entre ces deux imprimeurs, soit de copieur/copié ou plutôt de connivence (la copie flagrante de toute une volumineuse partie aurait amené des réactions sauf s’il y a eu contrefaçon, si elle a eu lieu bien après et en d’autres lieux).]

 Ce spécialiste reconnu, Corrard de Breban, ne relèvera aucune autre édition Pierre Duruau antérieure à 1626, Du Ruau publia, ce qui est symptomatique, en 1627, l’histoire du concile de  Trente (traduit de l’italien-((cf : catalogue méthodique de la ville d’Amiens-histoire des religions- p. 205- - lien Google). Cette date correspond également à celle du début (projet) de la création de la Compagnie du Saint Sacrement (document Wikisourcefaites défiler : flèches en haut à gauche). Cela dénote un soutien à la contre-réforme catholique, appuyé par des publications abondantes des « prophéties des Saincts », -elles sont toutes, à mon avis, de Du Ruau (une tradition familiale)-elles visaient à parasiter l’influence suspecte des prophéties  de Nostradamus, dans ce genre oraculaire.

Pierre Chevillotédita à Troyes, dès l’année 1594 (Edict et déclaration du Roy sur la réduction de la ville de Troyes/…)(et en 1603 (Bulengeri de Theatro ouvrage admiré par C. De Breban notant là, une  « édition qui fait d’autant plus d’honneur à l’imprimeur »). Il imprimera jusqu’en 1635 (La parfaite solitude) avec, nécessairement,  entre ces  dates extrêmes pour la période troyenne :« les propheties de M. Michel Nostradamus… » mais sans doute pas cette partie 3 («  Contenant un sommaire des revelations de saincte Brigide &c »)pourtant  attribuée à Chevillot et datée de 1611. Cette date est, à ma connaissance, le seul repère (d’ailleurs suspect) qui a permis de situer dans le temps les éditions Chevillot, des prophéties de Nostradamus, mais elles auraient pu être plus tardives (proche du décès de l’éditeur) ou au contraire, éditées (un peu) plus tôt.

La période semble cependant bien correspondre à la période d’activité troyenne de Chevillot qui ne devait plus être très jeune à sa mort en 1635 (puisqu’il œuvrait déjà à Paris en 1579 pour Michel Sonnius, ayant eu alors en 1635, au moins 56 années d’activité). J’ai souligné dans l’article « heritier des crapaux » le lien pouvant être établi entre Henri IV et le quatrain CI de la centurie X : la première des éditions à l’avoir publié pouvait avoir une date très proche de l’assassinat de Henri IV, le 14 mai 1610 mais aurait pu précéder cette date et pourquoi pas, le célébrer de son vivant comme le faisait la version du quatrain précédent (indiquant 1593) citée par Scipion Dupleix). Patrice Guinard pense qu’une édition Chevillot (la « 1611 ») a été la première, à publier les sixains, il a certainement raison. Il est impensable que l’on puisse dater ces éditions (même de Du Ruau) après 1660 à cause du quatrain C.X-Q.101, «…/héritier des crapaux/… » car on le trouve bien avant en 1627 (par exemple) dans des éditions lyonnaises.(Didier/Huguetan) même si ce quatrain semble indiquer cette date (lisez l’article au lien donné plus haut) mais comme pour l’exemple du blason mixte, il s’agit là avec cette position ciblée (avant le mot« FIN » -20-), d’un autre signe rose-croix, perceptible par une astuce,en l’écrivant xci  (Cent.X-Q.CI) valant 91 comme le signe [L] (vu auparavant). ou l’expression « sub rosa » (« Dire sous la rose, sous le secret. »(ndlr :val. 117)FrançoisBuget Bulletin du Bibliophile, 1861, partie C, page 383). Les 3 astuces (20 ou 26, implicites) équivalent donc soit à 111(13 B3npz), soit à 117(eq. B12npz). On peut imaginer que « l’étranger » Chevillot, un transfuge parisien, venu s’installer à Troyes, qui plus est, devenu imprimeur ordinaire du Roy Henry IV :Gallia typographica -Georges Lepreux ; H. Champion, 1911-(ce qui était une distinction: à l’époque, il ne devait y en avoir qu’un à Troyes (baillage) mais par la suite, la mention devint peut-être -?-  « l’imprimeur du Roy ») ; cet « intrus » dérangeait à plus d’un titre. Lequel Roy, n’ayant pas convaincu les ultra-catholiques de la pureté de sa religion (au point qu’ils fomentèrent son assassinat), cela entachait également ses « collaborateurs » d’hérésies identiques, Chevillot pouvait alors être aussi soupçonné de complicités avec les protestants. Il n’était donc vraiment pas le bienvenu pour des catholiques intransigeants.

 

 

suite3 éditions Chevillot -suite (et fin)

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