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N-I-GM et C FILS variés
16 juin 2013

4-Un curieux alphabet ...

 avec des additifs fin 2015 et des correctifs début 2016

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901peucer

 

Ci-dessus, vous voyez une image issue du livre de « Kaspar Peucer, publiée dans Les devins (1e édition 1553 ; traduit en français. Simon Goulart, Anvers, Heudrik Connix, 1584, p.344 »Je vous demanderais de prêter attention aux dates d’édition qui seront utiles ultérieurement.

Bien que possédant l’édition numérique de ce livre conséquent (15 parties ou livres, 694 pages numérisation google), je n’ai pourtant pas extrait moi-même cette image là, ci-contre, (j’en ai pourtant isolé une autre, vous la verrez à la fin). Je tenais à vous situer le contexte dans lequel elle avait été placée. C’est là la raison des guillemets entourant la référence. L’un de mes buts étant aussi de créer du lien avec d’autres énigmes en rapport (avec parfois des références pourtant très éloignées),

je tenais donc à citer l’article 69  ,du site Nostradamica régi par Patrice Guinard Docteur en philosophie. Le C.U.R.A. se consacre à l’astrologie mais le site comporte une partie de plus en plus importante dédiée à Nostradamus, personnage prophétique incontournable, pour lequel il est l’un des exégètes reconnu.

Je sais. Encore une histoire de voyant. Les rationalistes ont déjà quitté la page. Pourtant … Ils auraient tort : c’est un site  très sérieux (de spécialiste) qui ne fait pas dans le sensationnalisme  -cela se voit à sa présentation.- Même si parfois, des débats sont animés, on le devine sans peine, car les polémiques font rage et le ton monte …

Que l’on croit ou non aux phénomènes divinatoires, il n’en reste pas moins qu’il y a là une collection  de documents historiques fournissant des éléments d’appréciation sur une époque précise.

Que ce soit des documents qui semblent rationnels et pertinents ou bien d’autres, qui sont en apparence, mièvres ou farfelus, cela  pour détourner l'attention de curieux malveillants d’une faction adverse, ils ont tous un intérêt. Bien sûr il faut trier soigneusement, surtout dans les derniers cas n’en tirer quelque fois qu’une maigre provende mais malgré tout, une petite récolte  qui vient enrichir la collection d’indices. Cette grille alphanumérique de Paucer a un intérêt certain. L’article où elle a été citée, n’est pas à dédaigner, non plus.

Car, en ce qui concerne l’article 69, nous n’avons pas affaire là, aux prophéties ayant fait la notoriété du médecin astrologue et mathématicien de Salon-de-Provence (Nostradamus n’a pas écrit que cela) mais à la traduction en français de l’Exhortation de Galien (écrite en grec et latin), qui est, elle-même, la paraphrase (ironique) d’un texte de Menodote, un autre Grec, également médecin (mais de conviction sceptique empirique), et non point une apologie : Galien semble très critique à son égard ayant écrit deux livres contre lui. Galien, médecin grec donc, exerçait à Rome, en 131-201, après Jésus-Christ. Il est après Hippocrate l’une des plus grandes figures de la médecine, reconnues (parmi quelques autres) dans les facultés jusqu’à la Renaissance, donc pour l’époque de Nostradamus, c’était (encore) une grande référence.

Cette traduction, aux dires de certains latinistes confirmés, est quelque peu, « fantaisiste » Nostradamus, connaissait le grec et le latin, il semble pourtant prendre quelques libertés avec le texte, donc, non par ignorance mais par quelque volonté obscure (parfois joueuse), car on retrouve ces « facéties » dans d’autres écrits.

[« François Buget a relevé quelques différences conséquentes avec la traduction d’Érasme dans les quelques extraits qu’il a édités en 1861. » Dr Patrice Guinard (lien CURA) ]

Cet article fait référence à une énigme : parmi les 108 vers, dont 100 vers donnés en écriture italique parmi lesquels on trouve 46 lettres imprimées de façon droite parmi 41 mots. Je peux vous assurer qu’il s'agit bien là  d’un message crypté. Pour des raisons numériques symboliques, je suis d’accord avec le Dr Guinard : on peut omettre deux mots comportant une de ces lettres. Nous aurions alors 44 lettres (4×11 B10 ; ce qui n’est pas un carré) parmi 39 mots(11 B12npz :11 B 12npz13 B10, usuelle).

 Pouvoir déchiffrer ce message, n’était pas à mon avis, le but principal : En premier lieu, il s’agissait de signaler l’intention occulte. Comme dans les prophéties, l’ordre, l’agencement a beaucoup d’importance. C’est une sorte de confirmation que les textes écrits par ailleurs sont bien ordonnés par une loi précise. Cependant, résoudre ceci ne sera pas le but de cet article (j’ai proposé une solution dans ce blog). Si le texte de Nostradamus vous intéresse, l’article 67 de Nostradamica en donne copie.

Avant de poursuivre cette lecture, si ce n’est déjà fait, vous devez prendre connaissance des différents articles proposant des alphabets alternatifs à 25 lettres, (et non, 23 comme celui de Kaspar Peucer, ou 25 lettres institués en France au 16e siècle), l’article fondateur du blog : 11-Commentaire SATOR sur un article de chantsdamour.canalblog est une bonne approche. L’ordre des lettres (rang) et les différentes valeurs attribuées (guématries) sont significatifs. 5×5, forme un carré possédant une case de centre grâce aux côtés de nombres impairs.

Le Dr Patrice Guinard releve la valeur faussée, 210 (inversion de 2 chiffres), concernant la lettre P, trop élevée pour la série indiquée : pour le rang 15, la lettre P devrait avoir la valeur 120(15+105). L’erreur est une évidence, puisque V, juste en dessous, présente cette valeur 210, ce qui incite à rectifier.

XP, sont les lettres utilisées pour le Chrisme (depuis l’empereur Constantin 1er).Cette « coquille » attire nécessairement l’attention des « connaisseurs » quand ils veulent rétablir la valeur du Chrisme PX, ☧ : 120, combiné avec celui de X, 231, donne 351, soit 9×39 ou 3×117, ce 3×117 devient alors intriguant, car les images qui le représentent montre que ce signe trinitaire englobe tout. 117 est une des signatures rose-croix.

Nous savons que cet alphabet n’est pas disposé comme celui des templiers et est incomplet, donc, ne concluons pas hâtivement, car ce 351 est temporaire : U et J devraient bousculer l’ordre (en fait, seule, U le fera), la valeur, à cet endroit, sera modifiée par une « actualisation »(voir en fin  d'article P-ChrismE). Mathématique oblige, nous verrons que 117 persistera dans ce contexte de guématries particulières.

Je ne pense pas que cette valeur fut due à une étourderie mais se voulait être un indice : ce 351, malgré tout, erroné, n’était pas hasardeux. Ayant perçu ce signe, les « initiés » sauraient qu’il faudrait s’entêter, à creuser le sujet.

 

Je me permets donc de faire une citation avec une image tirée du blog chantsdamour, pour l'article consacré à Merlin : google a pointé sur ce lien quand j'ai cherché une image adéquate, je  reproduis sa representation Wikimedia :

 

Labarum

Labarum -Auteur anonyme - Domaine public.

 

Sachez également que α   et  ω (fin d’alphabet ou J= ω) valent 26, par la somme de leurs rangs (pour un alphabet Grec à 25 lettres). Il semble curieux que l'on ait joué ainsi dans le bas-relief entre une graphie majuscule pour alpha (une sorte de A, un M chapeauté) et minuscule avec ω,. C’est bien sûr une référence à Jésus-Christ. L’ambiguité du Oméga majuscule  Ω est souvent entretenue avec le O (14e lettre) ce qui est abusif, ici le doute est levé, car on trouve 0 au centre (intersections). Cette « erreur » soit de majuscule de alpha, soit de minuscule d’oméga, ω a été perpetuée, car on la trouve représentée ainsi dans d’autres Chrismes, elle est, quelques rares fois, corrigée en « α et ω ». Pourtant la correction est, comme souvent pour ce genre d’énigme, une erreur, car ce «*(u+e560)-𝈢(u+1d222)»(ou si c’est illisible A-ω) persiste dans ces images. ces différences de casses ne semblent donc pas être accidentelles, ce qui devient surprenant (voir additif ci-dessous). [*caractères unicode de type «u+xxxxx» : du texte en accord avec l’image, que l’on peut retrouver dans la fonte AvdiraUnicode Fonts for Ancient Scripts; George Douros; 2009 et du même concepteur : police symbola © 2015, utile pour l’analyse de la « Polygraphiae » de Johannes Trithemius (jt=44), voir lien plus loin.]

 

[*Additif (fin 2015): J’ai introduit depuis cet article, avec l’alphabet 3c une autre représentation (voir + bas):

Si on observe bien la graphie de oméga de l’image précédente, cela pourrait bien être le dessin de deux J (presque en U),  dos à dos. Ci-dessous (plus bas), J’ai préféré inverser la symétrie en face  à face, l’illusion de l'oméga en minuscule ,ωpersiste. avec, 52, la symétrie de la valeur 25 de J, valent ensembles 77 auxquels s’ajoute 1 (A) soit 78, On peut rajouter la valeur du centre, et non le compter pour zéro, insidieusement suggéré par 0, (mis pour Nul), mais valant bien le 39 de XP ou bien 39, selon une valeur recalculée de la 14e lettre hébraïque נ nvn correspondant à la 13e lettre grecque Nu (Ν ; ν). Cela fait  117 en tout. En réalité , fort du dogme de la trinité et des valeurs tetraktys des lettres XP englobantes, la valeur est triplée en 351 (grille de K. Peucer : XP=351). Ces deux valeurs, 117 et 351 ont été suggérées (François Buget ; Pierre Chevillot) comme étant des symboles rose-croix. Je n’ai aucune idée de la date de la représentation montrée par le blog chantsdamour mais il est certain que si c’est bien Constantin 1er ou ses proches, qui ont proposé le Chrisme (lien Wikipedia) pour le monogramme de Jésus-Christ, cette première représentation (vers 312 ? donc avant le concile de Nicée, en 325) est bien antérieure aux dates supposées d’apparition des rose-croix (15e), les différents exemples qui suivent, sont antérieurs au 12e siècle (ou encore moins pour le dernier).

Pour vous en convaincre voyez donc cette page du vall de Boi (sur la carte cliquez sur Cóll) sur le site d’architecture religieuse et observez la représentation du Chrisme.

Notez dans ce dernier cas, la verticale P-S valant 33 (équivalent à-39), nous aurions alors [A+ω =78] +[P+S=33] => 111, le N central peut avoir différentes valeurs les deux croix × et +,  sont entrelacées (analogies des diagonales et médianes du carré), admettons que nous devions nous servir de 111, en référence à 13 en Base 3npz, les valeurs additionnées des médianes ou des diagonales  dans un carré numérique ordonné,  de 1 à 25, pas nécessairement magique,  sont de valeurs égales, auquel cas la valeur 222 (111×2) semble être suggéré par ce redoublement donc le total serait 333 (39), ce n’est qu’une suggestion, car on pourrait aussi additionner la valeur6 ou T(3) ou bien, 3+3 de 33  ou encore A+H(val 6) et le rajouter au 111 pour retrouver 117, lequel nombre, n’est pas suggéré, par moi, par hasard : ce n’est pas le premier 117 ainsi obtenu avec +6, à partir de 111.On pourrait aussi obtenir le doublement 234, avec 12 et 222+12, et le triplement 351 avec le 18 du S ajouté au 333. Un jeu enfantin qui a pourtant de bonnes justifications (voir plus bas). 

Mais une 3e interprétation, pourrait être donnée avec Jt (Jt si illisible : *police Avdira voir + haut) valant 44 en rajoutant les 33 de PS, nous retrouverions alors 77 +a(1), 78, auxquels nous pourrions rajouter N recalculé (voir + haut) soit 39, le tout valant encore 117. Ce Jt substitut de ’ω’ est par le dessin, proche de la symbolique du hameçon (lien Wikipedia) ;et non, pour moi, une ancre -vt-(voir le cadre « entremet »,dans l’article Guematrie de Polybe). La lettre nνn symbolise, selon, le serpent ou le poisson : Il faut prendre ici, cet hameçon, tel un aimant attirant le poisson, c’est une allusion à la pêche miraculeuse, (lien Wikipedia).

 

Sur un autre Chrisme (« Chrismes », 3e image) le ω, se distingue nettement comme étant l’ensemble de deux lettres JU (Jésus) accolées , ce qui confirme l’explication de cette prétendue minuscule ω mise à la place deΩ. Ici le calcul est encore différent. On prend les 4 coins du carré alphabétique numéroté en partant de J : J25-U21 et H5-A1 du carré alphanumérique + N au centre (disposés en Z ? JUNHA ?) cela donne 46+39+6= 91 soit la valeur tetraktys, T(13) du N central (en accord avec le carré de K. Peucer : voir plus haut). Notez que dans le carré alphabétique à 23 lettres, il n’y a pas les inversions comme H-E de l’alphabet des templiers (Voir l’alphabet 3c) ; ni les lettres J et U  (alphabet latin ancien) absents du carré de Peucer.Pourtant J et U  sont évoquées dans le monogramme : ce sont bien  les deux lettres manquantes du carré 5×5 (à replacer au bon endroit).. Voyez une image d’une cuve de sarcophage datant du VIe siècle (visible auMusée du Louvre ; lien Wikimedia).

ALPHA-OMEGA

Alpha-Omega. © SergioH 2015]

 

Étant entendu que cette représentation (1+39+77), symbolise un alphabet complet de 25 lettres issu de celui des templiers (avec ses variantes locales comme le W de Trithème : mais était-ce bien cette lettre ?) dont la somme des rangs des 25 lettres vaudrait T(25)=325 (25×13), si l’on effectue la tetraktys jusqu’au rang 25, on a, en plus (du carré du début), T(24)=300 et T(25)=325. On constate que la somme des T(n), n variant de 1 à 25, vaut 2925 soit {3×3×5×5×13} ou {25×117}. on comprend alors l’engouement des rose-croix pour le 117(valeur moyenne des guématries). Il est vraisemblable que cette propriété fusse connue depuis longtemps.] fin de l’additif

 

Mais revenons à nos « boutons » : Les 25 cases de cet alphabet donné par Peucer.

J'ai souligné dans un article précédent qu’on nous communiquait parfois des documents avec des erreurs un peu trop flagrantes.

 

On se demande pourquoi le Dr Guinard nous cite cette grille en guise d’alphabet d'époque (XVIe siècle).

 Alors que cet homme manifestement instruit, sait sans doute :

a- qu’au début du xvie siècle, en 1518, dans Polygraphiae, (lien page de titre digital collections-2-, LIBRARY OF CONGRESS), Johannes Trithemius (lien Wikipedia) proposait  déjà un alphabet à 24 lettres. [notez que IO(Jo) TRI peut valoir 39×3=117]

Voyez une 1ère image (1518) [Reichenau] « Polygraphiae »p 31 (lien digital collections-2-, LIBRARY OF CONGRESS)

 ou une 2e, une ré-édition  tardive, + récente de 1550 (Francoforti) Bayerisch StaatBibliothek

 

2 images aux polices de caractères différentes : en 1550, seule w se caractérise, les autres lettres sont « habituelles »(voir modernes inspirées d’une -police Garamond ?-(lien Wikipedia)-mais les ſſ sont remplacés par β). On constate une évolution graphique de cette page entre la Polygraphiae 1518 et la 1550, deux éditions imprimées après le décès de Tritheme. C’est en examinant sur la 1518, les initiales en majuscules des « qualificatifs » de la 1ère colonne que l’on trouve le style des éléments graphiques composant le caractère 𝖂, (W), de la 1550.


 

    1518--Tritheme-Polygraphiae                     416px-Trithemius-Polygraphiae-71

 Polygraphiae 1518 (LIBRARY OF CONGRESS)------Polygraphiae 1550 (Wikimedia) (cliquez sur les images pour agrandir)

13 janvier 2016 :  certaines lettres du commentaire (cadre en bleu)  qui suit ,  ne sont sans doute pas visibles  sur smartphones ou tablettes, mais que sur le PDF en  fin d'article  ou bien sur cette image (mais les liens ne seront pas accessibles)

Examinez les graphies et les qualificatifs des « 24 ?» lettres de la « Polygraphia», pour lequel je vous propose un ordre modifié avec l’alphabet 3c (image plus haut), donc ici, a priori,sans la 25e lettre

C’est à la suite de c, 3 et d, 4, qu’en alphabet 3c , le h de hypothénuse, remplace e qui se décale au 8e rang (souligné en E par dem, voir + loin), H s’élève alors au 5e rang (relevez que 5<>8 -> 13).

En 9e, le I de Iudex (val. 66, Juge ? ou allusion à Judæa val 60 ?avec æa=10 ->x romain), Trithème nous conseille ici, de faire preuve de très grande sagesse (∫apientiβimus).

Le d opifex (créateur, o=14 ou 1+4=5, lié au Soleil) est suivi d’un terme inconnu du Felix Gaffiot 1934. Ce D est souligné, pour manifester la forme du 2×2 (2e carré , le 1ercarré, 1×1, est à part). Cela sert également pour une progression +4, dont la première est très connue : 1 5 9=15 (1er carré magique) qui correspond à ahi (i=9 et h vaut donc 5) et s’applique à d’autres trios lettrés.

Le m en 12e rang, est qualifié de Rector (val 78=66+12)-celui qui commande ou guide(voir ausi salvator), les valeurs de rang des lettres du mot(somme) s’accordent en effet, à celle (tetraktys) du 12e rang de la « grille de Peucer », le fait étonnant est que æternus qui suit, vaut 105, la valeur tetraktys du 14e rang O, montrant que ces guématries pleines (de rang) sont accordées aux valeurs pythagoriciennes de Peucer. La graphie du m (deux 1 en vis à vis) suggère le rang 11, avec T(11)=66, comme Iudex 60 enB9npz ) :

le m devrait être en 11e rang, avant le L, car ce respect des guématries tetraktys, trahit une forte influence pythagoricienne sur cet alphabet. Ici ce 11 est mis en avant par Rector, car ce duo unitaire marque le début du Miroir, initié par 1, la monade, écrit de la façon la plus courante de compter des hommes (en Europe, et +, à cette époque) : la base 10 pointée par zéro(B10). Cependant, appuyés par les qualificatifs, on devine d’autres procédés décriture : Bases, 3,5,9, romaine,12 ; toutes npz (non pointées par zéro), sauf la base 10 d’origine arabe (introduite en l’an mille, par le pape Sylvestre II v.156). Le roi n en 13e rang, et xp (val 39) sont des exemples liés à la B12npz.

Si m=11, le l passerait donc en 12e rang : cela se justifirait par la forme de la majuscule droite du L (de 3 unités de base par 4 de hauteur), et correspondant au trio cdh, soit le triplet (3,4,5)=12. L de valeur 11,serait décalée au rang 12 par illustrator « celui qui éclaire » i=1 (i sans point) ; donc L=11+1, (Lpourlu=33 ; lux, lumière), et appuyé par « immortalis » de valeur 121 (somme des rangs ; 11×11 ->m×m). Cet angle droit en L (équerre) « immortalisait »Pythagore, valeur 109 (somme des rangs), car en lui ajoutant 12, on retrouvait le 121.

L’échange suggéré de rang pour L et M est donc confirmé par ces guématries (de rang)pleines (mots entiers).

(L,N) vaudra alors 25, en somme des rangs, soit le carré de h (5²) : et en cumulant leurs guématries de rangs, 12+13 citées par Peucer, (L,N) vaudra alors 78+91 ->169=13² correspondant au triplet (5,12,13), une référence pythagoricienne introduite en 1504 par Crinitus(un contemporain de Trithème, lien Wikipedia): voir Legis, Legende Remarquee.

Le N, Rex ; N Sempiternus (éternel) cette redondance (éternel, aussi, pour m, æternus) fait sans doute allusion à la 25e lettre grecque (Sempi <> Sampi ?) ; 13 marquant le milieu de 25 rangs.Je vois là une suggestion, pour proposer un alphabet à 25 lettres. N est donc 13e (11 en base 12npz), confirmé par le Rex,suivi (dessous) de O, Imperator pour glorioʃus le soleil.

Observez le jeu de qualificatifs entre le V,Auctor, ->en latin, qui « augmente » ; qualifié de misericors ; i=9 ,mi=20, s’il augmente c’est qu’il est compté en B9 npz , il s’écrit alors 22 et équivaut à 26 en B12 npz, une analogie graphique(voir + loin à w) à la minuscule du Nu (-13e lettre grecque, selon les alphabets), [cette analogie suscite des ambiguités en cascade : 13 /26 ? ou, 39 /78 ?],

et le X (associé à Princeps[XP] et m1sericoridiβimus => imus, superlatif, ici, pour ×2 (di, prefixe Grec, lien wiktionnary confirmé par β, 2e lettre grecque pour redoubler s)×12(m=11 et 1=1, m1=12)=24 qui avec P en 15e confirme XP=39. En réciproque d’une signature de valeur 39, la confirmation de ce x au rang 24,se vérifie au rang 15 donc, à la lettre p par des guématries particulières des rangs de début et de fin de mot, on trouve Gubernator(Gr=7+17=24) et ensuite ƒortiʃsimus (fs=6+18=24: ces valeurs étant confirmées, la référence XP=39 est deux fois avalisée.

Y (23,début de yhwh -lien Wikipedia) le Tout puissant cunipotens, en rivalité avec omnipotens pour la lettre S, liées avec C, sur la même médiane verticale (65 val. numérique) avec en haut la trinité C(rang 3, g.6 ; pius ~pieux). La lettre U (absente dans cet alphabet) est omniprésente dans les qualificatifs, quant au j, un seul s’est glissé dans ces énumérations.On aurait pourtant pu avoir Judex, au lieu de Iudex puisqu’ on trouve J en D avec pijβimus(?) sous la forme ij (26 ou 34) vue chez Rabelais, dans Gargantua, 1534, article once again, partie B-).

Le W, la dernière lettre, est qualifiée de Salvator, le Sauveur,, donc dans la croyance de Trithème : Jésus, suivi de excellentiſſimus. Remarquez tout d’abord, que les initiales S+e (rangs) valent 26. Pour la 1518, w semblant s’écrire « 2 ν  » ce v étant ambigu(voir + haut), il passe pour « double v » : pourtant 𝛎 est mis ici (appuyé par S,e), pour la minuscule nu, ×2=26 ou par la Ste trinité (v,v,v), ×3(×2)=78. Cette ambiguïté sera fréquemment utilisée (...Rabelais, Nostradamus...). A cette étape de fin de liste, on notera que ce caractère de rang 24 est double, nous montrant deux caractères dissociés donc 25 lettres. Sur la 1550 cette discrète suggestion est affinée par un graphisme plus fouillé, mais déja ici, on pourrait imaginer une légère rotation à gauche de 𝛎,Nu, (sens trigo.) pour supposer J. La référence à Jésus étant évidente, on devine une analyse, similaire à celles de certains Labarum : 1, A+52, inv de 25 + 25 J = 78

car avec ce w on pense aussi, à une analogie graphique avec ω,comme pour le chrisme ou labarum (val 65).

Mais dans l’édition 1550, cette dernière graphie, polygraphie oblige, est très différente des autres lettres semblant issues d’un autre alphabet (1518 ?). Grace aux excellentes recherches de George Douros pour (la) symbola police : © 2015, présentant une graphie identique du w de la polygraphiae, 𝖂 (unicode : W,[U+1D582],) nous laisse entendre (par d’autres lettres dans cette police), à une décomposition en ~2/3 caractères : en premier 𝕬[U+1D56C] un A, ressemblant à 21 et à U(valant bien 21), et aussi, en 2e partie, 𝖅Z;[U+1D585] ressemblant soit au chiffre 3, ou bien à 𝕵J;[U+1D575] , cette fin semblant être un mélange voulu, de Z ou/et de J, peut-être zJ (pour u-zJ), lisibles à l’envers (JzU) ;

à l’endroit, cela ressemble au nombre 213, mais à l’envers, on pourrait aussi lire 312=2×156 (ou 4×78)156 étant une des valeurs estimée de la croix des 8 béatitudes : lire Bac Mac LAc, nombre qui n’était pas fortuit, car après e, on trouve dem : dominus e magnus, un trio de lettres (espacées en rang +4 : d=4, e=8 et m valait d’abord, 12) repérées dans l’alphabet templier de la « croix » (lien image)qui semblait connu à cette époque : ce sont là des références discrètes laissant entendre qu’il faut réordonner l’alphabet (la casse minuscule du m laisserait-elle présager del (le bon trio) ?). [note : Dans Bac Mac LAc, j’avais également proposé une analogie visuelle LB(25, avec B=13) pour W mis pour J, également plausible et équivalente, avec comme symétrique de 25 J, L ayant la valeur 52 ; (en fait il s’agissait d’un L « + que romain » :50+2) ; associées au 1 de A valant d’abord 78, donnant par ailleurs (figure simplifiée de la Croix), 156 au total. Ici, il fallait compter 312 ou même 351(Peucer).]

Quelle que soit l’édition, on aurait donc bien 23+2-> 25 lettres en tout, avec la dernière ligne du carré alphabétique 5×5, à l’envers, (de droite à gauche) serait J25 [x24, y23, z22]U21, z=22, puisqu’elle est associée à 2×M=2×11, Moderator et magnificus). Les clefs de cette interprétation Miroir reposent sur le fait que M pourrait valoir 11 donc Z vaudrait 22, la somme valant 33 (lisez P-ChrismE, 2015, ou voyez l’image 2).

b- que par ailleurs avant même l’édition du livre de Nostradamus l’ordonnance de Villers-Cotterets (1539) établissait l’usage officiel en France d’un alphabet de 25 lettres en introduisant le J après le I et le U avant le V (Le W ne sera officialisé en France que bien après, au début du XXe siècle) ?

Et aussi, pourquoi, un alphabet de 23 lettres nous est-il donné dans une grille de 25 cases et ce après l’ordonnance citée précédemment (voir date d’édition) ?

Cette citation de Kaspar Peucer ne semblerait donc qu’une diversion, si un lien important n’était établi entre cet alphabet fournissant une grille de guématries basée sur la progression de la suite tetraktys et donc un lien avec les pythagoriciens. Le Dr Guinard a lu « François Buget » (pseudonyme) dont il donne les liens de téléchargement avec les 4 années de publication d’articles de F. Buget (lien des articles en OCR)dans le Bulletin du Bibliophile et du Bibliothécaire (1860, 1861, 1862,1863) et parmi ces articles il y a précisément la citation d’un texte, une traduction de Nostradamus (parlant d’un banquet) où à la fin, il est fait explicitement mention de la secte pythagorique.(Bulletin du Bibliophile 1861- partie 1- page 79).

La dernière question suggère différentes réponses.

La plus évidente est que Kaspar Peucer donne une copie (gravure) d’image plus ancienne comme exemple. Donc cet exemple n'était pas concerné par cette fameuse ordonnance mais par l’héritage d’un déjà ancien alphabet latin augmenté (qui avait 21 lettres avant l'influence du grec). Ce qui n’est pas certain, par contre, est que l’erreur du nombre 210 pour P, soit ancienne : L’allusion, date peut-être, de l’époque de l’édition de Peucer une époque qui a vu apparaitre des personnages qui ont probablement été rose-croix.

Mon tout premier article sur le carré Rotas (ou Sator) laissait entendre que dès l’antiquité on avait l'usage d’un alphabet à 25 lettres (ou plus comme les hébreux): 24 était le nombre de lettres (généralement admis)  chez les Grecs (influence grecque paraissant tout abord guider Trithème), mais on pouvait en rajouter une, sampi lettre incertaine (voir le lien Wikipedia) dont l’usage comme lettre fut abandonné mais gardée pour la valeur 900 en guématrie, (ajout qui semble être le cas pour l’alphabet, de la Polygraphia, de Trithème mais pour monter l’alphabet en grille 5×5). L’alphabet étrusque (région concernée par les implantations pythagoriciennes) comme  l’alphabet grec dit occidental et comportait 25 lettres [Il y avait encore d’autres lettres semblables mais ce qui nous préoccupe dans notre choix « pythagoricien » (à cause de la tetraktys) est bien de déterminer les 25 lettres en usage caché, comme on semble l’avoir suggéré, avec la grille 5 × 5.]

En ce qui concerne ces alphabets grecs et étrusques il suffit d’observer qu’en comptant en sens inverse (« les premiers seront les derniers ») nous retrouvons N en 13e place. Je redonne ici une autre grille que l’on peut trouver sur wikipédia. Rappelons, que des indices traditionnels suggèrent une position du N, centrale et que ces mêmes traditions accordent beaucoup d’intérêt aux carrés mathématiques (particulièrement les carrés magiques). Dans un carré numérique (impair) ordonné de 25 items (quel que soit le sens de lecture), la position centrale du rang 13 est évidente, triviale.

Chez les Hébreux, la lettre noun, qui correspond à N (par le Nu Grec) est au 14e rang (comme pour les Étrusques) mais avec l’ajout de 5 lettres servant à compter, elle est aussi au centre de 27 lettres (22+5). L’astuce (lire 56-Points de vue) consiste à repositionner aleph (précédé de 9+1, sephiroth, qui valent 12 rangs, le 1, Kether valant 3 rangs), aleph se trouvant donc en rang(12+1), 1×13=13 (111, B3npz) dont la graphie א ressemble à celle du N Grec, noun se retrouvant alors (12+14) au 26e rang (222 B3npz mais cette valeur de nνn est recalculée en 3×13= 39 (comme la valeur de rang de xp), et la dernière lettre transposée(12+27) au 39e rang (333 en B3npz, recalculé en 6×13= 78). La tetraktys (du moins son début : 1 3 6) ayant semble-t-il, comme la Trinité (Kether)et la façon de compter (par 9), eu des influences sur cet alphabet. 

 

tetratkys

                                     On retrouve le début de la  série sur le versant droit du triangle.

 Par ailleurs un carré magique 5x5 intéressait semble-t-l beaucoup ces mêmes pythagoriciens 

Je cite Nicolas Vinel :

«Le locus pythagoricus de Jamblique permet de supposer que c’est un carré non naturel de 5 respectant deux propriétés : ses lignes et colonnes ont une somme égale à 65 ; 13, au centre du carré, est la moyenne arithmétique des couples de nombres pris symétriquement autour de lui, donc égaux à 26 (13 + 26 + 26 = 65). C’est le cas du carré transmis par l’opuscule byzantin : »

img-3CM5Référence électronique du texte et de l'image : Nicolas Vinel, « Le judaïsme caché du carré Sator de Pompéi », Revue de l’histoire des religions [En ligne], 2 | 2006, mis en ligne le 19 janvier 2010, consulté le 16 juin 2013. URL : http://rhr.revues.org/5136 

 

 

Il va de soi, que cette grille 5x5 avait donc une grande importance et comme précisément kaspar Peucer inventoriait des pratiques divinatoires, lui et l'inventeur hypothétique (il se réfère à la Bible pour justifier la figure et ses nombres : gare à l'inquisition !) nous laissent entendre qu'il faut combler les vides.

Je vous donne ici, la copie de l'extraction numérisée (numérisation Google de la traduction du livre de Kaspar Peucer)

 

 Carré-alf-Paucer

 

 

Note début 2016 [Vous remarquerez en lisant, qu’il est question de triangles et de nouveaux prophètes (dès 1553)Kaspar Peucer, affiche une incrédulité sur une éventuelle efficacité des procédés de ces « triangles », mais en fournissant cette grille, il nous met sur la piste de la tetraktys, et s’il semble croire les procédés inoffensifs, il croit à l’existence d’adeptes de telles pratiques d’arithmancie(ou de « logarithmance », selon Peucer) qu’il dénonce, il me semble, sans trop de virulence. Quant aux nouveaux prophètes, utilisant ces procédés, il évoque clairement dans ce chapitre, ceux de son époque. Je ne peux m’empêcher de penser en premier lieu, bien sûr à Trithème, et à Rabelais mais aussi à Nostradamus qui avait commencé à publier ses pronostications et ses Almanachs, dès 1550. Ces noms déjà bien connus, émergent, à cette période de l’édition en 1553 (et encore plus si l’on tient compte du délai de « traduction »1584), ils semblent concorder avec les allusions de Peucer qui tend à établir là une corrélation avec l’héritage de Pythagore, et non vraiment avec l’astrologie (même si certains s’en réclament), ce qui laisse à penser (avec le recul) qu’il était très bien informé. Je n’ai pas trouvé d’information en français sur Kaspar (ou Caspar?) Peucer, voici un lien anglais (en.wikipedia.org ; faites traduire). Le traducteur de « Les Devins », Simon Goulart (lien wikipedia), un Français réfugié à Genève, ayant opté pour la religion réformée, était un humaniste ,tout comme Peucer. et ne semblait pas, non plus, sur le fond, un ennemi farouche, ni de Rabelais ni de Nostradamus, qui étaient aussi des humanistes. Cela n’aurait alors rien d’étonnant si Kaspar Peucer était aussi rose-croix : il aurait modifié la valeur de P et donné là un indice rosicrucien. De semblables ouvrages peuvent servir à faire passer des messages. Sous prétexte de dénoncer de prétendus adversaires, on peut attirer l’attention sur leurs écrits. J’avais émis des réserves sur la sincérité des attaques de Théodore de Beze (lien Wikipedia) contre Nostradamus (défendu alors par Ronsard). Je pense qu’à mots couverts « François Buget » laissait entendre que ces attaques cachaient une mise en scène des Calvinistes, Cette protection indirecte : « les ennemis de mes ennemis sont mes amis » ; en valait bien d’autres. Peucer a été emprisonné, accusé d’être de mèche avec les calvinistes, (peut-être justement à cause de son livre les « les devins ») : {«  In 1574, Peucer was officially charged with Crypto-Calvinism (lien dans l’article) in an inter-Lutheran fight for power(lien dans l’article). » extrait de l’article en.wikipedia.org. Lien donné plus haut} ]

 

 

J'espère que vous aurez apprécié cette histoire a-b/r-a-c-a-d-h\a-b/r-ante car l'alphabet est au centre de plusieurs énigmes ou liens de ce blog.

En lien avec cet article, je vous invite à consulter également un article P-ChrismE,  plus récent (1er décembre 2015) ou bien suivez le tag, Alphabet des templiers, Croix des huit béatitudes.

 pour mieux connaître ce blog rendez vous à l'accueil du début. ou   sur la  page d'annonce du forum des blogs  de Canalblog

« SergioH » 16 juin 2013     révisé le 4 février 2016    

le PDF de l'article modifié le 4/2/16 :   4_Un_curieux_alphabet

 

 

Les commentaires sont activés et  bienvenus (voir espace  plus loin) : après  lecture, je les  publirai à la suite de l'article

 

en général, je réponds volontiers ...

    

 

 

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