38-Allégorie : trois Femmes D'antan
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petite création personnelle en hommage à Dante.
La référence appuyée de Dante à 3 femmes (BML 13+12), Béatrice (idéalisée) La Vierge Marie, et Sainte Lucie, n'est pas anodine et liée à l'Arcadie évoquée par Virgile (qui pour sa part invoque Lucina et Appolon : LA=13, Buccoliques 4-4-10). D'autres écrivains dont Alexandre Dumas (père), ont fait aussi des alusions évasives à cette Arcadie qui est également reliée au carré Sator. Nostradamus nous met aussi sur la voie de plusieurs façons.
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Comme promis lors d'un article je vous fournis les centuries de Nostradamus sous deux formats, l'un Microsoft, excel ancien et aussi Libre Office (ou Open Office, suite bureautique gratuiciel que vous pouvez facilement télécharger). Il était inutile que j'en fasse un PDF vous n'auriez pas pu vous en servir pour tester des tris sur tableur : Enregistrez les sur votre ordinateur, je ne suis pas certain qu'il s'ouvriront automatiquement tous les deux mais sous Ubuntu cela ne fonctionne pas directement pour le fichier ods, open office (petit bug ) ... Ce sont en fait les deux même fichiers prévus pour deux programmes tableurs différents.
centuries_double_num_openoffice
Les centuries 942 quatrains, sont réorganisées en distique : soit 1884 paires de vers groupés. Vous constaterez une double numérotation, l'une d’origine restituant le distique dans sa position originelle : centurie et numéro de demi quatrain, ainsi que le numéro du double vers dans les centuries. Il vous sera aisé de renuméroter en fonction de vos besoins (tri par 3 ou par 12, pour trier par 13, 1884 n'est pas divisible par 13, 1872 = 13x144. il vous faudra trouver les 12 "distiques" excédentaires (distique : terme employé ici pour une paire de vers) ; bien sûr il y a une ruse de la part de Nostradamus.
Je ne vous garantis pas par contre qu'il n'y ait pas ça et là quelque "coquille" cela a pu arriver (et m'échapper) mais le texte des centuries de 1568 est pour l'essentiel respecté, il y a d'ailleurs selon les éditions des différences dues aux imprimeurs (Sur le site du Cura, le DR. Patrice Guinard recense méticuleusement ces différences).
Sachez que j'avais autrefois pris la peine de numériser page par page une édition turinoise de 1982 et travaillé en OCR (reconnaissance optique de caractère qui bien sûr ne fonctionnait pas très efficacement, j'avais du corriger chaque quatrain, ligne par ligne. Ce n'est pas cette édition là qui est présentée ici. J'espère que le codage des caractères s'est mieux passé que pour moi. Tout cela pour dire qu'il y a nécessairement du travail derrière cette version (ne serait-ce que le mien pour réorganiser ainsi le texte, javais même envisagé de coller des extraits de numérisation numérotés correspondant au doubles vers mais le fichier généré était bien trop lourd).
Je vous demande donc de ne pas utiliser cette version a des fins commerciales comme par ailleurs je vous le demande pour tous les extraits et citations qui doivent garder leurs liens ou références, également pour toutes mes productions picturales agrémentant les articles. (Les rares qui ne sont pas de moi sont signalées). Merci d'avance de me contacter si vous souhaitez utiliser l'une d'elle ou l'un de mes articles.
De la complexité des constructions des œuvres de Nostradamus :
J'entends bien que l'approche des sujets traités soit difficile car ils ont été embrouillés à l'envie et ce qui n'arrange rien avec l'usage de langages d'origine parfois très différentes et usant de support médiatiques également variés. On a du mal à concevoir qu'un (ou plusieurs) de nos ancêtre ait conçu un édifice aussi complexe, surtout quand on constate combien notre histoire a été édulcorée pourtant il suffit d'approcher l'une des cathédrales gothique érigée dans le monde mais aussi de nombreux autres monuments, palais, mosquées etc ... Ou bien de considérer le travail consérable qu'à représenté l'écriture du Zohar (Moïse de Léon pour comprendre que nos anciens ne rechignaient ni à la tache ni aux raisonnements subtiles et audacieux. Il faut mesurer également le décalage très volontaire qu'il y a parfois entre le traitement d'un objet d étude désigné et le thème réellement abordé. J'ai pris les écrits de Fulcanelli comme exemples, dans mon tout premier article, bien qu'il soit décriés, ses commentaires nous apporte un certain éclairage sur les procédés utilisés pour faire référence à certains sujets tout en parlant d'autre chose : ne croyez pas devenir alchimiste ni même spécialiste en Art Gothique ou bien en argot même en étudiant ses œuvres pendant de nombreuses années. Le véritable auteur de ces textes reste indéterminé et peut-être ne s'était jamais essayé à l'alchimie voir à la chimie. C'était assurément un homme lettré qui avait observé dans la littérature et d'autres arts, tous ces indices qui ont été semés jadis ça et là et les restituait par les paraboles utilisées dans ses écrits en nous mettant sur la piste des véritables sujets d'étude. Car c'est bien là l'enjeu principal, comprendre ce que nous devons étudier, quels sont les matériaux nécessaires à notre étude et quels agents et outils devons nous utiliser pour faire jaillir notre sculpture.
L'extrait d'un article CN 68 du site de Nostradamica du Dr Patrice Guinard sur le commentaire de François Buget abordant la traduction fantaisiste de Nostradamus de l'ouvrage de Galien que j'ai cité trahit bien la stupeur, voir l'admiration qui l'a animé quand il a découvert la nature subtile du jeu de construction de Nostradamus, personnage au combien facétieux en composant cet ouvrage hermétique.
Il s'ensuit de ces précisions que mes articles, s’enchaînent , laborieusement voir fastidieusement pour débrouiller ces méthodes et montrer les points communs qui peuvent les relier. J'espère que cela reste malgré tout didactique. Une telle masse de données ne peut accéder facilement à notre esprit surtout après des années d'étude et de scolarisation (formatage). L'acharnement ne donne rien de bon et peut même être très néfaste. Il faut laisser les suggestions atteindre notre inconscient : à la longue notre cerveau s'en débrouillera bien et petit à petit, comparera les pièces et des éclairs de compréhension jailliront peut-être. Par contre, ne vous laissez pas abuser par la personnalisation intentionnelle de la relation de l'auteur au lecteur. Il s'agit là d'un procédé littéraire ancien et insidieux souvent utilisé : Maimonide dans son" guide des égarés" use de cet artifice qui nous laisse croire que nous somme l'élu ou l'élève privilégié et directement interpellé par lui. Ce sentiment trompeur peut amener à prendre "ses désirs pour des réalités". Cette expression populaire dénonce judicieusement la nature du piège qui nous est tendu et l'humilité reste de mise pour aller plus loin.
SergioH le 12.9.13,
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