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N-I-GM et C FILS variés
14 juillet 2014

Guematrie de Polybe

 Petit apéritif , Les trois articles précédant ont été réunis dans un PDF : De_fameuses_grilles_a_jauger

 Pour ce repas une ouverture quinquennale pour vous aiguiser les dents : (cliquez sur GEMATRIE DE POLYBE)

 

 

 

GÉMATRIE DE POLYBE

 

 

 

Guématrie de Polybe, © SergioH 2014

[ma mine  mince marque manifestement]

Ces 25 petits cailloux (ou calculus) taillés et décorés forment en l'occurence un carré de Polybe, cité dans l'article précédent,  adapté ici à l'alphabet 3, ce carré a du sens, mais pas uniquement pour  cet alphabet. Bien sûr on peut étendre le procédé en agrandissant la grille, (6x6 par exemple, comme cela est suggéré) mais il y a d'autres possibilités ... ( depuis fin décembre 2015 j'ai proposé un ordre différent en fin d'alphabet voir P-ChrismE ou aussi (ou re-)lisez 4-Un curieux alphabet ...  remis à jour début janvier 2016)

 

Ce n'est pas pour rien que René Descartes, avait signalé son intention de prendre comme pseudonyme :  « Polybe le cosmopolite ». Cependant il ne publiera pas sous ce pseudonyme après cette annonce que certains commentateurs crurent très ironique. FRC vaut 26.   Gottfried Wilhelm Leibniz   ne l'entendit pas ainsi et poursuivit les recherches au niveau philosophique et metaphysique.

 

Et ensuite, en plat de résistance une analyse de la dédicace de Nostradamus extraite de la traduction d'un livre de C. Galen ( Galien) :

 

 

Galien-V--Garde

 

Ce texte de dédicace se trouvait sur la première page (A2)  de l'introduction de la traduction de C. G A L E N ; « Svs l'exortation de Menodote, aux estudes des bonnes Artz, mesmement Medicine» :  Traduit du latin en francais par Nostradamvs . ( Je n'ai pas tout surligné, il reste plusieurs astuces notoires à trouver ...). Vous pouvez également voir un article d'analyse sur le CN 69, C.U.R.A., © Patrice Guinard.

Considérez en plus des lignes, le grand V dessiné par le texte. Je vous donne des indications : Michel de No- vaut 117 ( "MIchel" vaut 78 (L=50); "de" vaut 12, et "No", 27) . Par contre les lettres en bleu  qui suivent (versant gauche du V):ƒt n'ont pas seulement a voir avec la suite du nom de No-ƒ.tredam.e..ƒ mais indiquent aussi qu'ici cette ancienne graphie  du S proche du f, est bien prise en valeur pour un F (en réponse à un G)  et f et t(6+19) comptent séparément. Le "U...(saut de ligne)...S" descendant en pente dessous est la suite de Nostra(e)dam(e)us.

Comme je l'avais fait remarquer lors du précédent article, le choix d'un U (21) ou d'un V(20) ne dépend pas nécessairement d'une question orthographique mais bien de la valeur de la gematria du contexte ou de la symbolique associée : ici ces lettres se retrouvent isolées donc "Nostradamvs" a choisi "u" associé avec "ƒ" alors que que du point de vue orthographique,  "(ƒer-)uiteur", aurait du s'écrire "(ƒer-)viteur" mais "U....S" vaut39. "A deux poids, deux mesures".

Mais toute l’ambiguïté est là, on peut également ici, prendre ce caractère "ƒ" pour un F, en effet sur ce versant du « grand V » on trouve le caractère & qui décomposé en E-T vaut 27, or U+F vaut également 27, lequel 27 par "e" et "t" -fin de "salut"-,  « remonte » (en violet) sur le versant droit du « grand V ». Le [L] complète à l'évidence cette disposition pour donner 27+12. Ce serait là une confirmation de la valeur du U (et du L mais cela nous l'avions déjà eu).

Ce L écrit ainsi en capitale, pourrait ne pas sembler évocateur de symétrie, bien que sa version en minuscule "l" soit utilisée par moment ("la verge", 1er quatrain des "prophéties") aussi deux crochets sont mis pour rappeler un usage dans ce contexte particulier indisociable d'un multiple de 13, pour chaque crochet  on a alors 27+12 ou 12+27, 39 chacun, ou 66, +12, 78 (également 27+27+24) . arithmétique curieuse que nous avions déjà relevé chez François Buget (une certaine page 666). Cette observation peut sembler farfelue, pourtant ce dispositif est confirmé : juste au dessus de ce [L] nous trouvons  en inclinaison gauche  LI (ou seulement i en valeur romaine, 1) dans "félicité" et donc en inclinaison droite "i" qui complète le [L]. Nous pouvons prendre alors L pour  12 +1 (fois 2) ou bien 50 (valeur romaine)+2 en ne prenant que "i" dans LI. Ce mécanisme préfigure le système des lettres droites glissées parmi des italiques.

 "La main dextre" vaut également 117 .  "ƒalut" + "é" (ligne du dessous) vaudrait  79, ce qui fait 1 "de trop" : Le "u" devrait peut être être pris ici, pour un "v", je penche pour cette hypothèse  en lisant cetteréférence latine où l'on retrouve un "SALVTE" de valeur 78.

Pour une raison particulière, la même que j'avais relevé pour le commentaire d'une traduction de Marsile Ficin (qui mélangeait les influences), L'expression "Son trident" vaut ici 117. Bien entendu l'usage du terme trident n'était pas anodin, sachant l'intérêt que porte Nostradamvs pour la trinité, il fallait donc que cette expression soit numériquement divisible par 3 : 3x39 comme l'est d'ailleurs "trident" (81). Pour la même raison et par soucis d'équilibre (ou de confirmation), un astucieux mélange de numérations  fait que l'expression "envoye salvt" vaut aussi 117. Le syncrétisme de Marsile Ficin se retrouve dans cette ligne.

En farfouillant un peu vous trouverez peut-être le mot "DIEU" mais plutôt que prendre un certain "u" tout proche mais à contresens, choisissez plutôt le V un peu plus loin dans le sens de "sa" lecture.

 Observant en « survolant ainsi», différents indices, cette dédicace m'a semblé mériter plus d'attention. (voir les différents encadrés où j'approfondis certains sujets.)

 

Les cinq "tres---"

Une constatation que n'a manqué de faire Patrice Guinard (CN 68) : il existe cinq mots composés « soudés » commençant par le préfixe « tres--- » (valeur 62):

La première ligne (le A la débutant doit être compté séparément), comporte le premier, soit « treshavt »  (107 ou 92(v=5) ou astucieusement 91, trèshot- sans jeu de mot anglais), puis « tresillvstre » (169) L'un d'eux, le troisième, juste en dessous du premier, s'écrit « treƒmagnanime » (124 avec F ou 136 avec S) diffère par une ancienne graphie du S (la seule parmi les cinq "tres") comme si pour ce mot là c'était un f qui comptait (compte tenu de la réponse toute proche d'un f à un g - voir plus haut- j'ai choisi F -il y a aussi un g dans ce nom- qui vaut 124).Vient ensuite, tresheroïque(160 ou 169-13x13 en doublant i) et pour finir  treshumble(11x11), une humilité voulue par Nostradamvs (dont le nom compte 11 lettres).

Nous devons logiquement  exclure ce « treshumble » (11x11) un rien moqueur revendiqué par l'auteur de la dédicace qui signe par ce 11x11 et confirme ainsi une opposition  ironique d'attitude :"treshumble" (11x11) > < "trèsillustre" (13x13). 11x11=121 à l'avantage de rester un auto symétrique en l'écrivant en base 10 usuelle. La  régression du 13 au 11 peut éventuellement attirer l'attention sur le 9 (13+11+9=33) et le mot "trident", on vient de le voir, a une valeur qui donne aussi un carré(9x9).

La guématrie de « treƒmagnanime » ne manifestant rien de bien significatif (y compris en association avec les autres gematries « tr ») en matière de repère connu. admettons que ce cinquième "treƒ" ne soit pas à garder dans ce que j'espérais être un dispositif. C'est d'autant plus probable que sa guématrie vaut 124 soit le double de la valeur de "tres". Ce qui n'était pas anodin : c'était comme si l'on avait écrit "tres tres" ( assurément dubitatif). En tous les cas cela semble ironique, d'autant plus que ce Baron de la Garde, le vrai, selon toute vraisemblance, Antoine Escalin des Aimars dit Polin ne paraissait pas du tout magnanime  (et "tref"(avec f) pris à l'envers donne fert (-fers- comme ceux des galères). 

Nostradamus aurait pu écrire <très habile> pour souligner surtout ses réels talents de diplomate car il semble que son héroïsme ait été sciemment surestimé pour qu'il soit précisément "tresillustre" et qu'on occulte certains aspects négatifs de ses actions et celles de la politique extérieure de François 1er (contre l'empereur Charles Quint). Il est heureux que cet « important » personnage (encore influent en 1561, surtout en Provence et Drôme) ayant accueilli Nostradamus, trop habitué sans doute à de basses flatteries courtisanes, n'ait pas senti toute l'ironie de cette expression.

 Nostradamus pour survivre avait besoin d'appuis ou de faire-valoir de son bon catholicisme. Il prenait cependant un risque en suggérant discrètement et habilement qu'il n'appréciait guère son hôte. Il y avait suffisamment dans le royaume, de fines mouches capables d'interpréter les insinuations de Nostradamus. Cependant, cette publication était l'occasion pour attirer l'attention de certains "amis" sur sa curieuse traduction et le dispositif indiquant sa clé. Mais poursuivons :

Il ne reste désormais plus que 3 "tres" à prendre en compte et non cinq.: L'analyse précédente ne me permet pas de trancher en faveur  d'une valeur 50 du L  valeur qui avait guidé Patrice Guinard dans son analyse (CN 68)  sur la prédominance du 5.  En effet,  je pense qu'ici, en valant 12, elle s'associe aussi  aux & et "et" (27), 12+27=39. L'ambivalence est donc volontaire et manifestement associée au 39 : (50(L)-11(M)=39   ou en distique car il y a redoublement du procédé, 100-22=78.

J'ai eu ensuite, à cause de certains indices (voir plus loin),  des doutes sur la nécessité de garder dans le dispositif (s'il y en a un ...),   "tresheroïque" bien que sa guématrie (160) vaille presque 169, celle de « tresillvstre » (seulement si on double la valeur du i à cause du tréma mais à cette deuxième ligne les doubles semblent de mise) . En effet sur la ligne 2, après le « treƒmagnanime » suspect, on est surpris par la surenchère de « & tresheroïque Seigneur monsei- » outre des répétitions de titres « Seigneur monsei(gneur) » ; des « & » et « sei » qui valent  tous deux 27. Un indice sur la valeur possible de « tresheroïque » valant 169 est que la somme des trois « tres », 91, 169, 169 vaut 3×11×13. Nous avons là une indication semble t-il, (c'est une supposition), pour suggérer que 13x26 ou 11x39 est préférable à 13x13 , et que Nostradamus préfère une valeur trinitaire.

 Il faut lire  dans le CN 68 (voir lien plus haut) l'intéressante remarque  de Patrice Guinard sur l'expression "assavoir mon", et l'on peut se demander, étant donné les répétitions cachées,  si ce "mon" suivi de "sei" ne signifie pas un "assavoir mon" ou avec « sei » une variante,  "mon sait", dubitative également. Est-ce un hasard si les expression  "SAIGNEVR (18+1+1+7+13+8+20+17) et "MON SAIT" (11+14+13+18+1+9+19) valent toutes deux 85 certes  le i dans le premier mot vaut 1 tandis qu'il vaut 9 dans le deuxième, mais j'aurrais pu aussi écrire SAIGNVR en gardant i=9. Il semblerait que Nostradamvs  soupçonnait  fort,  l'admirable "admiral" d'être un être sanguinaire,

Fort de ces réserves, je ne garderais donc que les deux premiers vocables en"tres", deux sur cinq, quel déchet ! Peut-être ai-je été trop omnubilé par ce cinq alors que je sais que 3 a la prééminence pour  Nostradamus. Mais c'est une constante dans certains de ses ouvrages : il faut savoir « raboter obscurément » (dixit Nostradamvs ).

En réalité, nous disposons cependant d'un sixième "mot préfixe", bien plus significatif que "treƒ" ; "trid;", j'ai gardé le  "d" pour respecter le nombre de lettres, partie "préfixe" de "trident"(à l'origine, c'est aussi un mot composé ). C'est un nom d'ailleurs amusant quand on joue avec la valeur de ses lettres. Il faut aussi que l'on se souvienne que « tres » en espagnol signifie trois (comme tri). Comprenez bien que l'équivalence tres<=>trid est pertinente, "es"(26) équivaut à id (ou Di), qui théoriquement vaut 13 mais grâce au préfixe "Di", peut, par astuce, doubler de valeur.

Sur ces six mots « composés » seulement trois (disposés en triangle) offrent deux T et une valeur équivalente à 1 (soit a, soit i) 3 lettres comme TAT ou TiT qui nous le savons équivalent à 39. Il faut remarquer que dans les trois mots choisis, la suite de lettres, après en cinquième position, Treshaut / tresillustre / trident donnent  H-IL-E d'une valeur de 26 (les deux « tr » de la ligne 1 valent 260). Ce mot ainsi fabriqué pourrait provenir du latin, hilum, indiquant, une zone, un point d'origine névralgique  de ramifications. En ce sens Patrice Guinard n'avait pas tort de souligner l'importance du 5 (H) minoré par défi par  F.Buget mais il faut toutefois la relativiser.

[Je rappelle que lors de mon analyse de la numération hébraïque, j'avais proposé que nun (gematria juive=50) puisse être comptée en base 3npz au rang 222(26), et que aleph, serait précédée de 12 rangs équivalents de sephiroths (9 (carré)+trinité valant 1) qui compteraient dans cette conception trinitaire à une contraction à 10 entités (qui vaudraient 12), donc la numération des rangs de lettres commenceraitmalgré tout à aleph111 (13). Il ne s'agit que d'un indice de rang (ordre des lettres), la véritable gematria restant à méditer en se fiant aux écrits.]

La « piste espagnole » ne s’arrête pas là : si l'on a entendu  l'homophonie du « tres »,  se prononçant treize, Nous en avions trois pouvant être valide (avec une guématrie multiple de 13, sans compter « treshumble » (x11)), donc ces trois vaudraient 39 . Mais par association d'idée, cela  confirme aussi nos 3 fois 39 = 117 dus aux T1T (TAT ou TIT) car c'est le seul point commun à ces 3 parmi 6 « Tr-- » Ce choix est initié par "trident", le mot important de cette dédicace. et la valeur 117 de "Michel de No" et d'autres guématries similaires marquant des signatures rosicrucienne . On pourrait trouver insuffisante cette analogie mais il y a d'autres indices qui renforce ce choix et confirment un dispositif de repérage sacré :

Car pour en terminer avec l'analyse de ces mots en"tres" ou bien"tr", vous remarquerez qu'il n'existe que deux V dans les caractères de la dédicace alors qu'il y a  de nombreux mots dans le texte, où le "v" aurait été valide. Ces deux V sont  précisément dans "treshavt" et "tresillvstre", tous deux en première ligne, raison pour laquelle, ce sont  les deux seuls "tres..." que j'ai gardé en compagnie de "trident" car  ces V associé à un T forment deux ancres. (il en existe 3 en réalité)

Une explication possible pour ces seuls V en première ligne serait que cette ligne est en capitale d'imprimerie (alors que les autres, hormis les débuts de phrases et de certains mots, sont en minuscules). On pourrait penser que c'était la règle pour les V (capitales romaines), et bien non, il y a d'autres éditions de Nostradamus, de la même époque et du même éditeur comportant des v en minuscules. C'est là un subterfuge, pour qu'il n'y ait que 3 V dans ce texte, le 3è V étant du à la forme du texte.(voir parenthèse ci-après).

 Un petit entremet :

Parenthèse sur les symboles trinitaires liés au christianisme, (article "ancre" wikipedia)

image 1 Wikipedia-ancres

Il y a des "coïncidences" d 'usages répétés de V liés au T, à tel point que le symbole paraisse évident bien qu'il semble avoir subi des variations de sens selon les époques concernées et que parfois, « l'évidence » ouvre d'autres pistes.

Stèle de Licinia Amias- Nécropole du Vatican- source Jastrow

une "Ancre"  selon wikipedia ou    wikimedia.org (image en plus grand)

J'hésite en voyant la 1ère image sur wikipedia (ci-dessus), à ne pas plutôt penser àun hameçon au milieu de 2 poissons ichtus : ΙΧΘ Υ Σ+c (51, 52 ou 104 ou même 117 ?, une « valeur » c (shin) corrige la gematrie par un détail graphique : le début de Icht vaut 39 le milieu vaut V(Y) (analogie ν minuscule N 39?) la fin Σ18 (forme finale de Σ en C ) + c : :shin (redoublé , regardez bien les gueules des poissons et le bas de de « l'hameçon », il y en a 3 soit 1 par élément). Cela compte 21 en plus pour le mot "ichtus" (la fin vaut donc 39).

Je suppose alors, pour l'hameçon que c'est seulement le c(shin) +V + i (barre) et peut être un o(boucle), qui comptent en plus avec les deux poissons ? J'aurais alors en observant le lien avec oméga (texte au dessus), attribué 26 (au moins), pour cet "α meçon"(le mot en grec commence par α ) relié par le fil divin à ω (Jésus : α ω )car α ω vaut ici 26 et cV aussi (on retrouve ici une analogie V=>26, déjà rencontrée : nvn).

Il y a quelques indices confirmant (cf.) ces équivalences de valeur pour les 3 éléments grâce à cette lettre shin (de valeur 21, lettre en usage archaïque discret dans le dessin indiquant ces liens).[Observations sur la lettre Shin ou Šin : on ne manque pas d'observer l'analogie graphique, en phénicien W, en hébreu שׁ avec la forme en grec du ω , analogie que Trithemius avait fait dans son alphabet. Vous noterez en lisant l'article sur shin, que cette lettre est également utilisée comme élément de « liens additifs » (comme Σ). Le poisson représenté par  α est clôt par c, l'analogie "α et ω" est ainsi répétée. Ce c n'a pas été apposé qu'aux poissons mais aussi à l'hameçon, l'association trinitaire peut donc être faite.]

ameçon, analyse filaire personnelle

(à droite) ameçon © SergioH 2014 : Observez où pointe la "hampe" (ou bien observez où pointe un certain index, ameçon ou a nçon?), ω vaut ici (gematria grecque) en dernière lettre 25, car comme le Z avec le J en alphabet 3, , sampi est intervertie avec ω. 25+13=38 + α (1)=39).Jésus ne peut être que le début, la fin, (voir même le milieu) : α ν ω. Voir la parabole des ouvriers de la 11è heure (wikipedia) ou l'alpha et l'oméga (wikipedia)

Remarquez également l'usage des formes minuscules surtout pour ω qui aurait du s'écrire Ω dans une ligne de majuscules.

L'analogie avec la forme α n'aurait alors pas fonctionné. (J'ai cité une image où le mélange minsucule/majuscule ( A-ω) n'avait pas gêné l'artiste.

 

La deuxième image de wikipedia lève le doute: ici, c'est bien une ancre et l'on voit distinctement : ⚓, un T (ou un symbole lié à Venus, ou au miroir quoiqu'il en soit la lettre V , Venus, Vie est indiquée) planté au beau milieu d'un possible mais aplati, V (19+20). Elle est tenue par deux mains et quatre morceaux de corde  et il y a trois personnages, La tête et l'auréole (aur=39) du saint(valeur 52) sont sur la barre, soit 4x39=156 , 2x78 ou 3x52...Ancres-]ibid, site wikipedia.

Pour finir sur ces références à Jésus Christ, je tenais à vous faire remarquer que le nombre 99 (3x33) fréquemment retrouvé dans différents textes  présentant  des "lettres sacrées", peut être retrouvé par les initiales latines : IC (le J étant confondu avec le I). Le petit c de la stèle plus haut, pris ici comme shin (21) corrige à merveille  78, une autre valeur trintaire pour donner 99. ("la boucle est bouclée" du marquis de La Palice ?).

 L'accompagnement  :

 

Autres indices sur la dédicace:

Ce texte est subtilement ornée de nombreux signes de reconnaissanceorganisés en dispositifs. (bien que cela soit chargé en symboles, comme un certain nom que je décortique plus loin, il faut vraiment prêter attention pour saisir toutes les astuces glissées dans cette dédicace).

  Je vois ainsi d'autres expressions ou numérations. "LAC"  (voir les articles précédents concernant les grilles de substitution) est présent et même par une astuce, K[LA]C. 

J'attire aussi l'attention sur les 3è  (marquée par un g) etlignes où se trouve un dispositif astucieux mélangeant plusieurs procédés : ordre des mots, anagramme et gematria. Si le "y" (4è ligne) a été atténué (par mes soins), ce n'est pas pour que Roy ne compte pas, Ry vaut 40 comme Roi, mais entremêlé dans ce dispositif, il se complète avec un autre mot (presque un acronyme). Examinons par exemple, la troisième ligne   : "gneur le Baron de la Garde, Chevalier de l'ordre du"  que l'on pourrait modifier ainsi :«gneur le Baron Garde de la chevalerie de l'ordre du ... ».  

Ainsi présenté, il s'agit bien ici,  d'une référence à un  ordre de Chevaleri(e).  CHEVALERI(E) vaut ici 68(3+5+8+5+1+12+8+17+9) avec V=5, notez que le E(8) manquant peut être intégré au I comptant ici 9 (1 romain +8)(à moins que l'on n'emprunte le "e" de "le" précédent "Baron" car "gneur l" vaut 78). Cette valeur de 68 pour " Chevaleri" peut-être complétée par BAG (voir plus loin), soit 78 en tout et même 91 en comptant le "la" qui précède le C (soit LAC),

pièce importante du dispositif. Une cavalerie commandée par ce Baron-Garde (Ba+G=10 ) ou Baron "gradé" (amiral) au service d'un couple mythique. Traditionnellement,  l'ordre de "moines guerriers" désigné pour un tel office  était celui des templiers (selon Wolfram Von Eschenbach).

Bien évidemment, les 4 trios de lettres associés à la croix des huit béatitudes sont présents (mais habilement cachés). Il sont enalphabet 3.  AHI  BFK (ou l'équivalent de dix)  CGM et DEL.

Vous observerez un curieux arc (presque une droite) de cinq i, euh ou 4,  car celui du milieu paraît en retrait ... mais peut-être que justement, en écrivant "chevaleri",  il serait en place.

Compte tenu des réserves suggérées très discrètement (et prudemment) par Nostradamvs, on se doute , comme pour l’épître pour Henry le second, et même pour  l'introduction dédiée à son fils César, que cette dédicace n'était pas réellement adressé  à Antoine Escalin des Aimars, mais à un autre personnage (imaginaire peut-être) mais marin tout de même, afin que l'ancre et le trident puisse y figurer., Notez que ce Baron Amiral Garde, a des initiales AEA valant 10 comme BAG.

Ce BaG (mot clé se trouvant dans les "grilles du Roy" me permet par l'analogie BAG-AGE de valeur 26, d'introduire la justification de l'importance de  K[LA]C ou de façontrinitaire KNC  (ou CNK, voir plus loin)valant également 26. Ce trio (ou quatuor) de lettres  est pour moi l'un des signes de reconnaissance des rosicruciens (de l'époque) comme pouvait l'être l'acronyme HILE trouvé précédemment.

 

 

 

Puis fromage & dessert :

 

 

Sur les Rose-Croix :

  Christian Rosenkreutz  l'un des auteurs (anonymes) des manifestes rosicruciens, porte en son pseudonyme, ces éléments distinctifs :C hristian   Ro sen  k reut z  Rosenkreuß ou Rosenkreuz.

Ro-- z vaut ici 65 (=>carré alphabet niveau 3) ou bien Ro(se)nk vaut la même valeur que "Roy" ; sans oublier les initiales CR qui valent 20 (V), quant aux 13 et ses multiples , je les ai, à part C(n)K, différenciées en noir : le "u" pourrait aussi être associé au s de Rose.  kreuz signifie croix en allemand, le T semblerait avoir été rajouté, il peut s'associer à CR (39) pour  traduire l'usage d'une lettre ß (traduit par tz) dans certaines versions . Le z de fin reste probable. Il existe plusieurs variantes de ce nom dans les différentes  éditions ou traduction.

Il est difficile de dire si ce mystérieux  Christian Rosenkreutz, malgré son nom chargé en repères lettrés, était effectivement rose-croix car c'est certainement un nom  inventé pour l'occasion, il reste à savoir même s'il était  vraiment, sous ce pseudonyme, l'unique  auteur desNoces chymiques  

[Il a  été question d'une farce, c'était en tous les cas manifestement une provocation qui semble avoir été tempérée par la suite, ce qui laisse penser à une "fronde" menée par de "jeunes" éxaltés.].

Le terme de  Rose-Croix est pourtant venu des premiers manifestes et de leur suite (où le nom de Christian Rosenkreutz apparait), et l’appellation perdure. Le philosophe (et traducteur Marsile Ficin,15è siècle) et surtout  son élève (disciple ?), Pic de la Mirandole manifestèrent par leurs écrits et pensées,  les indices d'existence d'un mouvement réformateur qui proposait le syncrétisme d'une union ésotérique entre Christianisme et Kabbalisme (C-(n)-K) comme étant l'un des axes de restauration  et de réforme d'une religion dénaturée  par l'usure  des valeurs d'origine, les luttes de pouvoir et  dégradée par la corruption et le mercantilisme.

Fort de ces idées humanistes  "révolutionnaires "Pic de la Mirandole, fidèle à ces convictions,  alla jusqu'à soutenir son ami  Savonarole  à Florence menant une "sainte" rébellioncontre la"Renaissance", son luxe et ses dérives religieuses. Cette alliance avec cet homme exalté et réformateurà l’extrême, sera la cause de l'empoisonnement mortel de Pic de la Mirandole et de son secrétaire , vraisemblablement commandité  par un des Médicis (Pierre, le grand-père de Catherine de Médicis, reine de France)  expulsés de Florence par Savonarole.

Jéhan Pic de la Mirandole est considéré (pour cette époque) comme l'élément moteur, la partie émergée de l'iceberg, du mouvement rosicrucien agitant la noblesse et l'intelligentsia européenne. Le développement supposé (au regards de certains indices manifestés par des écrits)du nombre de ses sympathisants semble  parallèle à celui du mouvement protestant mais s'ils "nichèrent" sous la protection de certains bastions réformés  et aussi certains "grands" seigneurs catholiques, il ne faut pourtant pas confondre leurs idées, ou leur foi.

Voltaire le dénigracar l'érudition et la quantité  des oeuvres produites, le nombre de langues prétendument pratiquées déjà très jeune par ce prodige,  le laissèrent très sceptique quant à la maîtrise et la qualité résultante. C'est en quelque sorte une critique "quantitative" qui souffre, en apparence, d'un manque d'examen des thèses qu'entendait défendre Pic de la Mirandole.

Ce dernier assuma courageusement  ses propos considérés comme hérétiques par l'église catholique. Voltaire  aurait sans doute pu supposer (mais étant sans doute déjà  franc-maçon  le voulait-il vraiment ?), l'existence d'une sorte de collusion de penseurs ayant pris ou élu, comme porte parole Pic de la Mirandole. Cela aurait expliqué certaines "impossibilités" que soulevait Voltaire, à propos de Pic de la Mirandole. 

Il y a fort à parier que  cette organisation occulte "apparue"  au 17è siècle, sous le nom attribué de Rose-Croix (Rosen kreuz), ne donnait pas là sa véritable dénomination Nostradamus a traduit un texte latin où il est question de "Secte Pythagorique" (SP=33).

Le nom de cette Fraternité ou Amicale devait être alors différent et bien plus discret. "François Buget" (autre auteur anonyme)  le souligne en citant  une expression déjà  ancienne : "le secret est sous la rose" (sub rosa) ce qui expliquerait ce nom Rosenkreutz.

Nous avons vu dans un article précédant que l'expression "sub rosa" pouvait aussi être déduite  des grille-doublons 39 de la"DAME" ( Notre Dame, souveraine vraiment Importante ?) dont les grilles proviennent de la manipulation du système de la croix des huit béatitudes, l'association rose/croix est donc tout à fait justifiée.

 Sur l'un des manifestes,  on trouve "Confessio Fraternitatis : Confessio ou plutôt en jeu de mot, Confeti o ( 3 + 14 + 13 + 6 + 8 + 19 + 1 + 14 = 78 ) Fraternitatis (6+17+1+19+8+17+13+9+19+1+19+9+18=156)  soit 3X78 (on trouve également dans les textes liés aux Rose-croix la référence à 117 : 3x39, de même 39=3x13,  78=3x26 ; 156=3x52 et comme ici, 234=3x78 &c.).

Le collège des "invisibles" a aussi,  été un nom suggéré, la gematria du mot "invisibles"  (156 ; i=9; L=50) "collegivm" valant également 156 (i=1, LL=100).Une inscription "collegivm Fraternitatis" (312=3x104) pouvait également être relevée ( à mettre en parallèle avec « FAMA FRATERNITATIS »). Le V était de mise, surtout quand par sa forme symbolique, il renforcait le propos (comme Nostradamvs avec ses "centvries").


 

 SergioH, article rectifié le 20 août 14

Café + " digestif *  guematrie_de_Polybe  Le PDF de cet article. (mis à jour le 25.8.14)

* comme coucher tard, l'abus d'alcool nuit.

 

Les commentaires sont activés et  bienvenus (voir espace  plus loin) : après  lecture, je les  publirai à la suite de l'article ,

 

en général, je réponds volontiers ...

 

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